Deuxième volet de la confrontation des programmes des deux candidats à la présidentielle. Après la compétitivité, les retraites et l’immigration : l’éducation, la fiscalité, le nucléaire et le numérique.
Education
Les propositions des deux candidats à la présidence de la République sont complètement opposées sur le volet de l’éducation.
François Hollande
Les propositions des deux candidats à la présidence de la République sont complètement opposées sur le volet de l’éducation. François Hollande propose la création de 60 000 postes d’enseignants sur 5 ans, 1 000 dès la rentrée 2012. Un projet qu’il chiffre à 1,9 milliard d’euros. Ce seront en réalité des redéploiements, le nombre de fonctionnaires restant en fait identique à ce qu’il est actuellement.
Le candidat socialiste veut surtout se concentrer sur l’école maternelle et primaire, là où se créent les problèmes que rencontreront les élèves au cours de leur cursus.
Nicolas Sarkozy
Au contraire, Nicolas Sarkozy poursuivra son idée du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il propose en revanche aux enseignants d’augmenter leur pouvoir d’achat en travaillant plus. 26 heures de présence obligatoire dans l’établissement, au lieu des 18 heures de cours hebdomadaires actuelles, pour une augmentation de salaire de 500 euros. C’est une mesure neutre sur le plan financier, selon le camp Sarkozy, si le nombre d’enseignants demandant ce coup de pouce ne dépasse pas 40 000. Or, il y a 400 000 enseignants en collège et lycée en France.
Fiscalité
Programmes diagonalement opposés là encore. Un vrai clivage gauche-droite.
François Hollande
Il souhaite remettre en place l’impôt sur la fortune qui ne concerne qu’1% des français avec un taux d’imposition de 45% pour les revenus qui dépassent 150 000 euros par an. Une deuxième tranche supplémentaire sera également créée : 75% pour les revenus dépassant le million d’euros par an. Un effort sera également effectué vis à vis des niches fiscales. Certaines seront gardées car favorables, d’autres seront supprimées et leur plafond sera rabaissé à 10 000 euros contre 18 000 euros actuellement, autrement dit les réductions dont elles donnent lieu ne pourront plus dépasser 10 000 euros. Pour les entreprises, les taux d’imposition sur les sociétés seront revus, en fonction de la taille des entreprises. Actuellement, grâce à certaines niches fiscales, les grosses entreprises paient proportionnellement moins d’impôt que les PME. 29 milliards seront en tout ponctionnés : 12 milliards sur les grandes fortunes et 17 sur les entreprises (niches fiscales, réforme sur la taxe professionnelle, taxe sur les transactions financières, taxe sur les groupes pétroliers).
Nicolas Sarkozy
Le candidat de l’UMP prétend qu’il n’y aura pas de création d’impôt. Il oublie sans doute la hausse de 1,6 point de la TVA dans le cadre de le TVA sociale, contrepartie d’une baisse des charges pour les entreprises. Le programme prévoit également un impôt minimum pour les exilés fiscaux, et un pour les grands groupes qui ne s’acquittent pas de l’impôt sur les sociétés en France.
Le nucléaire
C’est un thème qui avait fait beaucoup parler après la catastrophe de Fukushima. On en entend moins parler depuis quelques semaines.
François Hollande
Il souhaite l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim, jugée vieillissante par les associations écologistes. La part du nucléaire dans la production d’électricité passera de 75% à 50% d’ici 10 ans.
Nicolas Sarkozy
Le candidat de l’UMP reste inflexible. Toutes les centrales nucléaires continueront de fonctionner.
Le numérique
C’est un secteur qui compte dans l’économie française. Mais c’est un thème peu abordé par les deux candidats, un peu plus depuis que le collectif du numérique les a sollicité dans l’entre-deux tours. Les deux candidats sont d’accord sur un point: taxer les grands groupes du web qui gagnent beaucoup d’argent en France mais qui n’y paient presque pas d’impôts.
François Hollande
Il veut augmenter le plafond des portefeuilles d’épargne des Français. Les encours permettront notamment d’aider au financement des entreprises innovantes du secteur. Il souhaite également que le numérique soit plus intégré au processus scolaire, d’où l’ouverture d’une option numérique pour les lycées.
Nicolas Sarkozy
Il a annoncé la création d’un portail numérique en ligne, qui servirait aux entreprises nouvelles à la recherche d’un financement. Il a également évoqué la création d’un baccalauréat numérique, sans plus de précisions.
[b]Dans les programmes scolaires il ne faut pas enseigner que Staline était un bisounours, sinon c’est Hollande qui est dans le moins mauvais objectif sur le plan de l’enseignement.
Sur les impôts je rejoint Hollande, en revanche l’affectation des sommes récoltées restent du domaine « centralisme démocratique » c’est à dire inefficaces pour ne pas dire gaspillées.
Pas un mot sur les collectivités locales à effectifs pléthoriques et gouffres à salaires, pensions et « frais divers ».
Sur le nucléaire et le numérique, Hollande est mieux conseillé.[/b]
[quote]…
Dans les programmes scolaires il ne faut pas enseigner que Staline était un bisounours[/quote]
Où avez-vous vu de tels inepties dans les programmes, Zélectron?
La seule qualité qui lui est reconnue, et encore, ce sont ses géneraux et l’Armée Rouge à qui il faut rendre hommage, c’est d’avoir écrasé le nazisme sur le Front de l’Est!
Evidement, dans un monde virtuel ou l’un des candidats proposerait un enseignement d’histoire à la gloire de Staline, nous porterions un autre jugement sur celui-ci. C’est seulement en faisant entrer ce genre de bêtises dans la tête des gens que l’on les convaincra de voter Sarkozy.
Seulement, dans le monde réel, ce n’est pas le cas, cette remarque sur Staline est donc sans intérêt.