Dernièrement, j’ai écrit à propos des effets de la pub sur les jeunes et j’ai donc voulu approfondir mes recherches dans ce sens, pour, cette fois, vous parler de la chirurgie esthétique.
Le questionnement personnel qui suit s’est imposé lorsque j’ai pris connaissance de l’usage de la chirurgie plastique. Est-ce qu’on l’utilise correctement?
Certains diront que oui, puisque de nombreux individus ont recours à la chirurgie pour des motifs valables. Par exemple, il semble normal qu’un accidenté ayant subi de graves blessures ou qu’une personne souffrant d’un cancer du sein désire des modifications quant à son apparence.
Toutefois, plusieurs abusent de cette médecine qui devient la solution au moindre petit « défaut » physique. Il est évident que certains ont recours à la chirurgie de manière excessive puisqu’en Amérique du Nord, Plus de 5 millions d’interventions sont effectuées chaque année. Ces opérations sont de plus très coûteuses.
Au Canada, On parle d’environ 5000$ pour une augmentation mammaire, 4000$ pour une correction du nez, de 3000$ à 6000$ pour une liposuccion et certains vont jusqu’à investir 10 000$ pour un lifting du visage.
La chirurgie plastique pour des raison superficielles est un phénomène touchant principalement les femmes, mais on a noté une augmentation de 16% d’utilisateurs masculins de 2002 à 2007. Ceux-ci passent principalement sous le bistouri question d’avoir une taille plus fine ou une mâchoire plus prononcée. Sommes-nous à ce point mals dans notre peau?
Bien sûr que oui, car les chiffres ci-dessus parlent à notre place.
Cela provient du fait qu’on trouve le bonheur dans la perfection et que celle-ci nous est présentée de manière irréelle.
Il est tout à fait normal d’avoir des défauts puisque de toute évidence, il n’y a personne de parfait. Nous ne devons pas chercher à éviter ces défauts, mais bien apprendre à les accepter.
En se comparant les uns aux autres afin d’être le plus beau ou la plus belle, cela ne peut que se faire du mal. En plus de nous atteindre psychologiquement, subir des interventions chirurgicales est très risqué puisque plusieurs complications sont envisageables.
Effectivement, les risques de complications sont d’environ 10% pour toutes les types interventions.
N’est-ce pas un peu ridicule de prendre le risque de perdre la vie pour de petites modifications souvent superflues?
La pensée Kantienne s’oppose certainement à ce geste qu’elle caractériserait d’immoral.
Pour le moment, on doit s’arrêter et se poser de véritables questions avant de passer à l’acte. Après tout, nous sommes peut-être devenu un peu trop superficiels.
Pour ma part, je trouve inconcevable de penser qu’on puisse investir de telles sommes d’argent pour des chirurgies quand tant de personnes réussissent à peine à vivre partout sur la planète.
Le plus ironique, c’est que ce sont eux qui s’attardent le moins à leur propre apparence ainsi qu’à celle des autres et qui ne portent pas de jugements face au « look » et à la personnalité de tous.
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