Depuis le 1er octobre, la Chine assume la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU. Le conseil de sécurité est composé de cinq membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) qui sont en fait les pays qui ont gagné la Seconde Guerre mondiale, et de dix autres pays membres qui sont désignés pour une période de deux ans.
Depuis de nombreuses années déjà, certains pays plaident pour une augmentation du nombre de pays membres permanents du Conseil de sécurité, mais les modifications tardent à être des débattues, car il semblerait que l'ONU ait toujours d'autres problèmes plus urgents à régler.
Le nouvel ambassadeur près de l'ONU, et donc nouveau président du Conseil de sécurité, Zhang Yesui, a insisté pour que la question nucléaire en Corée du Nord soit réglée par des voies diplomatiques. Zhang Yesui estime que les pourparlers à six constituent un mécanisme efficace pour peu que toutes les parties fassent preuve de patience, de sagesse et de flexibilité. Le président du conseil de sécurité a ajouté que la Chine continuerait à exercer un rôle constructif et positif dans cette affaire.
Pour la situation en Afghanistan, Zhang Yesui a expliqué que la Chine, en tant que pays voisins, suivait de près la situation et soutenait la communauté internationale dans son effort pour permettre à Kaboul de reconstruire ses forces armées et de police. L'ambassadeur a assuré que son pays était attentif au développement économique ainsi qu'à la stabilité et à la sécurité en République islamique d'Afghanistan.
On ne peut qu'applaudir la sagesse des propos de la Chine, propos qui ne font que souligner l'ambiguïté de cette immense nation si moderne à l'extérieur et pourtant si rétrograde dans ses structures internes.