Tout souriait à la famille Hillenbrand. Charles et Laura menaient une existence heureuse autour de leur petite fille de quatre ans, Naomi. Ces derniers temps, celle-ci passait beaucoup de temps à parler à des amies imaginaires du nom de Victoria et Caroline. Charles Hillenbrand ne s’en offusque pas jusqu’à cette veille de Noël où son existence va basculer à jamais dans la tristesse et l’horreur absolue… La nuit où sa petite Naomi lui a été cruellement enlevée et assassinée.

 

Avec une entrée en matières pleine de tensions, le romancier Jonathan Aycliffe va broder une histoire de fantômes terrifiante. Il est très rare de trembler en tournant les pages d’un roman et pourtant La Chambre de Naomi fait partie de ces rares ouvrages qui arrivent à faire peur. Dès les premiers chapitres, le décor est posé. Ici, il n’y a aucun échappatoire. Nous sommes obligés de lire encore et toujours sans pouvoir s’arrêter. L’histoire est si prenante qu’il nous sera vraiment difficile de décrocher des 220 pages qui nous attendent.

 

C’est Charles qui nous raconte son histoire et force est de constater qu’il arrive parfaitement à nous retranscrire ses émotions. Au fil des chapitres, nous aurons l’impression de perdre la raison avec lui. Comment ne pas devenir fou lorsqu’on est témoin de phénomènes qui dépassent l’entendement ? Pourquoi les clichés de la maison font-ils ressortir la présence de ces individus invisibles à l’oeil nu ?

 

La tension deviendra de plus en plus intense au fur et à mesure que nous approcherons de la fin de l’histoire. Le dénouement sera hallucinant et d’une extrême cruauté. Même si la couverture semble assez innocente de prime abord, il ne faudra pas se leurrer… C’est bel et bien un ouvrage à destination des adultes.

D’ailleurs, si vous voulez le feuilleter, il faudra avoir le coeur bien accroché car l’histoire n’est pas avare de scènes chocs.

 

Vous voilà donc prévenus !