Panique, à Tokyo.Effondrement à Wall Street. Descente aux enfers, à la City. Ecroulement à la Bourse de Paris, (et j’en passe…)

Entre rumeurs (baisse du titre de la Société Générale), et spéculateurs en mal de profits, les Bourses Mondiales affolent les États, et sèment la panique dans le Capitalisme Ultra Libéral qui est devenu le notre.

Depuis des semaines la Manipulation, bat son plein !

C’est sous un vocabulaire de Fin du Monde, et sous prétexte que « Tout va mal » que les Médias nous bombardent inlassablement de chiffres en chute libre, de catastrophe imminente, j’irai jusqu’à dire d’un tsunami Financier

Je ne suis pas une experte en économie, loin de là, mais je voudrai partager avec Vous un article d’une New letter que je reçois régulièrement, et qui par des mots simples, à notre portée, nous explique comment les Bourses du Monde entier veulent engendrer la « trouille » auprès du bon peuple que nous sommes, afin de le faire consentir à ce qui lui est présenté, non seulement comme inéluctable, mais de surcroît, comme raisonnable :

L’Inévitable hausse des impôts et taxes diverses,  associée à la réduction drastique des Prestations en tout genre.

Le texte se termine par une suggestion de réforme des Bourses Internationales à laquelle J’ADHÉRE sans chercher à savoir si c’est possible, tant la solution me semble évidente :

Voici ce que dit un des trois journalistes qui désirent rester dans l’anonymat et qui publient chacun leur tour dans : « La Lettre du Lundi », que j’ai déjà pris comme référence dans de nombreux billets traitant d’économie, d’éducation,  et de géopolitique.

 

« 80 % de trouille, 20 % de cupidité, tel est le dosage du « cocktail » auquel ont fonctionné les « marchés » cette semaine (8 au 12 août).  

Tout cela sonne faux. Faux car cette comédie de la « catastrophe que l’on évite de justesse » nous est maintenant servie ad nauseam, à intervalles de plus en plus brefs, comme un vieux plat réchauffé dont les convives ne veulent plus.
  
Faux car les «
 spéculateurs » que l’on nous jette en pâture comme boucs émissaires, mais sans jamais prononcer leur nom, sont avant tout les banques, dont l’activité « salles de marché » (c’est-à-dire casino boursier) est une source essentielle de leurs bénéfices.

Cette semaine, elles ont donc « joué » les unes contre les autres, sur le registre « je me porte mieux que ma voisine », reflétant ainsi le narcissisme et l’ego surdimensionné de leurs dirigeants respectifs.
  

Réformer la Bourse ?
  
Revenons aux concepts de base
 : dans la plupart des manuels d’économie, on apprend que la Bourse sert à « financer les entreprises ».
  
C’est évidemment une énorme blague
 : aujourd’hui, la principale fonction de la Bourse, c’est de faire de l’argent avec de l’argent, le lien avec l’économie réelle,  étant de plus en plus ténu, la fonction de financement des entreprises de plus en plus théorique.
  
Réformons donc la Bourse.

Non via des mesurettes du type interdiction des ventes à découvert mais, si l’on nous permet d’utiliser un parallèle audacieux entre le profane et le sacré, à l’image de ce qu’a fait Luther avec la foi catholique.
  
Pour réformer le catholicisme, Luther ne s’est pas contenté de demi-mesures
 : il a tout mis par-dessus bord, à l’exception de ce qu’il considérait comme l’essentiel, la Bible. Tout le reste, c’est-à-dire le Pape, la hiérarchie de l’Église, les sacrements, les saints, les indulgences, la virginité de Marie… bref toute la « superstructure » du culte, est passé à la trappe.
  
Le parallèle avec la Bourse
 ?

Si celle-ci est censée financer les entreprises, cela implique :

• De ne pouvoir acheter des actions d’une entreprise qu’en les réglant cash, immédiatement, pour la totalité du montant investi ;

• De devoir conserver ces actions un minimum de deux ou trois ans.

Si l’on prend la décision de financer une entreprise, ce n’est pas pour s’en retirer quelques heures ou quelques jours plus tard, n’est-ce pas ?

C’est que l’on croît sérieusement en ses possibilités de développement à moyen et long terme et que l’on inscrit cet investissement dans cette perspective. »

Tout le reste doit être purement et simplement interdit.
  
C’est tout. D’une simplicité biblique, pourrait-on dire. Revenir aux fondamentaux. Se concentrer sur l’essentiel.
  
La Banque et la Bourse redeviendront alors ce qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être
 :

Des activités ennuyeuses et sans grand relief, dont la croissance reflète celle de l’économie réelle.

Faute de pouvoir s’investir dans le mécano financier, les « énergies » (notamment celles des cerveaux les plus brillants) seront à nouveau orientées vers l’innovation technologique, la production…

Tout simplement le monde réel.


Pour la vidéo j’avais le choix : soit une cacophonie incroyable lors d’une séance boursière, soit essayer de vous soutirer un sourire avec La Bourse vue par « les Nuls », j’ai choisi la dernière 

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