La bourgeoisie Française quitte le navire

 Le processus amorcé il y a déjà plusieurs mois déjà, se voit renforcé par les dernières déclarations de Monsieur François Hollande, qui, à vouloir taxer si fortement les gros salaires, provoque  une panique générale dans le clan des bourgeois. Comme les « rats » d’un navire en péril, ils cherchent un pays d’accueil pour y emmagasiner leur fortune et échapper au fisc. Les demandes d’immigration, affluent en Belgique et en suisse. Au diable l’esprit communautaire, aux oubliettes le patriotisme, mieux vaut l’exil que de partager une fortune exagérée avec un peuple qui se meurt. Bien sur il y a des exceptions comme par exemple « Porsche France » qui plutôt que de délocaliser vers un pays à fiscalité réduite, préfère pour la troisième année consécutive donner une prime plus que généreuse à l’ensemble de ses 8500 employés qui toucheront chacun 7600 euros cash..


 La France ne rejette pas ses riches et admet dans son ensemble des différences de classe. Personne n’est contre le fait qu’une communauté gagne plus que correctement sa vie, pourvu qu’elle en tire elle aussi un bénéfice et qu’elle puisse vivre de façon correct sans avoir peur du lendemain. Comment un  travailleur, peut il accepter de se priver de tout alors que d’autres affichent des salaires à faire pleurer un banquier.

Si demain,  la France laisse partir ses entrepreneurs, ses PDG, ses industries, en sera-t-elle enrichie ? Les gens fortunés sont nécessaires pour faire tourner une industrie du luxe qui emploie tout de même beaucoup de français et comme on le dit : « il faut de tout pour faire un monde ». Le travailleur à besoin du patron qui crée les emplois, le patron à besoin des ouvriers pour faire tourner ses entreprises mais pour écouler ses produits, une industrie a besoin de personnes ayant un « pouvoir d’achat ». Tout ceci est une chaine, ou tous sont des maillons. Vous enlevez un maillon et la chaine est rompue. Nous pensons donc qu’il est nécessaire de baisser les très hauts revenus pour relever un  «  smic » devenu trop bas. Il faut empêcher un exode massif des capitaux, pour la plupart produits par la classe ouvrière, capitalisons les entreprises qui voudraient s’expatrier vers un paradis fiscal et donnons des parts de capital aux employés, pour leur permettre de bénéficier d’un revenu directement lié aux bénéfices de l’entreprise. Taxons très fortement le transfert de capitaux personnels vers l’étranger et ensemble, toutes classes confondues, redressons une France qui se disloque industriellement   Tout ceci pourrait tenir dans un programme électoral mais n’est surement que pure utopie d’un Français moyen