La 5ème vague est un film de J Blakeson, sorti le 27 janvier 2016 et tiré du roman éponyme de Rick Yancey dont le troisième tome ne devrait par tardé à être dévoilé au grand public. Ce long-métrage est l’un des premiers, tant attendus, à sortir dans nos salles françaises et renouvelle le genre extra-terrestre en essayant d’atteindre les succès « à la mode » de Hunger Games, Divergente ou encore Labyrinthe. D’ailleurs, cet argument se précise dans les publicités qu’ils mettent avant le commencement du film ; la phrase suivante était inscrite à l’écran : « La 5ème vague pourrait détrôner Hunger Games » ! Mais bon, revenons plus en détail sur ce film qui, selon moi, a vraiment du potentiel.


Tout d’abord, le concept de « vagues » est vraiment très intéressant et très bien amené. Cela change des différentes invasions répétitives qu’on a déjà pu voir avec Mars attack de Tim Burton sorti le 26 février 1997 ou encore Independance Day le 2 octobre 1996 par Roland Emmerich. Ici, le scénario est plutôt basique : (une invasion extraterrestre) mais c’est justement l’originalité de ces vagues qui excite le spectateur, encore plus que l’impatience de voir « les Autres ».


La durée du métrage se respecte : 1 h 57. Le spectateur n’a pas les yeux collés à sa montre car on peut clairement dire que le film met le paquet d’entrée de jeu. En effet, pendant une bonne demi-heure, J Blakeson a décidé de nous montrer les dégâts qu’ont causés les quatre premières vagues sur notre planète, rendant plus efficace l’immersion du spectateur dans ce monde post-apocalyptique.


Avec un budget élevé de 38 millions de dollars, les catastrophes naturelles présentes dans le film sont très impressionnantes et les effets spéciaux contribuent au succès du film. Celles-ci nous rappellent presque les images de 2012 ou encore de Le jour d’après. Au début, l’ambiance du film nous rappelle celle de la série The Walking Dead avec les camps de réfugiés et l’aspect survie que nous suivons avec la protagoniste incarnée par la célèbre actrice Chloë Grace Moretz, également connu pour son succès dans le film Kick Ass 2. A ce moment-là, on sent bien que sa vie ne tient qu’à un fil et que la menace est partout.


Pour finir, voir des extra-terrestres avec des armes lourdes et une apparence humanoïde nous rappelle également la série V. Voilà en quoi ce film est très intéressant. On peut facilement l’assimiler à une multitude d’autres long-métrages et l’apprécier à sa juste valeur. Le succès escompté par les producteurs le rapprocherait des sagas SF pour ados ; sans oublier qu’il s’agit du premier film d’une trilogie. De plus, l’intelligence visible des « Autres » et leur rapprochement avec les humains les rendent vraiment dangereux et nous font même éprouver de la culpabilité.  


Selon moi, le seul défaut de cette œuvre cinématographique est son aspect romantique. Les scènes de ce genre sont trop nombreuses pour un film post-apocalyptique et cela plombe l’ambiance alors que le potentiel à exploiter se trouve justement dans cet aspect-là.