De la démission comme méthode de gouvernance : les limites du système Killy …
Jean-Claude Killy (triple médaillé au JO d’hiver de 68) fait-il de la démission une méthode de gestion des grands rendez-vous des épreuves de sports d’hiver ? Il vient de quitter avec fracas le Comité d’organisation des Championnats du monde que Val d’Isère doit organiser en 2009 – épreuve que les Avalins ont obtenue grâce à son entregents et son prestige international de grand champion ; cela pour réveiller les consciences endormies de responsables locaux qui ont trop tendance à donner du temps au temps, alors que l’organisation de ces épreuves est aussi une course de vitesse : des programmes complexes, des enjeux financiers élevés, des plannings tendus, tout cela exclut l’amateurisme d’antan.
Et ce n’est pas la première fois que Jean-Claude Killy claque la porte d’un Comité, puisqu’il l’avait fait lors de l’organisation des JO d’Albertville de 92 pour ramener aux Ménuires l’organisation du Slalom spécial homme – épreuve de clôture des Jeux -, après que des membres distraits du Comité d’organisation l’ait retirée malencontreusement à cette Station. Soyons certains que la réaction de Val d’Isère sera aujourd’hui à la hauteur de ce qu’elle fut naguère aux Ménuires. Jean-Claude Killy ne démissionne pas pour rien !
Commentaire codicillaire : la démission du Politique n’a pas le même impact : ainsi au PS, par exemple, les démissions des éléphants ne provoquent pas les tsunamis annoncés, simplement des ronds dans l’eau comme une pierre dans la Seine.
Pourquoi Jean-Claude Killy a démissionné ainsi ?
CLEMENCEAU
Les ronds dans l’eau ne sont rien en comparaison de ceux du Clémenceau dans l’océan indien, avec MAM !!!
Elle a failli gagner aux jeux olympiques, à Brest ; Tonnerre de Brest !!!!