Le milieu du tennis belge doit se sentir bien orphelin. Après la retraite sportive de Kim Clijsters, voila que Justine Hénin met un terme à sa carrière, et cela à dix jours de Roland-Garros, son tournoi fétiche.

Les journaux belges avaient devancé l'annonce de Justine Hénin, et dès ce matin, l'information se propageait. Une grande championne, qui fétera ses 26 printemps, le premier juin.

339731-1784228-317-238.jpgUn palmarés exceptionnel, 41 titres en simple, dont six du Grand Chelem. Paris inspirait Justine, qui remporta Roland-Garros à quatre reprises. Seul Wimbledon échappe à la joueuse belge.

Un début de saison cahotique, un vedettariat qui pesait sur ses épaules, mais apparement une décision murie, qui n'a pas été prise sur un coup de tête. D'ailleurs lors de l'annonce officielle, Justine lâchait :

"C'est la fin d'une belle aventure mais j'y pensais depuis longtemps. C'est une page qui se tourne. Je ne ressens pas de tristesse, plutôt un soulagement."

Professionnelle depuis 1999, Justine Hénin a conquis le coeur de la capitale. Sa ténacité, son envie de vaincre, ne lachant que rarement le cours d'un set ou d'un match. La numéro un mondiale part au sommet de son art, avec la conscience d'un parcours sportif exemplaire. Plusieurs fois diminuée par des blessures, Justine est toujours parvenue à revenir à son niveau, en donnant même l'impression d'avoir encore accompli des progrés.

L'annonce parait surprenante, à quelques jours de Roland-Garros, un tournoi qui tenait chère au coeur de la joueuse. Justine a préféré partir dans un quasi-anonymat, renoncant certainement à une standing ovation à Paris. le public parisien s'aurait fait une joie de saluer la grande championne, à sa juste valeur.

Certainement un peu de pudeur, une forme physique bien loin de son meilleur niveau.

Place à une nouvelle vie, loin des courts de tennis et de ses obligations. D'ailleurs dans les semaines à venir, je ne serai pas surpris, qu'Amélie Mauresmo suive le même chemin.

Au revoir Justine et merci pour cette belle carrière, cette volonté farouche de vouloir s'imposer. Bravo et chapeau bas !