Justice à géométrie variable

 

Amalgame ou justice à géométrie variable ?

 

 

Le même jour, selon divers medias, se sont télescopées des actualités qui donnent à réfléchir.

 

A Grenoble, après l’appel du parquet, les trois juges ont confirmé la liberté conditionnelle du présumé complice du braquage du Casino d’Uriage. La police, le Ministre de l’Intérieur et jusqu’à Sarkozy avaient dénoncé l’avis du juge des libertés. Ils ont bonne mine. La justice continue-t-elle à mépriser le boulot des flics ? Ou s’efforce-t-elle de ne pas tenir compte de la com électoraliste régnante ?

 

        A Draguignan, l’avocat général demande la relaxe d’un gendarme qui a cru faire son devoir en tuant de 7 balles un gitan qui était menotté et tentait de s’échapper de la gendarmerie. Il existait des moyens de le rattraper, celui-là était le plus radical. Le mélange de gitan, gendarme, « légitime défense » risque d’être détonnant si le verdict suit la demande de l’avocat général. A l’instant où j’écris, il vient d’être acquitté.

        La peau d’un gitan ne mérite donc pas plus ?

 

        Enfin, nous avons appris sur 2 pages de journal, les générosités de la police avec le fils de 16 ans du DGPN. Etat alcoolique, injures et menaces à la force publique. Et silence sur toute la ligne. Pas la moindre sanction. C’est l’apanage des fils de… On a déjà vu la promotion de fils Jean. Selon que vous serez etc… voir La Fontaine.

        Cela fait en un même jour, beaucoup de questions, beaucoup de contradictions et peu de chances d’avoir des idées claires sur les rapports police-justice et sur la justice elle-même.

 

        Et pendant ce temps, le processus de Paix vient de nouveau mourir au Proche-Orient avec la fin du moratoire de la colonisation de la Cisjordanie… C’est grave.

Une réflexion sur « Justice à géométrie variable »

  1. Quid du papy Galiener ?
    C’est tout de même important Monsieur Monnet ….
    En prison pour avoir défendu ses biens et peut-être sa vie.
    Il y a tant de petits vieux qui se font agresser et torturer à mort.
    La justice en France marche sur la tête.

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