Depuis que Stéphane Durand-Souffland, avec en appui Olivia Dufour, avaient enterré Jérôme Kerviel, il semblait improbable que la réputation de la direction de la Société Générale soit de nouveau mise en cause.
Oui, mais un trader-négociateur-arbitrageur, Olivier Z., a bizarrement dédaigné de débattre avec ce lirico spinto et cette alto bouffe de la chronique judiciaire pour se confier à la journaliste économique Martine Orange, de Mediapart.
Extrait : « Je ne comprends pas que la défense de la Société générale ait pu être acceptée comme cela… ».
La SocGen a pourtant reçu l’onction du chroniqueur du Figaro, ex-président de l’association des journalistes proches de la basoche, et de l’influente blogueuse de Marianne et de La Plume d’Aliocha…
Depuis qu’un singulier courrier de lecteur m’était parvenu et que, pour en faire état, j’avais évoqué le terme de « poulet » (sens restreint autant qu’étendu : lettre), et qu’il me fut répliqué par l’intéressé qu’il n’était ni « flic », ni « indic », je me méfie un tantinet. Non que je redoute qu’Olivia Dufour ignorerait qu’un, qu’une alto bouffe soit une, un contralto. J’épargne simplement à cette ancienne avocate la tentation de le feindre.
Dans l’univers de la basoche, le plus souvent, l’exception confirme la règle. C’est le procureur ou le magistrat instructeur qui détonne, qui sera sanctionné ou dont la carrière sera réellement freinée (ce qui est rarement le cas pour les magistrats détonnant un peu trop en se rangeant du côté du manche, lequel peut changer, et décélérer, mais rarement freiner : on le constate avec un certain Philippe Courroye).
Sphinx, pharaons et cigares du barreau
Côté barreau, et chronique judiciaire (on ne dit pas un chroniqueur courtisan, une chroniqueuse courtisane, mais cela prêterait parfois moins à confusion), ce que Stéphan P. (ou P…au) en décrit dans Festin de haines (Comexpo2a éd.) se vérifie souvent : « cette demi-caste de Cicéron ratés, dont le rôle n’est pas de représenter leur client mais de servir de porte-voix à une magistrature à ne pas froisser. ». C’est certes partial, partiel, mais vaut d’être consulté (gratuitement, en ligne, sur le site voué à l’ouvrage). Cela étant, les écarts hors barres parallèles sont plus nombreux en ces deux catégories : des membres des barreaux, de la presse, savent prendre le risque de perdre des informateurs, des appuis, et de se faire battre froid par des magistrates ou magistrats.
Entre chroniqueux (et « queuses ») et avocat·e·s, c’est un peu plus complexe : chacune et chacun sait que le descriptif de Stéphan P. s’applique ou s’appliquera, soit une « incroyable capacité à passer d’un extrême à l’autre, sans transition ni états d’âme. ». Tel avocat réservera la primeur de ses propos à telle consœur, tel·le journaliste courtisera un temps telle ou tel, mais, y compris au cours de la même affaire (les procès durent souvent longtemps), ou dès la prochaine, les cartes sont parfois vite rebattues…
Il n’y a guère eu que lors de l’interminable affaire Grégory-Villemin – mère et père – que les camps, les clans (autour, pour résumer, d’Europe nº 1 ou de RTL et avocats associés, voire représentants dits de l’ordre) se soient à ce point figés. Toutefois, Me H.-R. Garraud, qui me situait dans le bord adverse mais capable d’en démordre, de me décrire victime de formidables apparences pour négocier une totale volte-face, ne me taisait jamais l’essentiel. Il en était sans doute de même de ses confrères et consœurs adversaires à l’endroit de Laurence Lacour (Europe nº 1), l’anti-Bezzina (Marie-France & Jean-Michel).
Entre avocat·e·s et journalistes, parfois, on se les roule (pigistes et baveu·se·s/x débutant·e·s n’ont plus les moyens de s’offrir des paquets de 25 « cousues »), ou on tire, à présent sur les parvis, sur le même cigare au besoin. Rien ne pourrait vraiment nous fâcher durablement. Cela en dépit du fort antagonisme de nos déontologiques proclamées respectives.
Les plus frivoles heures…
Pourquoi évoquer l’affaire Dreyfus ? Parce que, en dépit de ce que pense, non des personnes, mais des écrits de Durand-Souffland et Dufour, alias Aliocha, je veux bien admettre que, chez les antidreyfusards, il se soit trouvé des personnes intègres, sincères, désintéressées. Nulle tentation de glisser ici quelque chose apparentée au ou relevant du topique des « plus sombres heures de notre histoire ».
Pourquoi Seznec ? En dépit de toute la sympathie qu’inspirent ses descendants, l’antipathie inverse ressentie à l’endroit de vecteurs de l’accusation (dont le Bonny honni), la culpabilité éventuelle de Guillaume Seznec – entière ou partielle – ne peut pas être absolument, irréfutablement, écartée.
N’ayant aucune perspective de cirer les pompes de qui compose les chambres de cassation ou la Cour de révision, saluant au contraire l’action de France Justice (pro-Seznec), tout en redoutant l’encombrement des tribunaux qu’elle implique, je prends l’exemple Seznec pour illustration du droit à l’erreur.
Rétrospectivement, dans l’affaire Maurice Joffo-Michel Dubec, j’estime avoir sans doute commis une erreur d’appréciation ; pour le reste, soit les autres affaires concernant l’expert Michel Dubec dont j’ai pu avoir connaissance, je reconnais que Stéphane Durand-Souffland, les témoins de moralité, &c., bénéficient comme tout le monde du droit à l’erreur, à l’approximation…
Rassurez-vous, cette introduction préliminaire ne comportera pas neuf points, tels les devoirs de droit du siècle dernier. Kerviel, donc…
Depuis que, fort étonnamment, Jean-Luc Mélenchon en a fait une victime davantage qu’un complice de culpabilité plus globale, on n’entendait plus guère parler de Jérôme Kerviel. Le billet d’Aliocha intitulé « Au Bar des Gamins » (la G cap est ici admissible), catégorie « Affaire Kerviel, Comment ça marche » (c bdc et un « cela » seraient mieux venus), a suscité 247 « autres » (que le mien) commentaires. Chaud ! Les invectives ont volé haut, les insinuations ont creusé plus profond que le fond…
Défense étique, chroniques éthiques ?
Le Kerviel – une catastrophe qui peut se reproduire…, d’Olivia(-Aliocha) Dufour (au moulin aussi de la défense et illustration d’un Jérôme Kerviel, qui n’est pas fondamentalement – litote – antipathique à son auteure ; et aux éds Eyrolles), démontre aussi que tendre à l’objectivité n’est pas un objectif insurmontable. Même en étalant son indéniable talent, comme s’y entend Aliocha, qui n’a pas à s’interdire ce que proscrirait une agencière « télégraphique ». Dufour, tout comme Durand-Souffland, qui ne fut pas président de l’Association de la presse judiciaire en dépit du bon sens – notamment de pairs exerçant dans des titres peu assimilables au Figaro –, ont considéré que la défense de Jérôme Kerviel a été quasiment assurée à contre-emploi. N’est pas Badinter qui aspire à le devenir. Encore un effort…
Cela se discute. David Koubbi disposait-il vraiment d’un autre choix ?
Toujours est-il que, oui, Oliver Z. conforte la position d’un Mélenchon, d’une Autain, d’un Bayou, du collectif Sauvons les riches, et ma modeste appréciation qui souhaiterait qu’un Kerviel soit condamné pour complicité active mais non en tant que seul instigateur et instrument d’une déroute épongée un temps par les contribuables. Je n’exclus pas non plus de me fourvoyer…
Martine Orange, de Mediapart, dans ses « Confessions d’un trader », rappelle l’édifiant cas La Baleine (JP Morgan-UK, pour résumer). Aussi que Marie-Noëlle Lienemann (sénatrice sénestro-socialiste) a repris publiquement, en chambre haute, les arguments de Martine Orange (dans « Kerviel : un cadeau fiscal de Lagarde a servi à payer les actionnaires » de la SocGen). Ceux, identiques, antérieurs à son élection, de François Hollande…
Tout cela relève du passé « sur lequel il n’est guère besoin de revenir » pour, selon M. Orange, Pierre Moscovici. De même, pour la SocGen, cela ne peut plus « se reproduire n’importe où, n’importe quand… » comme, naguère, l’estimait Dufour-Aliocha.
Le médialogue relèvera que le sieur dénommé Z., Olivier, ou de la Vega, D. (don), avait contacté Mediapart à l’été. Une profession qui vous dégoûte, on finit par la quitter (ou par exemple, se réfugier en agence, en presse pro très technique, mais pas n’importe où dans la médicale, s’il s’agit de journalisme). Il est fort possible que Mediapart n’ait pas désiré exploiter son témoignage trop vite, ou attendre qu’il s’étaye lorsque son témoin se soit mis hors d’atteinte, ne risquant plus de rétorsion. Ou attendre une actualité plus chaude, qui finissait par tarder.
« tout, tout va continuer… »
Or donc, selon la SocGen, les décalages entre positions (front & back), soit entre disponibilités théoriques et réelles diminuées des créances, sans doute sciemment dissimulés selon ses détracteurs, n’existeraient plus.
Il aurait été remédié à tout.
Il n’est plus question de préférer « encourager un système de double comptabilité ».
Perso, n’étant pas spécialiste, je ne vois pas pourquoi on aurait pris de tels risques alors que la situation actuelle, qui en est censément dénuée, assure pratiquement autant de gains qu’auparavant.
Soit les anciennes méthodes perdurent autrement, soit, vraiment, en vérité, en vérité, nous avions (avons ?) à faire avec des pervers, formés à rechercher la maximalisation du profit par tous les moyens, en n’excluant jamais les plus pernicieux.
Dans ce cas, comme la formation est restée la même… Ou alors, que l’on (ce que feront certainement Olivia Dufour, par ailleurs pigiste en services éco-financiers, et qui rédige et valide les « pages saumon » du Fig’), me démontre méticuleusement, exhaustivement, le contraire.
Kerviel, tout comme Olivier Z., fut-il placé dans l’imbroglio concerté en haut lieu, mais dissimulé à l’exécutant, qui vaut à un négociateur-arbitrageur de mettre trois jours, en tâtonnant (« en changeant une par une mes positions ») pour « comprendre où était le problème » ?
M. Orange remémore que la SocGen a été « dédouanée de toute responsabilité par la justice », ce qui a – du moins en se fiant aux dernières et non initiales apparences, forcément trompeuses – fort bien convenu à Aliocha et au service judiciaire du Figaro.
À la Société Générale, Kerviel était aussi célèbre que le fut Joe Dassin chantant La Bande à Bonnot (« À la Société Générale (…) la bande à Bonnot mit les voiles », et à présent, c’est Kerviel sous housse, hors les murs).
En connaisseur et praticien, Olivier Z. pointe l’évidence qui semble avoir échappé à la magistrature – entre autres – soit que « sur des activités standard (…), où la pression concurrentielle est très forte, les perspectives de profit sont extrêmement limitées (…) imaginer des profits importants sur ce marché, d’autant plus qu’il est de petite taille, est tout simplement irréaliste… ».
Avec des marges à la Kerviel, « on comprend mal pourquoi des intervenants ne s’installent pas à leur compte pour exploiter leur martingale. ». Si fait. Sauf à considérer que les risques soient énormes, colossaux, mais qu’une assurance professionnelle pourrait les couvrir sans qu’elle soit trop onéreuse ni plafonnée trop bas. L’assurance professionnelle de Jérôme Kerviel, n’étaient-ce point ses supérieurs ?
En fait, à présent, tout pourrait continuer car, pour se couvrir au maximum tout en incitant le bas de l’échelle et les niveaux intermédiaires à prendre des risques qu’ils devront seuls assumer, il a été conçu un système « d’empilement de mesures » impossibles à suivre. « L’important pour la hiérarchie est de se protéger ». Pas un bouton de guêtre ne manque sur le papier.
Rideau de fumée
Devant les magistrats, la Société Générale et ses conseils ont soutenu le contraire de ce que relève Olivier Z. : « le mandat de fait de Jérôme Kerviel était nécessairement autre que celui qui était présenté. ». Oserai-je une comparaison déraisonnable : le mandat de fait des journalistes, grands reporters, chroniqueuses, envoyées spéciales, n’est-il pas nécessairement autre que ce que l’on enseigne dans les écoles de journalisme, devenues plus ou moins des écoles de commerce (j’enseignais dans une école de journalisme filiale d’un institut de formation commerciale) ? J’exclus les agencières et agenciers ou, en tout cas, celles et ceux de mon époque (1970-1995 pour la presse dite « dure » d’infos génées – et non gênées).
La défense Potemkine de la SocGen a-t-elle tant abusé les magistrat·e·s ? La chronique judiciaire peu soucieuse de se fâcher avec la magistrature ? Je n’en sais rien : je n’ai pas lu les comptes-rendus des filiales journalistiques du Crédit mutuel, je ne vais pas débiner des rubricardes et rubricards sans raison pour les besoins d’une farfelue démonstration.
En d’autres services, hors Paris et hors warrants, de la SocGen, un dépassement ridiculement bas de 10 000 malheureux euros entraînait l’exigence de justifications. Sauf pour… Kerviel. Avec une marge de vingt-cinq millions de fois supérieure, une vraie poutre de vaisseau amiral comparée à la paille de la grenadine à l’eau d’Olivier Z. Lequel intégrera la proximité du service Delta One de Kerviel en 2009.
Un service qui roulait même tout autant clients qu’autres départements de cette seconde ou troisième des Trois Vieilles du boulevard Haussmann et alentours.
Olivier Z. a donc constaté de l’intérieur que « toute la hiérarchie a été arrosée » pour ne pas tousser en érigeant le rideau de fumée devant lequel fut seul poussé Kerviel.
Sous les applaudissements de Dufour et Durand-Souffland, pourtant eux-aussi imposables (certes un peu moins que d’autres grâce à une déduction fiscale professionnelle), l’ensemble des contribuables a été condamné à prendre en charge la CMU de l’assisté Kerviel avant de devoir assurer les frais de ses gîte et couvert en détention.
Si Mediapart a conservé ce témoignage de Z(orro, et non ozo) sous le boisseau et nous le déterre ce jour, c’est que Jérôme Kerviel a été convié à s’exprimer devant la commission sénatoriale d’enquête sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion des capitaux. Traduisez : sur l’implication active des banques approuvées par la Banque de France, pas du tout à son insu (lire Denis Robert ou l’un des deux Peillon) dans l’évasion fiscale.
Vaste programme qui suscitera des levées de rideaux de bambou, de béton, d’acier, de titane, de barrages ornés de boucliers. L’audition s’est faite à huis clos devant François Pillet (UMP), Nathalie Goulet (UDI), et des membres de la majorité présidentielle : Éric Bocquet, Jacques Chiron, Yvon Collin… et Corinne Bouchoux (EELV), qui rencardera ou non discrètement Marie-Noëlle Lienemann.
Les Stavisky et Tapie fréquentables
Éric Zemmour, selon un blogueur le Jacob Genn de l’Audimat-Treblinka, toujours du bon côté du manche, a qualifié Kerviel d’Arsène Lupin du CAC40.
Avant d’être président de Boursorama (filiale SocGen), Hugues Le Bret fut journaliste. Il a publié La Semaine où Jérôme Kerviel a failli faire sauter le système financier, il vient de publier une sorte de programme romancé, NoBank (Les Arènes éd. de même).
Certaines, certains, restent à jamais journalistes, voire, comme Hugues Le Bret, le redeviennent. D’autres, rétribués de longue date en tant que journalistes, ne le deviendront jamais, voire ne l’ont jamais été, c’est ainsi. Je ne vise absolument pas là telle ou tel (mentionnés supra) et vous ne m’en voudrez pas de taire une assez longue liste de noms…
Mais vous savez sans doute en reconnaître d’autres encore : les plateaux télévisuels en abondent, ce sont les babas les plus mouillés de rhum, les financiers les plus bourrés d’amendes, les mille-feuilles les plus dégoulinants de mauvaise foi de la gent journalistique.
Tout comme Tapie fut omniprésent. Avec la complicité active ou contrainte de nombre de journalistes, tous supports confondus ou presque.
Tirer sur un Kerviel, c’est peut-être bien, mais prématuré : Tapie, en revanche, est mûr… Et sans Hersant pour le couvrir, même dans les colonnes de Nice-Matin.
Tirer sur la SocGen vous rend pratiquement partout tricard, en particulier dans les titres de presse détenus par le Crédit mutuel. Lequel se cantonne à présent aux régions et provinces. Mais demain ? Mener carrière, c’est prévoir.
Léger conseil gracieux, dispensant de verser des honoraires : mieux vaut continuer à tirer sur Kerviel. Mediapart ne peut repousser les murs pour accueillir tout le monde… Quoi qu’il arrive, se ranger du côté de la SocGen vous assurera un honorariat bien gras.
À moins qu’on lise un jour « le 4 juillet 2013, dans un café du xe ar. (…), le co-président du Parti de gauche (…) [et] Jérôme Kerviel ont déclenché le mouvement de résistance qui allait entraîner l’explosion de la finance mondiale… ». Attendez-vous à savoir… Voyez, relisez, je vous l’avais bien dit, pourra soutenir Aliocha… Comme pourrait l’écrire Sinet en sa zone ou dans Siné Mensuel, « elle ira loin, cette petite… ».
Celle qui relève « l’imbrication entre justice et médias (…) pour le meilleur, et pour le pire » mérite attention et estime ; avoir eu la main – me semble-t-il, sous réserve – malheureuse, en cueillant ainsi Kerviel au Bar des Gamins pour son spicilège, ne saurait être durablement blâmé. Prévoyant, car l’erreur d’appréciation journalistique guette à chaque coin de rue ou recoin de prétoire, j’en appelle par avance à son indulgence.
Et puis… Ne pas avoir (déjà) remporté le Prix Orange, ce n’est pas grave ; ne jamais s’exposer à récolter le Trophée Citron, c’est encore mieux !
Tout le monde est en droit de se demander si le QI de la « dream team » de la Générale (comme on disait « d’mon temps ») n’est pas plus proche de celui de l’huître plutôt que voisin de celui du serin. N’avoir rien vu, rien entendu, rien senti (subodoré), rien dit et même rien touché du doigt, pour moi nous avons là la preuve absolue d’un miracle – et s’il vous plait sans qu’aucun des intervenants de la dite hiérarchie ne soit allé à Lourdes ! (et encore moins à Canossa puisque plus personne parmi les « collègues » de Kerviel n’est resté dans le parages, tout au contraire !)
Excellent volatile gallinacé, Jef, ça mérite le qualificatif d’oie !
Merci de cette appréciation, Zélectron.
Cette histoire d’affaire Kerviel, c’est des deux côtés, du [i]story telling[/i].
On peut d’ailleurs se demander si, comme dans le cas de l’industrie du tabac, cela ne s’est pas développé autour de certaines « bonnes » tables.
Et bien évidemment, dans ce cas, le jeu était inégal.
Maiz, bon, effectivement, l’avocat de Kerviel (enfin, le dernier en date) a peut-être mal joué sa partition. D’où diverses réactions de commentateurs patentés, genre Thierry Roland et son acolyte, des prétoires.
P.-S. – volatile étant n. m., j’ai enlevé une [i]e[/i] à ton/ta gallinacé(e).
Journalistes et avocats cireurs de pompes d’une magistrature corrompue jusqu’à la moelle… pour renvois d’ascenseur ? Mais, mais… ce n’est toujours que corruption…
Malheureux justiciable qui en fait les frais…
C’est bien ce qu’il constate à ses dépens.
Au fait, quel est l’intérêt, pour des journalistes qui se prétendent honnêtes (mais je n’en connais pas un seul qui se présente comme malhonnête…) de violer indéfiniment des victimes de ce système de corruption généralisée ?