Celui qui a survécu à plus de 650 tentatives d’assassinats célèbre, en ce 13 août 2009, ses 83 ans. Ses ennemis sont toujours là aux aguets pour le diaboliser et le discréditer devant l’opinion publique mondiale. Ils ont beau jeu puisqu’ils contrôlent l’ensemble des grands médias et qu’ils ont à leur service les meilleurs spécialistes pour pareille mission. Néanmoins, le succès escompté d’une telle tricherie n’arrive pas à s’imposer à tout le monde.

Son expérience, son talent de grand stratège, sa sagesse lui attirent de nombreux chefs d’État qui vont y chercher conseil. Son exemple fait l’admiration de millions de personnes dans le monde, surtout des plus déshérités et laissés pour compte. Par ses commentaires et reflexions que ses ennemis se gardent bien de publier, c’est l’homme profondément engagé qui se laisse découvrir dans ce qu’il a de meilleur.

En dépit de la grave maladie dont il a été victime et de la délicate intervention chirurgicale à laquelle il a été soumis, en 2006, il demeure toujours très actif. Au tout début de sa convalescence, il a mis la dernière main à la révision du livre "Cent Heures avec Fidel" , publié par le Rédacteur en chef du journal Le Monde diplomatique, Ignacio Ramonet. Ses commentaires et réflexions jettent un éclairage particulier sur l’actualité tout en mettant en évidence des questions fondamentales comme celles de l’environnement et de la création d’un nouvel ordre mondial, fondé sur la justice et le respect des peuples. Il reçoit, en dépit de son état de santé, de nombreux chefs d’État qui souhaitent échanger avec lui. Ce fut le cas, entre autres, des Présidents du Brésil, du Venezuela, de l’Équateur, du Paraguay, de la Bolivie, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua ainsi que des Présidentes du Chili et de l’Argentine. Beaucoup d’autres chefs d’État des Antilles et de l’Afrique ont également été reçus. Le Président de l’Assemblée générale des Nations unies, Miguel d’Escoto, qui connaît bien cet homme, déclarait tout récemment à son sujet:

" Nous vivons le meilleur moment de l’histoire d’Amérique latine, un moment durant lequel le rêve de Bolivar, de Morazán et de Martí ne sont plus un simple rêve, mais s’est transformé en un projet réalisable dans lequel nous pouvons nous engager. Pourquoi ce moment-ci? Je crois que nous sommes en train de voir les fruits de l’exemple et de la lutte de Fidel, diabolisé par l’Occident pour avoir prêché la solidarité. Fidel ne l’a pas seulement prêchée, il a prêché par l’exemple. Pour moi, et cela je le dis aux Nations unies, il est le héros mondial de la solidarité"


En 1953, lors du fameux procès où Fidel assumait sa propre défense, il avait terminé son plaidoyer en disant << L’Histoire m’absoudra
>>. Aujourd’hui nous pourrions dire : << L’Histoire me donnera raison >>. C’est que le voile couvrant les tricheries tombe tout comme celui couvrant la lutte pour les vrais causes que sont la justice, le respect des peuples, la solidarité humaine. Le monde voit et comprend mieux ce qui se passe. De nouveaux leaders ont pris la relève, poursuivant ce combat pour un monde plus humain et solidaire. Leur lutte demeure tout aussi ardue que celle menée par Fidel, ses compagnons de combat et le peuple cubain. C’est que les oligarchies et ceux qui les soutiennent se résistent à une Humanité qui va au-delà de leurs propres frontières et de leurs propres intérêts. C’est ce qui se passe au Honduras, au Venezuela, en Équateur, en Bolivie, au Nicaragua et d’une certaine façon aux États-Unis où les bonnes intentions d’Obama sont durement mises à l’épreuve des intérêts corporatifs dont le pouvoir est immense.