Il ne se passe pas un mois sans que des journalistes ne soient pris à partie, blessés, enlevés, maltraités, ou torturés dans l’exercice de leur « Métier » Ces passionnés, hommes et femmes risquent tous les jours leur vie pour nous fournir leur témoignage et leurs images sur les conflits armés qui endeuillent notre planète.

Les correspondants de guerre ont toujours existé. Leur courage et leur professionnalisme permettent au monde d’être informé et de constituer des archives pour les générations futures


 Aujourd’hui, cinq personnes courageuses, ont payés un lourd tribut au métier qu’ils se sont choisis. Au cœur du conflit civil qui ensanglante la Syrie quelques journalistes vont et viennent au milieu des bombardements de l’armée syrienne. 

 «  Marie Colvin » du « Sunday Time » et le photographe de guerre « Remi Ochlik » n’en sortiront pas vivant. « Edith Bouvier », fémur cassé, attend d’être évacuée vers le Liban avec son amis photographe « William Daniels ». Le contact avec ces deux journaliste à été rompu et nous craignons que leurs vies soient menacées, ou qu’un enlèvement retarde ou empêche de procurer des soins indispensables à "Edith Bouvier

Son collègue et amis, "Paul Conroy" à quand à lui réussi à sortir de Syrie par une frontière clandestine avec le Liban et ne porte aucun commentaires qui pourraient provoquer ou compliquer l’évacuation de ses deux collègues Français. 

La confusion qui règne sur le territoire «Syrien » ne permet pas encore d’affirmer que nos deux journalistes sont en sécurité, d’autant que des témoignages affirmeraient qu’ils sont encore bloqués en Syrie, où le croissant rouge essaie de mettre en place un couloir humanitaire pour évacuer les blessés. La tache est extrêmement compliquée quand on sait que le croissant rouge pourrait être en relation très étroite avec le gouvernement "de Bachar al Assad"

La Syrie compte à ce jour plus de 7500 morts pour la plupart civils et ne faisant pas forcément parti du mouvement révolutionnaire qui agite la Syrie. La France par la voix d’Alain Jupé, ministre des affaires étrangères, à fait appel au conseil de sécurité pour trouver une résolution destinée à stopper les exactions dans ce pays. nous sommes en mesure aujourd’hui de craindre les représailles du gouvernement de "Bachar al Assad", par des moyens barbare, comme des prises d’otages ou des exécutions de ressortissants étrangers, mais aussi par une montée en puissance des massacres sur la population civile pour éradiquer la révolte plus rapidement. Tout ceci, bien entendu, sans témoins gênant, comme les journaliste de guerre, qui relatent de façon impartiale, les évènements qui marquent ce pays et à qui nous "tirons notre chapeau". La Syrie à conscience qu’elle ne pourra, éternellement,  être protégée, par la Russie et la chine, face à une coalition internationale de plus en plus indignée et espérons donc, une issue rapide et durable à ce conflit.