J’étais encore sur mon ordinateur dans le but de prendre des informations ici et là vers 17 heures GMT. J’étais sur le site de Reuters et j’apprenais la mort du président ghanéen John Atta Mills. Ce fut un choc pour moi ! John Atta Mills était une personne qui incarnait la démocratie et l’espoir en Afrique. Je suis encore plus touché car je me sentais assez proche de ce président car je suis allé au Ghana en Décembre 2008 au moment où se déroulait le premier tour des élections. J’ai pu faire quelques photos de lui et il était un modèle pour ma sœur qui est en étude de droit.
La peur du chaos à sa mort
Une fois la mort du président annoncée, j’ai eu très peur que ça soit la porte ouverte pour un chaos total. Heureusement que le Ghana est une nation qui se distingue des autres nations africaines. Ce pays a compris et bien compris ! La transition s’est passée sans encombre, l’on voit bien le degré de maturité des personnalités de ce pays. Je suis bien content que le Ghana donne à nouveau une leçon de démocratie à l’Afrique en particulier et au monde entier en général. Le seul hic pour ma part c’est qu’il a laissé un partie largement divisé à sa mort. J’espère qu’ils finiront par se réconcilier afin de pouvoir remporter à nouveau les élections présidentielles.
Le vice-président prend le gouvernail et rassure
Quelques heures après l’annonce de la disparition de John Atta Mills, le vice président prêta serment. Il est désormais le nouveau président de la république du Ghana. Il a tout de suite rassuré de sauvegarder la stabilité de ce pays devenu producteur de pétrole sous John ATTA Mills. Mais actuellement, tous les habitants, comme mon amie Nana Ama depuis le centre d’Accra, pleurent l’homme intègre, le président du Ghana John Atta Mills. De là où tu es, tu peux dormir tranquille car tes fils ont bien appris auprès de toi. Adieu président !