C’est la phrase qu’aurait pu prononcé J Rogge en s’adressant au peuple Chinois dans son ensemble et ce dès 2001. Aujourd’hui il pourrait la dire à souhait au peuple Tibétain ; mais déjà en 2001 la situation de celui-ci n’était pas vraiment enviable. Depuis 2001 la situation du peuple Tibétain ne s’est pas améliorée. De là à dire qu’elle s’est détériorée il y a une marge …la situation était tellement mauvaise à cette époque qu’une non amélioration de la situation parait déjà énorme en terme de persécution et de non respect des droits de l’Homme
C’est la phrase qu’aurait pu prononcé J Rogge en s’adressant au peuple Chinois dans son ensemble et ce dès 2001. Aujourd’hui il pourrait la dire à souhait au peuple Tibétain ; mais déjà en 2001 la situation de celui-ci n’était pas vraiment enviable. Depuis 2001 la situation du peuple Tibétain ne s’est pas améliorée. De là à dire qu’elle s’est détériorée il y a une marge …la situation était tellement mauvaise à cette époque qu’une non amélioration de la situation parait déjà énorme en terme de persécution et de non respect des droits de l’Homme

j’ai été offusqué par la prise de position de notre secrétaire d’Etat au sport dans l’émission Bernard Laporte dans l’émission Mots Croisés devant les arguments avancés par Romain Mesnil ! Ce dernier faisait remarquer qu’il ne pouvait rester insensible à ce qu’il se passait en Chine. Non pas tant du fait des événements politiques qui ont lieu au Tibet et qui ne datent pas d’hier mais tout simplement parce que la Chine actuellement ne respecte pas l’Esprit Olympique et plus particulièrement la Charte Olympique !

Ce faisant Romain Mesnil proposait en tant que sportif d’arborer durant toute la manifestation des jeux, un brassard. Encore une fois non pas pour désapprouver le régime chinois sur place, même si c’est son cas, mais tout simplement pour rappeler les valeurs de l’Olympisme ! Durand tout le débat le secrétaire d’Etat n’a eu de cesse de lui rappeler que s’il voulait manifester quoique soit il pouvait le faire au cours des entretiens qu’il accorderait à la presse durant les J.O !

Ceci est une aberration puisque les sportifs n’ont pas le droit de critiquer en quoi que se soit le pays organisateur, de plus ils sont tenus à un devoir de réserve durant les entretiens officiels ! S’ils veulent s’exprimer et dire ce qu’ils ont sur le cœur c’est en dehors du stade ! Le débat hier a montré les limites du CIO lorsque celui-ci, comme tout organisme, n’est intéressé que par l’argent ! Certes le CIO n’est pas le seul organisme a fonctionné de la sorte et la chine n’est pas le premier exemple. Mais faisons tout pour que ce soit le dernier et reconnaissons sans nous voiler la face que politique et sport sont mêlés ! Car quand les organisateurs sportifs le souhaitent ils arrivent à faire en sorte que le sport est un pouvoir politique.

La meilleure preuve a longtemps été donnée durant ces trente dernières années par le monde de l’ovalie où dans une même équipe se sont retrouvés des Irlandais protestants et catholiques alors que le conflit faisait rage sur l’ile. En 2001 quand furent attribués les jeux à Pékin M Juan Antonio Samaranch en invoquait l'argument selon lequel les Jeux olympiques pourraient changer une ville 'ou même un pays'. (…) Seulement un mois après l'attribution, Jacques Rogge, son successeur et actuel président du CIO, expliquait que son organisation n'était pas le 'chien de garde' du respect des droits de l'homme en Chine." Il fallait alors dès 2001 changer de pays organisateur ou que M Rogge démissionne s’il ne peut assumer la responsabilité que lui confère la charge de président du CIO

A l'époque on se moquait beaucoup de Ségolène Royal quand elle proposait le boycot des JO de Pékin. C'était durant la campagne présidentielle…il était encore temps de le faire. Peût être M Laporte reconnaitre t-il cet êtat de fait…j'en doute ! Quelques principes que doit faire respecter M Rogge ! LA CHARTE OLYMPIQUE Principes fondamentaux de l’Olympisme

1. L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.

2. Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’homme en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine.

3. Le Mouvement olympique est l’action concertée, organisée, universelle et permanente, exercée sous l’autorité suprême du CIO, de tous les individus et entités inspirés par les valeurs de l’Olympisme. Elle s’étend aux cinq continents. Elle atteint son point culminant lors du rassemblement des athlètes du monde au grand festival du sport que sont les Jeux Olympiques. Son symbole est constitué de cinq anneaux entrelacés.

4. La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. L’organisation, l’administration et la gestion du sport doivent être contrôlées par des organisations sportives indépendantes.

5. Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique.

6. L’appartenance au Mouvement olympique exige le respect de la Charte olympique et la reconnaissance par le CIO. 2. En cas de non-respect de la Charte olympique ou d’autres réglementations ou instructions du CIO, ou en cas de violation des obligations contractées par le CNO, le COJO ou la ville hôte, le CIO est en droit de retirer, en tout temps et avec effet immédiat, l’organisation des Jeux Olympiques à la ville hôte, au COJO et au CNO, sans préjudice de la réparation de tout dommage ainsi causé au CIO. Dans ce cas, le CNO, le COJO, la ville hôte, le pays hôte et toutes leurs autorités gouvernementales ou autres autorités, ou toute autre partie, que ce soit au niveau communal, local, étatique, provincial, ou autre niveau régional ou national, n’auront envers le CIO aucun droit à une quelconque forme d’indemnisation.