Celui qui présida les Etats-Unis d'Amérique de 1977 à 1981 tente désormais de montrer la voie à suivre à ses compatriotes.

Avec pour toile de fond l'interminable conflit israélo-palestinien, Jimmy Carter, en visite au Proche-Orient, s'efforce de démontrer une réalité pourtant peu novatrice : pour régler les problèmes, il faut dialoguer. A moins bien sûr de préférer s'entretuer…

Dialoguer oui, encore faut-il admettre que le dialogue n'est réellement utile que s'il s'effectue avec "l'adversaire". Triviale vérité qui n'a guère besoin d'être plus explicitée.

Le Prix Nobel de la Paix de 2002 s'est donc entretenu avec des responsables du Hamas, mouvement terroriste pour certains, élu démocratiquement, à Gaza, pour tous.

Jimmy Carter a tiré de cette rencontre une encourageante affirmation : les dirigeants rencontrés seraient prêts à accepter un accord de paix avec Israël, même négocié par Mahmoud Abbas, un Président qu'ils ont bien souvent renié, si toutefois la population palestinienne l'acceptait par référendum…

Sur le terrain, l'on semble bien loin de ces préoccupations : une vingtaine de Palestiniens ont été tués depuis mercredi par les raids israéliens, des roquettes tombent en Israël, et trois soldats israéliens sont morts sous les tirs palestiniens.