Jihàd, terme mal employé ?

Quand on parle de Jihàd dans le monde d’aujourd’hui, la première idée qui vient à l’esprit est "combat", "guerre", voire même "terrorisme". Le terme "Jihàd" désigne-t-il vraiment ces propos ? Je n’en suis pas si sûr…

 

En effet, il faut d’abord s’intéresser sens du mot arabe, qui signifie en français "effort"; le mot "lutte" est parfois utilisé.

Malheureusement, beaucoup ne se fient qu’à certaines sources qui informent parfois que "Des Jihadistes menacent de commettre des attentats à tel ou tel endroit". Il faut savoir qu’en Islam, le Jihad majeur ne concerne pas le combat, mais la lutte, l’effort contre soi-même : un travail spirituel qui vise à corriger son comportement, se remettre en question.

Bien-sûr, un des sens du Jihad fait référence au combat, mais dans certaines conditions ! Il ne suffit pas de dire : "Untel va lancer une bombe, au nom du Jihad". Bizarrement, je pense à un article de ce genre :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/mort-de-ben-laden/20110518.OBS3461/les-djihadistes-vont-ils-venger-la-mort-de-ben-laden.html

C’est d’ailleurs celui-ci qui me pousse à rédiger cet article. Le Jihad dans le sens du combat, ne consiste pas à tuer : Tuer n’est pardonné qu’en cas de légitime défense. D’autant plus qu’en Islam, il est considéré comme interdit de tuer, car Seul Dieu décide de la mort d’une personne. Mais il faut se placer dans le bon contexte pour comprendre la complexité de la chose tant le sujet est houleux. A l’époque du Prophète Muhammad (Mahomet), et de la révélation du Coran, les conditions n’étaient pas les mêmes.

Malheureusement, certains Islamistes (encore une fois, un mot qui prend une tournure incroyable que je détaillerai peut-être dans un autre article) utilisent comme argument le Jihad pour se défendre de leurs actes impardonnables. Mais je suis encore jeune et j’ai beaucoup à apprendre, et ceci n’est que le point de vue d’un lecteur parmi d’autres.

2 réflexions sur « Jihàd, terme mal employé ? »

  1. [i]Le doute permet à l’homme (la femme) de s’améliorer tout au long d’une vie.[/i]

    – : « Celui qui s’examine lui-même ne vient point en jugement »

    Merci pour cet article, loin des exaspérantes langues dévoyant à longueur de temps le sens originel de ce mot à l’effigie d’une spiritualité si loin de ce JE illusoire idéologique, combattant, expansionniste et guerrier – terroriste de sa seule conscience.
    S’il nous reste à nous délivrer de nous-mêmes, analysons d’abord nos pulsions, et tachons de nous libérer de toute angoisse existentielle, de toute peur, de toute soif et de cette propension à soumettre nos propres faiblesses en volonté d’ordonner et étayer ce qui seul participe à notre intérêt.

    L.E.F.

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