Sans surprise. Le légendaire "cycle infernal" semble de retour en Galilée.

Israéliens (sous "pluie de roquettes") attaquèrent Gaza, terroristes attaquent Israël.

C'est donc le premier attentat depuis avril 2006 qui a eu lieu jeudi soir dans une école talmudique de Jérusalem-Ouest. Huit jeunes gens sont morts sous les balles d'un homme armé, Palestinien de Jérusalem-Est selon les services de sécurité israéliens (sous curieux "couvert d'anonymat").

La foule israélienne présente sur les lieux du drame criait "Mort aux Arabes".

La foule palestinienne applaudissait.

Ainsi va le monde. Lorsque quelques cent-vingt personnes sont tuées en cinq jours, par une armée qui revendique son "droit à l'autodéfense" face à des tirs de roquettes (eux-même concommitants à humiliations et blocus en série) ayant causé la mort d'une ou deux personnes en plusieurs semaines, la vengeance se fait facilement désirer.

C'est affligeant. Mais évident.