J’écris pour exister, me dévoiler, et affirmer ma vigilance étroite contre la renonciation des révolus.
J’écris dans le but de partager ma réalité, mon évolution personnelle, ce que je suis devenue par la force des choses, ce pour quoi je suis et demeure.
J’ai été, je suis, et je serai une femme avec ses principes, ses changements, tout ce qui m’a permis de prétendre à être meilleure grâce à mes choix de vie, et mes relations.
Après bien des périples dans mes comportements envers mes autres, je me suis découverte autrement par rapport à la considération pour moi-même que je gagnais avec le recul, les bonnes rencontres, et bien d’autres événements qui m’ont aidé à changer.
Depuis longtemps, je transcris mes peines par des mots que je traduis en poésies, en mélodies, et qui me révèlent à chaque lecture, à chaque écoute, mon évolution, ou ma régression.
Je suis celle que je veux, par mes termes et mes verbes, vulnérable et fragile, forte et parfois coupable de ce que je ne suis pas.
Je peux et je veux me défendre et m’acharner contre mes démons. Je peux et je veux prouver mes idées et faire face avec honneur au destin qui deviendra le mien.
Perdue dans les dédales de mon temps, je crie au secours presque en chantant, pour faire entendre le déchirement qui m’obsède de mon vivant.
J’évolue dans un cercle ignoré par ceux que je ne peux satisfaire, laissant au hasard le fruit de mes fureurs.
Partir pour découvrir, reconstruire, me chercher en quittant mon univers natal, ce fut longtemps le seul sens que je donnais à mon existence, sans avoir la chance que j’avais d’être ailleurs que dans la misère de mes origines.
Enfant, je vivais dans un monde imaginaire, accueillie par un ciel exotique dans un pays ravagé par l’incompréhension de ceux qui y vivent.
J’étais heureuse, auprès des miens et tout ce qui représente mon île Haïti en perpétuelle révolution.
Je me rappelle être née avec ce désir de connaître l’issue de mon sang, ce besoin d’accompagner les mots dans une représentation des traits et comportements de ceux qui m’ont donné la vie, avant de pouvoir me démontrer si longtemps après.
Liée à l’odeur d’une peau, la douceur d’un sourire, je me savais privilégiée d’être aimé si fort de par le monde.
Ma vie se succède entre ici et ailleurs, de mes origines aux alentours d’un destin défini par les souvenirs enfouis dans ma mémoire, et l’exigence de parvenir à l’harmonie dans mes joies.
Ces années sont parties et subsistent qu’au plus profond d’un regret, qui retient l’éternité de mon enfance.
Revenant de loin, je me défends contre l’oubli de mes racines, déterminées par toutes mes cultures.
Dans mon désir d’être, je savoure la détresse qui dénonce ma dévotion pour l’être humain.
Je veux embellir la vie et lui donner les plus purs éclats, même ceux que je n’éprouverai jamais. Je m’affirme dans ma jovialité quotidienne, acceptant la présence des autres, comme un bien-être qui me permet d’affronter toutes les déceptions.
Étant, je ne cherche plus à prouver ma sincérité, car prenant et apprenant de mes semblables, j’ai gardé ce qui me paraissait crucial, et ce que j’en tirerai au moment de le révéler à mon tour.
Par les pouvoirs de la vie, j’ai découvert les motifs de mes attentes, le naturel d’un futur porteur d grâce pour les chaînes qui retiennent les prisonniers d’un destin lugubre, enfermés dans un idéal perçu que par eux-mêmes.
[quote]Depuis longtemps, je transcris mes peines par des mots que je traduis en poésies, en mélodies, et qui me révèlent à chaque lecture, à chaque écoute, mon évolution, ou ma régression[/quote]
Vous avez choisi le meilleur ici sur terre « la magie des mots »!
merci beaucoup 🙂
« J’AIME-MON-PAYS-HAITI:tout l’histoire du nouveau monde viens d’haiti,et,ce petit pays est riche pour l’humanité;d’elle émerges toutes l’energies des ameriques…haiti est le prolongement de l’histoire du monde et de l’afrique…à ne pas occulté… obama n’est que l’usufruit de la revolution haitienne …nous sommes le peuples qui a combattues napoléon.!!!