J’écrirai sur un monde qui n’est plus,
sur le regard lumineux qui, jadis, brillait de bonheur;
sur le pur-sang royal et fougueux
qui versera ses larmes au milieu d’un abattoir.
J’écrirai sur cet amour qui a vu grandir le monde
et qui tombe en panne des sens;
sur les bourgeons prometteurs d’une apocalypse proche.
J’écrirai sur mes nobles ancêtres à qui l’on a octroyé le pouvoir
d’apprivoiser la clarté qui n’a plus rien de céleste, aujourd’hui.
J’écrirai sur les sables chauds et dorés
qui accueillent les rescapés des marées noires;
sur cette tempête, comme un reproche,
qui déverse sur nos têtes, des trombes d’eau.
J’écrirai sur le sexe fané de ceux qui ne connaîtront plus le bonheur à deux;
sur ces poèmes d’Eluard pour Elsa, sur Héloïse et Abélard
Qui tombent dans l’oubli des pages froissées.
J’écrirai sur ce siècle des Lumières, terrassé par l’ère industrielle
qui a fait de notre cerveau une mécanique molle.
Mais je n’écrirai plus sur toi.
Tu es un ciel sans couleur aucune,
une tâche d’huile
Sur laquelle glissent mes mots.
c’est magnifique chère bootaboo !
Une belle écriture , des émotions à fleur de peau qui ne peuvent que nous émouvoir …
J’aime énormément , merci !
MUM, je suis heureuse si mes mots simples vous ont touché et surtout heureuse de constater qu’il existe encore des coeurs qui vibrent.
Je suis telle une éponge : je ressens tout, je reçois en pleine figure.
A force de dénoncer toutes les crapuleries (finance, économie et politique), nous oublions le principal : NOUS et notre profondeur.
Ce monde brutal ne me plaît plus du tout. C’est ma façon à moi de dénoncer. Bonne journée à vous, journée si bleue, si printanière.
Boo! C’est le loup! Ca va t y Bootaboo?
Ici une française 100% de souche, ça vous rassure j’espère! Non je plaisante, Dieu merci j’ai bon cœur comme vous… J’aime bien dans votre texte la simplicité, une certaine délicatesse, le cœur qui parle comme une fleur se fermant au crépuscule… Ah l’amour qui brusquement se dérobe, c’est comme un toit qui vous tombe sur la tête! Tout nu perdu vexé désespéré, on voudrait tout recommencer pour faire autrement… Puis on se ressaisit pour se convaincre qu’on a sans doute échappé au pire en voulant trop donner à celle ou celui qui ne le mérite pas.
Et merveilleusement le printemps revient chaque année, avec ses nouvelles fleurs, le vent tiède chargé de nouveaux cœurs, la nature en colère n’est pas si rancunière!
Marichou, c’est beau ce que vous dites. Merci.
Oui, il y a toujours un renouveau et le printemps s’annonce magnifique!!!
Et la nature ? Ecoutons-la plus souvent. Elle met le coeur en liesse.
mes mots…
[url]https://www.youtube.com/watch?v=Y4Jh2mvLass[/url]
Si vous remplacez vos mots par cette symphonie de Bruckner, alors que de romantisme!!!!!
Encore un compositeur que je ne connaissais pas.
Et moi (qui suis une romantique excessive, mi-éponge, mi-glace, tout en chocolat qui fond quand le coeur se renverse), je vous remercie pour ce moment de partage!
Quand j’écoute ça , je fonds, BOOTABOO !!!
Je serais curieuse de savoir si Nathalie M., qui a laissé un commentaire sur « Mon regard », fondrait à l’écoute d’une symphonie de Bruckner ?
Peut-on aimer Patricia Kaas et Anton Bruckner ? (Je préfère Keren Ann mais ce choix n’engage que moi!)
J’ai du mal à comprendre, moi qui aime ce qui touche dans les profondeurs…, pourquoi P. Kaas fait vibrer …
Et je comprends pourquoi vous fondez, VERITAS!
Allo ? On parle de moi ? 😉
Eh bien oui ! On peut aimer Kaas et aimer Bruckner ! J’aime la musique ! Je peux écouter du rock, du flamenco comme du jazz ou des grands classiques comme Mozard, Tchaïkovsky ou Bruckner ! Je peux chanter avec Balavoine ou m’imaginer danser comme une ballerine sur la symphonie n°6 (adagio)dont Véritas nous a fait don ici-même. 🙂 Je rêverai d’être au première loge d’un opéra, de verser mes larmes d’émotion sur les vibrations cosmiques de la musique. Cela m’emporte, me transporte. En écoutant ses sons, ils imprègnent mon cerveau et me rendent actrice de ma vie telle une héroïne d’autant en emporte le vent… Mes soupirs à ce moment exaltent mon imagination et je vole, vole vers la création !
Ca me fait penser que pour mon prochain livre « L’instinct de survie », j’ai consacré un chapitre sur « LA mathématique de la musique ». Si j’ai un minimum de 3 oui, je vous le mets en article ! 😉 Dakodac ? 😀
J’écrirai sur un monde qui est,
Le regard traversant le néant,
Sur un fond de foi qui met en émoi…
Qui versera ses larmes au milieu de la joie.
J’écrirai sur cette humanité qui ne veut pas couler
et qui se relève rechargée
sur l’espoir prometteur d’un monde meilleur.
J’écrirai sur les prophètes nos ancêtres
qui voulaient eux-aussi le bien-être
J’apporterai leur lumière qui éclairera les ténèbres.
J’écrirai mes paroles dans le chant sur le vent,
qui accueillent les rêves sans le glaive
sur cette tempête de fête
qui déverse pour notre quête, des trombes de requêtes.
J’écrirai sur le sexe sacré de ceux qui se réveilleront
sur ces poèmes tels qu’on les aime
Qui se mangent comme une crème.
J’écrirai sur ce siècle des Lumières, pour qu’il éclaire la nouvelle ère
qui fait de notre esprit un instruit qui guérit…
Mais j’écrirai aussi sur toi.
Tu es un ciel plein de couleur,
une âme indélébile pleine de coeur
Sur laquelle glissent tes émois.
(texte écrit et remixé à partir de votre texte « J’écrirai »)
il est très fâcheux de mélanger les torchons
et les serviettes, comme vous le faites.
Non tout ne se vaut pas !
On est dans une époque pourrie où tout est mélangé.
Avec moi, ça ne marche pas !
Bravo Nathalie M. Quel plagiat!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Est-ce une farce ?
Seriez-vous incapable d’écrire quelque chose de plus profond ?
C’est débile de remixer un texte. Bah! c’est à la mode, c’est vrai!
Ce qui me laisse à penser que Keren Ann ne doit guère vous toucher…
un autre plagiat?
[quote]Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom
Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom[/quote]
Paul Eluard;
4eme:
https://www.youtube.com/watch?v=lmwEKM52isM
Que vous êtes tous agressif… Non mon but n’était pas de vous plagier, j’ai juste voulu transformer le négatif en positif. Je vous laisse à vos rancoeurs et ne viendrais plus vous importuner.
Nathalie M.
Un texte se rature, se peaufine, se transforme.
Il n’y a rien de plus triste que d’un prendre un et d’en changer les mots, juste pour en garder le contenu sans y apporter une note personnelle.
Ou alors, il faut être un génie, ce qui n’est pas votre cas.
Je n’aurais jamais eu l’idée de vouloir changer le texte d’un autre, sous prétexte d’y apporter du positif! Je n’avais encore jamais vu ça!
Je n’ai pas la prétention de me considérer comme écrivain. J’ai des lacunes, je fais des fautes et ne dis pas toujours ce que je pense avec justesse.
Je suis juste moi.
Quoi qu’il en soit, je ne lirais pas votre livre sur « l’instinct de survie », plus particulièrement « la mathématique de la musique ». Le titre me fait peur.
Pour se prétendre écrivain, il faut du talent. Beaucoup de talent.
Voilà pourquoi nous vivons une époque où tout est mièvre, sans intérêt!
Le monde des bisousnours ne m’a jamais intéressé… Tout est beau, le ciel est bleu, les papillons…, les gens s’aiment… Le monde n’est pas ainsi… Et l’espoir réside d’abord dans l’idée que la conscience individuelle pourrait se réveiller… Ce n’est pas pour demain!
Lisez plutôt le texte sur les moines de Tibhirine! Entamez une vraie discussion. Ce serait bien.
VERITAS, encore un magnifique choix! Merci, merci, merci….
Tiens mon com a disparu? Il n’a pas plu à notre nouveau « génie » littéraire, sans doute! Qu’importe, plus personne bientôt ne viendra vous commenter, cela vous apprendra la modestie…avec un peu de chance!!!
Mozarine, déjà le poème de Paul Eluard est incomplet. Et que veut dire votre « un autre plagiat » ?
Que vient faire ici « Liberté » ? Je ne vois pas très bien…
Mozarine, j’ai oublié de te remercier, pardon… Comme ça on est deux à avoir plagié madame…
Siempre, je vous remercie vous aussi… Je n’ai pas eu le temps de voir votre commentaire disparu, dommage ! Oui, la modestie se perd de nos jours et c’est bien dommage ça aussi !
~ Dans Crédit à mort, Anselm Jappe montre que l’anticapitalisme tronqué, qui impute la responsabilité de la crise à la « finance », au « crédit » opposés à « l’économie réelle », renouvelle la dangereuse pratique du bouc émissaire et dissimule le fait que la financiarisation de l’économie a permis la survie d’un captitalisme moribond. Ce prétendu anticapitalisme ne dépasse pas les catégories de la marchandise, de l’argent et de l’état, catégories à l’origine de la crise économique, écologique, énergétique et humaine, qui menace désormais l’existence de la plus grande partie de l’humanité devenue superflue à l’aune de la valorisation capitaliste. Il faut donc oser espérer le dépassement d’un monde agonisant, ultimement entretenu par la pratique du crédit à mort.
~ Dans Sur l’immense décharge de capital fictif, paru en 2012, après avoir rappelé l’ampleur de la financiarisation de l’économie, Ernst Lohoff et Norbert Trenkle rappellent que la crise financière n’est qu’un symptome de la crise plus générale de la valorisation capitaliste, qui n’a d’autre choix, pour se perpétuer, que d’hypothéquer des profits à venir. Mais cette marchandisation d’un futur déjà consommé, exige la multiplication incessante de produits financiers détachés du réel. Malgré l’intervention de la puissance publique qui rachète ces titres pourris en entretenant sa crédibilité au prix de désastreux programmes d’austérité, la dévalorisation du capital fictif est inéluctable. Au final, c’est avec le but « misérable de la valorisation de la valeur » que ce texte nous engage à rompre : « Savoir si des logements seront construits, des hôpitaux entretenus, de la nourriture produite ou des lignes de chemin de fer maintenues, etc. ne peut pas dépendre du fait de savoir s’il y a assez d’argent. Le seul et unique critère doit être la satisfaction des besoins concrets. »
Esprit68 – le média social citoyen
* Comme il est écrit sur le site « Critique de la Valeur » [url]http://palim-psao.over- blog.fr/[/url] qui rassemble un grand nombre de textes de la Wertkritik traduits en français et que nous vous recommandons pour prolonger la lecture de cette compilation : « Travailleurs et capitalistes ne sont que les fonctionnaires d’un processus fétichiste qui à la fois les dépasse et ne cesse d’être constitué par eux.
A l’espérance bi-centenaire d’une émancipation généralisée conquise par la révolte de la majorité des dominés contre la minorité des dominants, Anselm Jappe, dans La princesse de Clève aujourd’hui, initialement paru en 2007, oppose une critique plus radicale. Il considère que dominants et dominés sont liés par les catégories capitalistes de la marchandise, de l’argent, de l’état, de la nation et par le « sujet automate » présent en chacun d’eux qui entretient ces fétiches. Mais la concurrence généralisée qui motive ce « sujet » s’avère invivable, tandis que le processus de valorisation capitaliste tend à s’épuiser. Au-delà des contestations partielles, culturelles ou sociales, maintes fois récupérées et, comme La princesse de Clèves, utilisées par des camps apparemment opposés, la dissolution de la société capitaliste est en cours. Reste à construire un monde meilleur sur les ruines qui s’amoncèlent, avant que la barbarie ne s’y déchaine.
On pourra donc considérer les textes [url]ici[/url] présentés comme une inititiation aux principaux thèmes traités par la critique de la valeur.
~ Dans Qu’est-ce que la « valeur » ? Qu’en est-il de la crise ? , paru en 1998, Norbert Trenkle analyse le travail, rattaché à la sphère du « masculin », comme un processus de séparation et d’expulsion des moments de non travail vers des sphères sociales séparées, relevant principalement du « féminin ». Ce règne du travail, qui a été imposé par la force à des individus privés des moyens de subvenir à leus besoins, requiert le règne d’un temps abstrait, linéaire et homogène, à partir duquel « le temps de travail » pourra constituer la substance de la valeur. Ce fétichisme de la valeur devient une « abstraction réelle» qui produit ses horribles effets, des crises économiques et écologiques à la folie plus générale de notre monde.
~ Dans Remarque sur les notions de « valeur » et de « dissociation-valeur » initialement paru en 2000, Roswitha Scholz revient de manière très synthétique sur la notion de « valeur », comprise comme l’expression d’un rapport social fétichiste qui conduit à chosifier des êtres humains gouvernés par leur production et à faire de l’argent la fin sociale générale. Elle note qu’un certain « marxisme du travail » s’est contenté d’exiger la justice redistributive sans remettre en cause le fétichisme de l’argent qui finit toujours par la contredire. Cette illusion a sucité les aménagements kéneysiens aujourd’hui taillés en pièces et à servi de légitimation au capitalisme d’état des pays dit «socialistes» considéré comme une «modernisation de rattrapage» sur l’horizon du marché mondial. Cette « modernisation » a démontré dans les pays du tiers-monde que les espoirs de vie meilleure étaient anéantis par la logique fétichiste propre au capitalisme réel. Mais Roswitha Scholz pousse encore plus loin sa critique en dévoilant le lien entre le fétichisme de la valeur et les rapports entre les sexes. Car pour que fonctionne le capitalisme, il faut encore qu’en dehors de la production marchande, des tâches de reproduction soient majoritairement assurées par les femmes.
Et blablabla… et blablabla…
Mon Dieu! Les commentaires sont nombreux… Mais que de susceptibilité, que de violence ensuite. Du coup, on ne retient que les commentaires… Pff…
l’enjeu en vaut-il la chandelle? Est-ce que moi, « j’écrirai » encore?????????
On peut tout à fait copier sans copier, nous sommes tous imprégnés de mots et de phrases… et le bla bla ne soigne pas toujours le bobo, n’est-ce pas le media social citoyen?
Vous qui chérissez tant Hugo,
Qui selon vous a bien pu voiler ses vers
En [u]l’an neuf de l’hégire[/u],et tromper ce faisant tout l’univers?
Dans mon cœur le choc fut manifeste, trois même au cube n’égale sept!
Si vous calez mon frère le media social citoyen, je peux vous donner quelques indices pour vous aider à démêler le sens caché du poème et répondre à la question…
Pardon du dérangement Bootaboo, si vous permettez je ferme juste la parenthèse…)
D’après mon humble ressenti, qui? la réponse est dans le texte, et la preuve en sept moins trois, aussi … Alors qu’il se nommât Aboubékeir, il écrivit ce magnifique poème réconciliant des pans de terre, et glorifiant Mohamed (pbsl), avec un h expiré ouvrant ses lèvres, sorti du dedans comme un souffle de délivrance. Alors que lorsqu’on prononce «Mahomet», il n’y a ni souffle ni ouverture, ça tombe à plat, pardonnez moi, comme un pet! Et que faites vous de l’assonance en ( è) Moham[b]e[/b]d/ l[b]è[/b]vres?