Jean-Baptiste Drouet : héros d’un livre d’aventures ou véritable homme de l’Histoire

Jean-Baptiste Drouet , connaissez vous ce nom ? pourtant il a fait quelque chose un jour de printemps qui va contribuer à changer le court de l’ Histoire mais aussi le court de SON histoire .
Et si je précise 21 JUIN ? toujours pas de souvenir, 21 juin 1791, vous vous souvenez !  Varennes, la fuite de Varennes et l’arrestation du roi.
Jean-Baptiste n’avait rien dans sa vie qui pouvait lui faire penser qu’il aurait un avenir différent de celui de ses parents. Son père était négociant en bois et sa mère s’occupait du relais de poste alors suite logique en 1789 c’est lui qui prit "le relais".
Une berline y fait étape et il a un doute sur les personnes qui voyagent, le conseil municipal immédiatement informé le mandate pour se lancer à la poursuite de la voiture. Une galopade, une barricade improvisée et la berline s’arrête avec fracas. Tout le monde connait la suite, le roi rentre à Paris et l’Histoire suit son cours. Mais Jean -Baptiste que devient il ? Il est nommé lieutenant colonel et en aout 1792 il repousse l’armée prussienne près de Clermont ferrand. Son ascension ne s’arrête pas là, député de la marne il est par la suite élu à la convention nationale. C’est lui qui interrogera Charlotte Corday après le meurtre de Marat dont il prononcera l’éloge funèbre…et ne cessera de faire parler de lui au fil des ans : il est accusé de conspiration contre la sureté intérieure de la Republique, arrêté il s’évade quelques jours plus tard, nous sommes en aout  1796. L’année suivante on le retrouve aux canaries aidant la population armes au poing pour repousser les anglais avec à leur tête Nelson. En 1800 il est nommé sous préfet mais au moment de la restauration il est radié, puis c’est le retour pour Napoléon d l’île d’Elbe, jean-baptiste demande sans succès la place de commissaire de police à Toulon  mais devient député à Paris à la chambre des cent jours.
Il avait voté "la mort" pour le roi, il est recherché après Waterloo; pour régicide, alors, en 1815 il fuit une nouvelle fois, après de nombreux métiers comme garçon d’écurie ou tailleur, c’est Jean-Baptiste le jardinier qui meurt en avril 1824.
Bizarre que cette vie tumultueuse n’est pas donné naissance à un roman d’aventure !