Bon, nul n’est sans savoir que nous connaissons en ce moment de tristes heures… Les chiffres du chômage sont comment dire… alarmants en ce moment, ils ne cessent de grimper !
Jusqu’à présent, je n’avais pas vraiment connu de période de chômage, en règle générale, je retrouvais assez vite du travail. Une semaine ou deux grand maximum de transition. Il faut dire aussi que j’ai la chance de résider en Haute Normandie, une région fortement industrialisée.
Néanmoins, depuis le mois de septembre, les contrats se font de plus en plus rares… Ayant un bon relationnel au niveau de boîtes d’intérim pour avoir fait mes preuves, certaines m’ont confié leurs craintes… Bon, il faut dire aussi que je n’hésite pas à les harceler, en m’y rendant deux voir trois fois par jour !
Cette fin d’année s’annonce particulièrement difficile. Bon nombre d’entreprises repoussent leur demande de personnel ou les annulent. Le contexte économique y est pour beaucoup ! Et voilà, je suis obligée d’accepter des postes pénibles. On m’appelle bien souvent pour un remplacement en urgence dans l’heure qui suit, ou quand j’ai de la chance, on me propose une semaine de remplacement, mais pas au-delà… Deux mois que cela dure ! Tiens pour vous donner un exemple, je vais travailler ce soir de 9h à minuit et voilà, c’est tout !
Je commence vraiment à m’inquiéter… Et puis à force de chercher et ne rien trouver, on sombre rapidement dans la dépression. Je tourne en rond, consulte mille et une fois par jour les offres d’emploi, y répond et attend en vain une réponse… Noël approche, les factures arrivent toujours aussi vite et les rentrées d’argent ne viennent pas… Voilà, le cercle vicieux, plus on reste à ruminer chez soi, plus les inquiétudes pour l’avenir nous oppressent, deviennent invivables…
J’ai un petit garçon à élever et je veux travailler. Je dois travailler. Pour le moral, pour notre bien-être, pour pouvoir enfin faire des projets… Je cherche inlassablement, mais je ne trouve rien….
Si vous êtes dans cette situation, comment arrivez vous à garder le moral et à être optimiste pour l’avenir ? Pour ma part, je n’y arrive plus, je sombre chaque jour un peu plus dans cette mélancolie qui affecte toute ma petite famille…
Bonjour Guylaine,
Votre article est très touchant. Gardez confiance en vous et surtout ne vous démoralisez pas, car même si les temps sont durs, votre famille a besoin de vous, de votre dynamisme et de votre joie de vivre !
J’espère de tout coeur que votre activité sur C4N vous aide à passer cette période trouble tout en douceur…
A bientôt !!!
Bonjour,
C4N a cela de bien que l’on se sent utile, pas inactif. Une période de flottement qui ne durera pas très longtemps, du moins c’est ce que je souhaite le plus…
Merci à vous…
Bonne journée.
Bonjour,
La précarité je connais depuis que j’ai fini mes études, soit environ 8 ans.
J’intéresse tous les employeurs grâce à mes nombreux diplômes et formations diverses mais quand il est question de salaire au secours ! Le SMIG au mieux pour des postes à Bac +5 minimum avec plein de frais de déplacement. Je refuse donc et je devient très exigeant car j’ai déjà assez de mal comme ça.
Du coup je conserve mon poste mal payé avec des horaires décalés par rapport aux autres travailleurs mais sans frais supplémentaires et reposant nerveusement parlant.
Après, c’est sûr qu’avec moins que le SMIG j’ai choisi une région pas chère et je me débrouille sans arrêt pour trouver de quoi finir le mois. Mais j’y arrive. Le problème est que c’est de plus en plus difficile de s’en sortir !
Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que nos achats font nos emplois. Donc, dans les magasins, j’achète les fruits et légumes produits chez nous. Hors de question d’acheter des bananes d’Afrique ou d’Amérique, je préfère celles de Guadeloupe ou Martinique, quitte à ne pas en acheter s’il n’y en a pas. Pareil pour le reste. A force de rechercher toujours les prix les plus bas, on a sabordé nous-mêmes nos emplois car les entreprises, pour faire des bénéfices tout en baissant les prix, débauchent chez nous pour embaucher ailleurs.
Bien entendu, pour y arriver je ne pars pas en vacances, je n’ai pas d’iPhone/iPad/tablette/iPod, je n’ai pas Canal+ et je ne vais pas au restaurant/cinéma. Faut savoir ce qu’on veut : payer les factures ou s’amuser.
Bon courage,
bac+5 pas d’emploi, jobs alimentaires, et aujourd’hui le chômage
je comprends complètement votre situation
et avec ça l’impression d’avoir perdu des années à la fac, pour rien
nou > C’est clair que la fac nous a bien roulés !
Quand j’étais en thèse, au début, tous les encadrants nous disaient « Vous avez de la chance quand vous aurez fini les postes vont s’ouvrir ». A la fin de la thèse il y avait encore moins de postes qu’avant ! Alors je n’ai pas hésité 1 s à me reconvertir et à accepter des petits boulots pour survivre !
C’est bien cela, depuis ma sortie de l’université il y a plus de six ans maintenant, je n’ai jamais occupé un poste dans ma branche et le plus souvent je fait des remplacements de femme de ménage malgré le fait que je ne passe pas la visite médicale… (sourire de convenance). Mais comme vous l’avez à juste titre dit, le travail n’est plus un plaisir, mais un simple moyen de survivre convenablement… Je reviendrais bien volontiers en arrière pour changer d’orientation…