Coup de gueule… C'est un mot très simple, et pourtant très explicite : non.
C'est ce mot-là que je veux dire, tout simplement mais avec beaucoup de force, à ce lamentable bourrage de crâne quotidien sur Mai 68. Pas un journal, du quotidien au mensuel, en passant par l'hebdo, ne consacre à chaque numéro quelques pages, voire un dossier entier, à cette sinistre période. Les vieux soixante-huitards se la jouent anciens résistants, comme s'ils avaient été résistants pendant la guerre mondiale. Mais ils n'ont pourtant rien fait d'extraordinaire, à part laisser en héritage une belle pagaille et une mentalité navrante à de nombreux jeunes de ma génération.
A vous, ex-soixante huitards qui la ramenez encore pour pousser vos enfants dans la rue, vous qui jouissez à l'idée de voir à nouveau votre pays mis à feu et à sang par une jeunesse qui se croit "résistante", mais qui n'est que téléguidée par des gens de votre genre, à vous, soixante-huitards vieillissants, je ne vous dis pas, et ne vous dirai jamais, merci. Vous qui avez cru que vous vous rebelliez, vous qui croyiez lutter pour une "belle" cause, vous n'avez en fait servi à rien.
Enfin, si, vous avez servi à quelque chose :
Grâce à vous aujourd'hui, les jeunes peuvent frapper leur professeur dés qu'il ose leur demander une banale consigne.
Grâce à vous aujourd'hui, les jeunes peuvent conduire sans permis, prendre la fuite à la première voiture de police rencontrée, se payer inévitablement un accident et réussir à faire accuser des policiers qui ne faisaient que leur boulot.
Grâce à vous aujourd'hui, les jeunes qui vous prennent pour "modèle" sont bien tristes, juste bons à réciter comme des ânes des slogans anarchistes qu'ils n'ont jamais connu, mais que vous vous empressez de leur apprendre. Vous vous empressez de faire croire à ces braves toutous qu'ils sont les dignes héritiers d'une période que vous leur décrivez comme fabuleuse, mais qui n'est qu'une page de notre passé dont on devrait au contraire avoir honte, et dont il faudrait au contraire essayer de réparer les dégâts. Mais non. Avec des gens comme vous, les mêmes erreurs se reproduisent, de génération en génération. Vos enfants ne vous servent que de pantins que vous manipulez à outrance, croyant pouvoir revivre à travers eux votre jeunesse révolutionnaire dont vous avez la nostalgie. Et qu'importe si vous avez fait beaucoup de mal à la génération qui vous a succédé, la seule chose qui vous importe aujourd'hui, c'est de savoir que votre affligeante propagande gauchiste continue à faire des émules parmi les jeunes, pour que vous ayez l'illusion qu'après votre mort vous aurez laissé quelque chose. Vous n'aurez laissé que le chaos, et il n'y a pas de quoi en être fier.
Votre slogan à la con, "il est interdit d'interdire", n'a permis que d'avoir aujourd'hui des jeunes capricieux à qui l'on doit tout céder sous peine d'avoir droit à un gros caca nerveux. Et je n'ai pas envie de vous dire merci pour cela, contrairement à la majorité des jeunes de ma génération, qui vous admirent autant qu'ils admirent le sanguinaire despote Che Guevarra.
A vous, mesdames les féministes, je ne vous dis pas davantage merci. Je ne vous dis pas merci d'avoir réduit les rapports entre hommes et femmes à des rapports de force, confondant amour et confrontation permanente. Grâce à vous aujourd'hui, un couple sur deux divorce, alors que les couples des générations précédentes savaient encore donner du sens et de la profondeur au mariage. Grâce à vous aujourd'hui, le mariage est devenu un CDD, un pacte que l'on signe pour faire plaisir aux parents et non plus pour fonder une famille harmonieuse. La vie amoureuse se résume à une succession d'aventures sexuelles depuis votre désastreuse "révolution sexuelle".
Aujourd'hui, les femmes bourrées aux hormones de leur puberté jusqu'à leur ménopause, voyant leur trentaine approcher, commencent à s'inquiéter de n'avoir toujours pas d'enfant, et surtout pas de père potentiel. Votre cri "un enfant si je veux quand je veux" a sacrifié les papas, les pater familias, et il est aujourd'hui trop tard pour s'étonner que le modèle familial est aujourd'hui devenu une catastrophe, des parents solos qui ne pensent qu'à eux et non à leur enfant.
Vous les féministes, je ne vous admire pas d'être des bonnes femmes surexcitées qui, parce que vous avez décrêté que rester à la maison est un déshonneur, balancez votre bébé dans une crèche sitôt pondu, avec une tétine en silicone dans la bouche pour remplacer votre sein, et du lait industriel pour remplacer votre lait maternel, parce que vous n'êtes pas une "soumise", pas même, pour un temps, à toutes les attentions que recquiert votre enfant.
La pilule a permis quelques avancées salutaires, et je pense notamment au fait qu'elle a mis fin à ce drame des avortements clandestins, où mères et bébés risquaient leur vie. Je salue aussi le fait qu'il y a beaucoup moins de filles-mères qu'avant. Mais combien de côtés négatifs pour si peu de positifs ? :
Les cancers du sein sont en nombre croissant, et l'on voit aujourd'hui des femmes qui ont à peine la trentaine avoir un cancer, après 15 ans de pilule (à lire, par exemple : http://www.rfi.fr/actufr/articles/068/article_37908.asp )
L'utilisation de la pilule, et vous en êtes grandement responsables, est excessive et irresponsable. Aujourd'hui, on fait avaler des hormones à des gamines dés leurs premières règles, par simple "prévention". Or c'est en donnant la pilule à des gamines que vous leur donnez l'idée d'aller coucher à droite, à gauche, puisqu'elles se sentent protégées par cette pilule miracle… sans laquelle elles prendraient le temps de réfléchir à leur sexualité et à devenir responsables de leur corps. Mais avec vous, mesdames les féministes, soyons libérées, gavons-nous d'hormones, et payons nous un cancer du sein en pleine jeunesse : c'est le prix de votre "liberté".
Alors, je dis "non", comme un refus d'adhérer à tout ce que vous avez laissé comme dégâts, je refuse d'accepter cette société sans morale ni discipline que vous avez légué. Je veux encore croire à un modèle familial fort, je veux encore croire au mariage qui dure, je veux encore croire à la fonction nourricière des mères.
Non à l'héritage de Mai 68, non au féminisme, non à l'anarchie.
Oui au respect de l'autorité et à un minimum de morale.
68tards
« A vous, ex-soixante huitards qui la ramenez encore pour pousser vos enfants dans la rue… »
ouais… c’est bien un truc qui me tente parfois : « allez, ouste, dehors, et t’as d’la chance, j’te file un sac de couchage haute-montagne pour les grands froids ! »…
… le problème, c’est que, voyez-vous, nous, soixante-huitards et soixante-dizards maléfiques comme vous nous voyez tous, nous savons que nous n’aurons absolument pas besoin de pousser nos jeunes dans la rue…
pour qu’ils se retrouvent à la rue !!!
Je pense qu’il vous manque un chaînon, drzz, pour juger ainsi de plusieurs générations de 68 et d’après…
et tout d’abord, avez-vous des enfants vous-mêmes ?
car l’on ne peut véritablement bien parler que de ce que l’on a vécu ou traversé
enfin, c’est ce que je ressens !
Bravo !
Bravo à l’auteur de l’article pour son courage ! Voici une belle lettre ouverte à ces prétendus « combattants » de mai 68.
Voici enfin la vérité sur Mai 68, celle qu’on devrait dire dans les médias. Je ne désespère pas, je ne suis pas le seul à ne pas fêter cette période.
Le problème est bien exposé : les soixante-huitards ont pris le pouvoir et 40 ans après le désastre, ils dictent aux médias la bonne pensée, la pensée unique que tout le monde doit avoir et à laquelle nos jeunes sont si vulnérables (heureusement, je vois qu’elle trouve toujours quelques résistants).. Mais présentez-leur les choses objectivement au moins une fois, qu’ils se fassent leur propre opinion ! C’est cela, le rôle des médias !
Bravo drzz, on en veut encore !
Un article à contre courant, cela montre qu’il n’y a pas que de la pensée unique sur ce site.
… les pensées remontent le fleuve…
Et quels fleuves!!
oui… des fleuves… tous les fleuves…
pas des romans…
Si je pouvais j effacerais mai 1968, l heritage en réalité n est pas un héritage c est une dette et dans les moeurs elle est aussi grave que la dette publique.
Je suis jeune est profondement boulversé en voyant le comportement de mes semblables, oh certe je ne suis pas parfait, en tout cas j ai encore une morale et je ne me permetterais pas le Dixieme de ce que certain et certaine ( oui mesdames vous aussi ) vous permetter. Alors stop a cette anarchie contre l autorité contre l état contre tout.
pour jeune contre mai68 :
quel courage ! (sauf que j’aurais nettement préféré un prénom que cette appellation anonyme)
sans doute as-tu raison… et peut-être même beaucoup plus que tu ne le penses… et sûrement aussi autrement raison que tu ne l’énonces…
aujourd’hui, en 2008, les résultats de mai68 sont entre vos mains, vous, les jeunes contre mai68… Êtes-vous nombreux ? à vous de créer votre monde tel que vous le souhaitez.
Je suppose simplement que vous êtes comme nous au même âge… : envie de Justice, de Paix et d’Harmonie dans un monde parfait où chacun a sa place. Bref, envie d’être heureux…
Pour ça… rien de nouveau sous le soleil depuis que le monde est monde …
nous étions pareils (sans le sida, mais avec les maladies vénériennes… tiens celles-là, on n’en entend plus beaucoup parler d’ailleurs! quand je pense que j’ai travaillé aux États-Unis comme bénévole dans une « free clinic » pour la détection des V.D. ! C’était leur angoisse à l’époque dans les années 70… ensuite cela a été le SIDA…)
Le monde aujourd’hui, c’est vous, c’est à chacun d’entre vous de vous l’approprier et de revendiquer (tous ensemble, en étant certains de ne jamais être manipulés par quiconque…) comment vous voulez le façonner et le vivre.
Chaque génération n’a pas attendu après l’autre pour revendiquer sa place, et la Terre tourne encore dans le bon sens…
même si le monde s’est mis à tourner à l’envers, m’a dit l’autre jour un vieux schnock !
c’est à votre tour de penser le monde. Juges-tu que nous l’avons mal pensé, alors pense-le autrement…, et d’autres comme toi, afin que le monde retourne à l’endroit
Vite… il n’est pas trop tard… je vous suis si vous êtes nombreux à avoir les bonnes solutions : JUSTICE POUR TOUS !
Je te préviens juste que, vu ma petite expérience, j’évite les à-prioris, les moutons de panurge qui vont tous dans le même sens, le portable, les jeux vidéos, et surtout la télévision aux grandes heures d’écoute massive
nous avons tous cru aux solutions de société proposées d’il y a 40 ans (surtout nos parents… une maison toute propre et des enfants bien élevés devant la télé c’était si important !)
Je n’ai jamais fait mai68 (j’avais 12 ans en 68… !), mais je n’ai jamais renié mes parents ou mes aînés qui ont ouvert des brêches que j’ai pensées justes par rapport à ceux qui avaient souffert d’injustices avant nous ou à ceux qui n’avaient rien aujourd’hui…
et aujourd’hui ceux qui n’ont rien sont de plus en plus nombreux. Je n’ai jamais autant sorti mon porte-monnaie de mon sac, fait des dons à droite à gauche, et donné à manger quand je sors du supermarché (encore que la botte de radis et la tablette de chocolat, la dernière fois, il n’en a pas voulu, le jeune d’à peine 30ans qui mendiait à la sortie !) que ces dernières années ! est-ce bien ? je n’en sais rien, je fais en ma petite âme et conscience…
Les solutions n’ont donc pas été concluantes et bonnes à une échelle planétaire, c’est constaté, sinon aurais-tu commenté ?
bon… nous avons eu 30 glorieuses, ça c’est bien vrai !
retour de guerre ?
j’ai aussi une morale, et je ne vois pas comment tu peux juger de la morale…
de toute façon, la morale n’a absolument rien à voir avec mai68, l’anarchie, la soumission à une autorité, à un pouvoir ou à un état quel qu’il soit.
De plus, le monde n’est pas fixe…
alors, mai68, un bouc émissaire ?
une brêche refermée par des éboulis ?
un piège maléfique pour pervertir et asservir des masses encore plus dépendantes d’un pouvoir absolu et fort qui apporte en échange paix et sécurité à tous ?
ce qui n’est absolument pas le cas, ainsi, je me répète…, pouvons-nous tous le constater.
Alors, y a t-il quelque chose qui nous a échappé ?
Je n’ai pas la réponse… Si tu l’as fais-moi un signe, ça serait vraiment de la solidarité !
Sans doute as-tu tes raisons de rester dans le politiquement correct…, et cela, je le respecte.
cependant, nul ne peut jamais juger ou préjuger ce qu’il n’a pas traversé en chair et en os
En tous les cas, au-delà de tous ces mots écrits à la hâte,
à toi, jeune contre mai68,
je te souhaite bonne chance et un chemin comme tu le souhaites et comme tu le traceras, dans ta vie, pour toi, et avec ceux qui te sont chers !
et surtout beaucoup d’Amour Agape et d’imagination pour être solidaire avec tous les humains…!
à bientôt de vous lire sur les commentaires, les jeunes, la parole est à vous !
ah… un petit détail :
mon 2ème fils est en train de jouer du piano au lieu de réviser son bac… dois-je lui mettre 100 cmoups de bâtons ?
dis-moi, parce que là… j’ai un doute… quant à mes méthodes d’éducation !
Sous les pavés, la plage , « Il est interdit d’interdire », Jouissez sans entraves , Cours camarade, le vieux monde est derrière toi , La vie est ailleurs.
Ca vous rappel quelque chose ces phrases ??? moi non je n étais pas né….
M enfin ca ne m empeche pas de les connaitres. Pour jeune contre mai 1968 ce qui est sur c est que tu n es pas favorable a un mouvement politique de gauche …..
ca se ressent dans ton ecriture…
Je voulais en profiter un peu pour laisser un petit écrit, je suis jeune également et je lit en m amusant les commentaires ca et la des lecteurs….
Certain semblent avoir du vécu, je ne sais pas si vraiment j aurais voulu vivre ces
evenement mais en tout cas je ne peux renier le fait que sur le plan social et surtout culturel, en étant à l’origine de nombreux acquis sociaux et de nombreuses réformes, qu’il s’agisse de celle de l’éducation, de l’évolution des mœurs ( j en suis pas tres sur pour l evolution des moeurs, de jour en jour j en doute….) de l’émancipation des femmes, des jeunes, des homosexuels ect ect, tout ceci reste indéniable. Seulement voyez vous il faut bien aujourd hui repenser les choses, déja les étudiants fassent grève c est une chose mais pire bloque les universités quel drole de façon de revendiquer ces idées…. surtout que normalement le droit de greve n est pas censé exister pour eux….. mais bon passons, en revanche ce que je constate de plus en plus et travaillant dans un secteur exposé trés régulierement a la population, les contestations pour tout et pour rien, ca devient maladif, interdit d interdir est sans doute le slogan qui a le plus retenu l attention des générations. En tout les cas il est aujourd hui difficile de fixer des regles sans qu il y est derriere des protestations plus ou moins violentes ca dépendra de l importance de la regle mais ce n est pas tant le fait qu il y est protestation que cela me dérange ceci au contraire est benefique mais c est la maniere dont on l exprime ( violence ), est deuxiement c est surtout la mauvaise fois lorsqu une idée simple mais pas simpliste est donnée de surcroit claire, ordonné, et dans l interet de tous. On m expliquera pourquoi aujourd hui on entend souvant dire , mais de tout façon en france il y a toujours une bonne raison pour raler ….