Le printemps arrive !

Avec  lui, l’envie de jardiner de faire pousser des fleurs et des légumes.

Il y a différentes façons d’aborder ce petit  plaisir.

Seul dans son petit coin de nature, loin du stress et du bruit.

Ou bien à plusieurs dans un espace partagé.

 

Il existe dans nos différentes régions  des expériences originales pour partager cette même passion.

Ils se nomment ; « jardins ouvriers », A.J.O.N.C (Amis des Jardins Ouverts et Néanmoins Clôturés), les «jardins de cocagne »…

 

Les buts sont souvent identiques :

– partager des astuces,

– créer des moments conviviaux entre jardiniers,

 

Il y a trois ans, je mettais en place, avec d’autres, un jardin biologique, éducatif  et partagé.

Il a fallut défricher un terrain, se donner des règles de fonctionnement  et s’organiser.

Quelques principes fondamentaux ont été énoncés :

–         Refus d’utiliser des engrais  chimiques et des pesticides,

–         Partager le projet avec le plus grand nombre,

–         Faire œuvre pédagogique auprès des enfants et des autres jardinier

    

Le jardin a également pour but de constituer un espace d’échange sur des pratiques citoyennes :

-Economie des ressources naturelles,

-Protection des sols,

-Protection des espèces animales et végétales,

-Consommation responsable…

 

Chaque jardinier signe une charte, élaborée collectivement, dont voici quelques extraits :

 

« …Le Jardin partagé est: clôturé. Pour permettre une pérennité des plantations et autres aménagements effectués par les habitants sur le jardin, celui-ci est protégé par clôture(s) et grille(s). Néanmoins, l’objectif est d’ouvrir l’espace sur le quartier aussi souvent et régulièrement que possible.

 

    

Le Jardin partagé est communautaire. Toutes les décisions d’aménagement, de plantations, d’animation et de gestion du jardin sont prises par l’ensemble des jardiniers. Plusieurs réunions plénières par an se tiennent donc à cet effet. On y recherche le maximum de consensus. Le Jardin communautaire ouvert et néanmoins clôturé forme un ensemble harmonieux. On n’y trouve pas de parcelle individuelle démarquée. Certains jardiniers peuvent néanmoins s’occuper d’un secteur particulier comme prévu par le groupe. Chaque nouvelle réunion plénière fait le point sur l’organisation en cours et peut la modifie… »

 

Aujourd’hui il fonctionne avec une quinzaine de personnes, issues des différents quartiers de la ville, différents statut social et de différentes communautés (Français, algériens, Marocains, Anglais, Bengâlis, Russe, Portugais…).

C’est avant tout le plaisir et la convivialité qui domine dans le jardin.

Régulièrement des petits pique-niques y sont organisés.

Des rencontres ont lieu avec d’autres porteurs de projets dans les autres villes ou départements.

Des groupes scolaires rendent visite régulièrement et participent à des jeux éducatifs.

Plusieurs fois dans l’année, les jardiniers confectionnent des soupes, à partir des légumes du jardin et la distribue sur le marché.

 

  

 

Les jardiniers des environs viennent de temps en temps prendre des conseils ou échanger des semis, des boutures…

 

Il y a certainement près de chez vous une association qui développe un projet identique.

Sinon, faites comme les « Green terroristes » ou des « Articulteurs », dans les années 70, jetez des sachets de graines, mélangé avec de la terre, dans les friches, les terrains vagues.

 

Vous verrez pousser autre chose que du bitume et de la grisaille !

                                            

 

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