Oui, j’ai un ami…
J’en ai même plusieurs, heureusement, mais il en est un dont je souhaite vous parler ce jour.
Il s’appelle Federico.
Federico Garcia.
Non, pas le poète, l’autre…
Encore que Federico soit un poète et une poésie à lui tout seul… Il est praticien en guérison reconnective… A travaillé en Belgique – où il habite actuellement – en Allemagne, en Autriche… Et il est d’origine mexicaine. Ha, et puis, aussi, il a un master en design leadership, il est photographe et sculpteur sur bois et sur pierre.
Il est beau, il est jeune, il est en pleine forme (non, je ne vais pas vous faire un remake de « il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire »)…
Et si je vous en parle maintenant, c’est parce que je serai heureux de le revoir bientôt. En effet, j’ai appris ce soir que, ce mercredi 7 à 7 heures du soir, je serai probablement en train de papoter avec lui tout en grignotant un bout.
Bon, allez-vous vous dire, y’a le pauvre Éric qui a dû prendre un coup de soleil : v’là qu’il commence à écrire des articles où il parle de ses potes et des guindailles qu’il fait, maintenant !
Bin, oui, mais non, pas exactement…
Parce que la guindaille (très soft, je vous rassure tout de suite) de ce mercredi soir, sera surtout destinée à dire au-revoir à un ami que je ne reverrai pas avant des mois (avant la mi-août 2013).
Un ami qui va … réaliser un rêve !
Vous connaissez la phrase célèbre de Walt Elias Disney, qui affirmait que « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. »
Hé bien, Federico a fait un rêve.
Depuis des années, il rêve de faire … une balade en vélo.
Banal, allez-vous dire…
Il y a plein de gens qui rêvent de faire du vélo, et il y a plein de gens qui se baladent avec ce moyen de transport…
Bah, oui, sauf que Federico rêve de faire un peu plus qu’aller chercher son pain à la boulangerie du village voisin en vélo ou que faire quelques kilomètres dans la campagne durant les vacances, ou même que traverser Paris à vélo (♫ dans Paris, à vélo, on dépasse les autos, à vélo, dans Paris, on dépasse les taxis ♪)…
Alors, le Tour de France, peut-être ? Mais le Tour de France, c’est quoi ? Deux-trois mille kilomètres, peut-être ? Encore trop petit pour Federico !
Alors ?
Alors…
Accrochez-vous bien : Federico rêve de se promener durant « quelques jours » dans des paysages merveilleux d’Amérique du Sud. Et il va vivre son rêve à partir du mois prochain !
Il décolle dans un mois (début décembre), va se rendre (en avion, pas à vélo) à Ushuaia, en Argentine, et là, il va enfourcher son vélo pour remonter jusque … Kankun, au Mexique ! Où il devrait arriver dans le courant du mois d’août.
Pas loin de dix-neuf mille kilomètres en une grosse demi-année !
Quatorze pays traversés.
Ouf ! J’ai l’air beau, moi, avec mon vélo d’appartement qui n’a plus servi depuis six ans ! 
Bon, alors, finalement, pourquoi est-ce que je vous parle de cela ?
Il a besoin d’argent, et c’est un article destiné à demander des sous, peut-être ?
Absolument pas !
C’est juste pour vous parler de l’exploit.
Un exploit dont il y a peu de chance que vous entendiez parler à la télé : le Tour de France est financièrement beaucoup plus porteur qu’un homme seul qui va parcourir presque la moitié de la circonférence de la terre en une demi-année !
Et c’est aussi pour vous signaler que Federico a ouvert un blog – kiwikangas – sur lequel il déposera de temps en temps (quand une connexion le lui permettra) quelques textes et/ou images de son périple à travers l’Amérique latine.
Kiwikangas ? Drôle de nom…
C’était le nom choisi par Federico lorsqu’il avait, en octobre 2007, pris le départ d’un autre périple – un peu plus court, « seulement » 5600 km – en Australie.
J’ai oublié de vous dire que Federico (et Claudia, mais cette fois, Federico roulera seul) sont des adeptes du cyclisme-longue-distance : ils ont, depuis les années 90, déjà parcouru « quelques » kilomètres, traversant, par exemple, la Norvège, ou des îles danoises et finlandaises, ou encore l’Italie et la Sardaigne.
En 2007, ils se sont promenés en Australie et en Nouvelle Zélande (kiwi et kangourou : vous comprenez, maintenant, le nom du site kiwikangas ?)
Si vous souhaitez suivre – de loin – le trajet de Federico, juste pour le plaisir de savoir où se trouve, au jour le jour, ce sympathique jeune homme qui va pédaler durant des milliers de kilomètres afin de vivre son rêve, connectez-vous sur son blog, et inscrivez-vous : http://www.kiwikangas.wordpress.com/
Non seulement c’est gratuit (si, si, ça existe encore, quelque chose de gratuit, de nos jours), mais ça vous permettra peut-être de rêver à votre tour…
Bon voyage !
