J’ai testé la pole dance

 

 

 

Nouvelle tendance, la pole dance est une discipline qui peine à se départir du cliché des clubs de striptease. De plus en plus populaire, elle s’implante notamment dans les grandes villes où j’ai pu tester le concept à Bordeaux.

Loin d’un bar glauque, il s’agit d’un studio de danse bien éclairé et équipé de vestiaires. Short et t-shirt enfilés, c’est pieds nus qu’on accède à la salle de cours.

Pas de bas résilles, ni de talons aiguilles de 20 centimètres donc. Discipline mixte, j’ai eu la bonne surprise de compter des adeptes de sexe masculin dans les rangs.

Le professeur arrive, la musique se met en marche et les échauffements commencent. Personne sur la barre sans s’être échauffé. Après 15 minutes pendant lesquelles j’ai appris quelques trucs à refaire chez moi sur un simple tapis de yoga, le cours débute dans la bonne humeur. Toutes les morphologies peuvent s’y mettre.

Les cours sont parfaitement encadrés par des professionnels qui savent épauler et mettre en confiance. La réussite de la moindre figure est galvanisante pour l’image qu’on a de soi dans le grand miroir du studio. La grâce est essentielle pour obtenir un bon résultat et c’est fou ce qu’on est plus jolie les pieds en pointe.

Certes, ça fait mal. Outre le réveil de certains muscles dont je n’avais même pas connaissance jusqu’ici, les bleus ne tardent pas à apparaître puisque la peau constitue une zone d’accroche pour la barre. Mais l’adrénaline vient compenser la douleur et on oubli. En plus le corps s’affine et se tonifie rapidement. Comptez 27 euro en moyenne pour un cours d’une heure et demie et aux alentours de 120 euro pour un abonnement mensuel. Plus rapide et moins cher qu’une thérapie, vous serez addict au premier climb.

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