Le 8 juin 2009, Jacques Attali annonçait un véritable Tsunami sur l’économie Mondiale, 6 mois et demi après il n’est guère plus rassurant !
Et pourtant, les Elections Européennes ont eu lieu, les dirigeants du Monde entier ont pris conscience de la catastrophe financière et économique qui menaçait la Planète.
Le fameux G20 nous annonçait la fin de la crise et le retour de la croissance, or il n’en est rien.
Les chefs d’Etat réunis à grand frais, se sont-ils contentés de gesticuler, et de mettre des rustines, là ou la crevaison exigeait un pneu neuf ?
Petit rappel :
La commission Attali avait rendu son rapport en 2008, et abordait les différents points suivants :
. Préparer la jeunesse à l’économie du savoir et de la prise de risque
. Participer pleinement à la croissance mondiale et devenir champion de la nouvelle croissance
. Améliorer la compétitivité des entreprises françaises, en particulier des PME
. Construire une société de plein-emploi
. Supprimer les rentes, réduire les privilèges et favoriser les mobilités
. Créer de nouvelles sécurités à la mesure des instabilités croissantes
. Instaurer une nouvelle gouvernance au service de la croissance
Et enfin : Ne pas mettre le niveau de vie d’aujourd’hui à la charge des générations futures.
Dans l’impossibilité de mettre en place ces mesures, Jacques Attali pousse à nouveau un cri de désespoir, en constatant le peu d’efficacité et de réalisme de ceux qui dirigent ce Monde déboussolé (au vrai sens du terme)
La crise :
« Non seulement rien n’est réglé…mais la gestion de la crise n’a jusqu’à présent, fait que grossir l’avalanche qui dévalera sur les générations suivantes. »
D’abord les faits :
La croissance dans notre pays ne repart pas et le chômage, considérable, réduit la capacité des gens à consommer et à rembourser leurs crédits »
« En France 4,7 millions de personnes sont en situation de ne pas avoir autant d’heures de travail qu’elles le souhaitent, ou de ne pas en avoir du tout !
Aux Etats-Unis 17,5% de la population sont dans ce cas, et ceux qui travaillent ne sont occupés en moyenne que 33 heures par semaine.
La durée du chômage s’allonge partout. »
« La baisse des prix mondiaux et celle du dollar et du yuan (la chine) fabriquent du chômage et poussent encore plus les consommateurs à rechercher les produits à bas prix. »
Ce qui réduit encore les emplois.
« Les banques dont on nous dit qu’elles sont sorties d’affaire, ne pourront financer les investissements nécessaires à la reprise.
Bon nombre d’entre elles parmi les plus grandes, que ce soit aux Etats-Unis, en Chine, ou en Europe manquent de « fonds propres », au point que Jean-Claude Trichet leur a demandé de ne pas distribuer de dividendes.
De plus les pays industrialisés doivent trouver cette année et l’an prochain 12 TRILLONS de Dollars pour financer leur déficit.. » (sans commentaires..)
La hausse des Impôts sera inévitable, et les consommateurs seront amenés à épargner plutôt que de consommer !
Les périls qui en découlent sont pires encore :
« Interruption de services Publics, faillites de banques d’entreprises, et de Nations, la ruine des salariés, et des épargnants…
On ne peut se contenter d’accepter ces menaces sans réagir, ni laisser l’espérance d’une minuscule croissance ARTIFICIELLE et reporter sur l’avenir des difficultés de plus en plus grandes. »
Jacques Attali conclue :
« Il faut au moins en France engager les réformes de structure qui permettront de retrouver les chemins d’une croissance forte.
C’EST PARFAITEMENT POSSIBLE !
Encore faudrait-il avoir le courage de la vérité, seule justification de l’effort à fournir !
Si ce texte vous a semblé long et ardu, je voudrai juste vous citer un exemple vécu, dans ma ville, à Valenciennes, qui va vous montrer que les prédictions de Jacques Attali, ne sont pas imaginaires, loin de là :
L’Administration Pénitentiaire a annoncé aux Personnels des Prisons, qu’ils ne seraient pas payés au mois de Décembre, faute de liquidités
En précisant qu’en Janvier ils toucheront leur salaire de décembre !
(La Voix du nord du 13 Décembre 2009))
SI, une Administration n’est plus capable de payer ses fonctionnaires, où allons-nous ?
Droit dans le Mur..
Source : des extraits de la rubrique « perspective » par jacques Attali (l’Express magazine du 13 décembre 2009)
Pour retrouver la rubrique complète de l’auteur : www.lexpress.fr
Jacques Attali, sur France Inter :
{dailymotion}xa2wed{/dailymotion}
OU MADAME SCHONBERG !!! non.
[b]Véritas, ne vous impatientez pas, je suis allée sur de jeunes rédacteurs qui n’avaient pas encore eu de commentaires, et je n’ai pas fini.
Vous allez me faire « tourner bourrique », comme on dit dans le Nord!!
J’ai vu la première vidéo, ne suis pas allée jusqu’au bout : Propagande ?
Par contre j’adore Arnaud Blin : j’ai meme pris un extrait d’un de ses articles, avant même d’aller sur son profil, j’irai tout de suite après,
J’ai aimé ceci :
Arnaud Blin dit :
Pour la première fois de l’histoire, il n’y a plus vraiment de « centre de gravité » géopolitique global. En tous les cas, il n’est plus en Occident. L’Amérique qui, il y a cinquante ans avait un demi-siècle d’avance sur le reste du monde, semble tout d’un coup ringarde et dépassée : l’ère Bush ne fut en fin de compte qu’une vaine tentative de se raccrocher à ce monde alors qu’elle ne fit que clore définitivement un chapitre important de l’histoire. L’homme Obama a probablement l’envergure d’un Roosevelt et d’un Kennedy mais, involontairement déshabillé par son prédécesseur de toute légitimité globale, ses beaux discours sont cruellement vides. L’avenir a cessé de se jouer à New York, Washington ou Chicago. Désormais, c’est du côté de Pékin et de Shangaï, de Mumbaï et de Bangalore, de Rio et de Sâo Paulo qu’il se dessine.
Au même moment, la menace du terrorisme et de la prolifération nucléaire nous rappelle que les Etats ne sont plus tout à fait maître du jeu. La crise économique et le réchauffement climatique démontrent que les enjeux mondiaux réclament une gestion collective des problèmes. Les guerres d’Irak et d’Afghanistan illustrent le fait que la projection de la puissance brute est dorénavant synonyme d’échec politique.[/b]
[b]Arnaud BLIN :
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Blin[/url]
Ce n’est pas n’importe qui ce Monsieur[/b]
ATTALI …. »Il faut embourgeoiser l’islam »
…travaux pratiques des Illuminati :
« Le quotidien danois « Politiken » a présenté ses excuses auprès des musulmans
pour les avoir offensés en republiant une caricature controversée du « prophète »
Mohamet coiffé d’un turban en forme de bombe »
JE ME DISAIS BIEN QUE [u][b]C’ETAIT TROP BIZARRE[/b][/u] !!!!!!!
Le président de la commission bancaire du Sénat américain Christopher Dodd
a demandé vendredi au ministre de la Justice Eric Holder l’ouverture d’une
enquête sur les circonstances qui ont conduit à [i][b]l’effondrement spectaculaire
de Lehman Brothers.[/b][/i]
LEHMAN BROTHER : JP MORGAN M’A TUER !
après la fraude perpétrée sur les produits dérivés par les banques d’affaires US sur leurs consœurs du monde entier, il n’y a aucune chance qu’un pays ait confiance dans le leadership financier américain.
Les responsables économiques et politiques américains ont utilisé leur pouvoir au service de leurs intérêts propres, au détriment du peuple américain et de ses perspectives économiques. En s’enrichissant eux-mêmes à court terme, ils ont mis à bas l’économie américaine.
[u][b]Les États-Unis sont en voie de devenir une économie du tiers monde.[/b][/u]
CHECK-UP… du vendredi 23 octobre 2009 :
[i][b]Une catastrophe programmée pour les Etats-Unis et l’Europe ? (Patrick Artus)
Nous nous inquiétons du point d’arrivée de la chronique suivante des évènements :
– les Etats-Unis et l’Europe ont leurs économies affaiblies durablement par le désendettement, les pertes irréversibles d’emplois et les délocalisations ;
– de ce fait, les politiques budgétaire et monétaire de ces pays restent expansionnistes ; ils ont donc un besoin de financement public et externe (Etats-Unis, Royaume-Uni) et cependant des taux d’intérêt bas grâce, pour l’instant, à la forte demande pour leurs titres publics par les Banques Centrales des pays émergents ;
– les pays émergents substituent la production domestique aux importations, ce qui n’aide pas les pays de l’OCDE à croître davantage, et ont des économies qui dépendent davantage de la demande intérieure et moins des exportations ; de ce fait, la stabilisation des taux de change entre leurs devises et le dollar devient moins importante ;
– lorsque les ennuis liés à la stabilisation du dollar (perte de l’indépendance monétaire) l’emporteront sur les avantages (gains de compétitivité), les pays émergents laisseront flotter leurs devises, d’où l’arrêt du financement à taux d’intérêt bas des déficits (publics et extérieurs) des Etats-Unis et de l’Europe ;
– la situation sera alors très grave pour ces pays, car à la modestie de la croissance s’ajouteront la dépréciation des taux de change vis-à-vis des pays émergents (ce qui a surtout comme effet de dégrader les termes de l’échange) et la remontée forte des taux d’intérêt à long terme.
Il est difficile de savoir quand cette crise se produira : dans 2 ans, 3 ans, plus tard ? Mais il est probable que les Etats-Unis et l’Europe seront confrontés à cette crise de financement.
Sources Natixis (pdf)[/b][/i]