Cet éminent économiste, né à Alger en 1943, fut tour à tour :

Conseiller de François Mitterrand, puis Président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement,   

Nicolas Sarkozy, dès son élection à la Présidence de la République, en fin stratège, a fait appel à vous, et vous a confié la Direction de la Commission pour la Libération de la Croissance. 

C’est le 23 janvier 2008, que vous rendez, sous forme de rapport, les 300 mesures, qui visent à faire de la France, un pays novateur, en matière économique, et sociale !

Et puis, « La crise », financière,  vous a rattrapé…

 Qu’à cela ne tienne, votre dernier ouvrage, « La Crise et Après », analyse la fragilité de nos systèmes complexes. 

Le livre  paru chez Fayard, va plus loin, puisque qu’au-delà d’un optimisme de façade, vous laissez percevoir une très profonde inquiétude ! 

Votre ton est direct, et c’est la véritable charge politique,  qui frappe le lecteur. 

L’origine de la Crise ? 

Le déséquilibre entre les marchés et l’Etat de droit qui selon vous :

« créent des rentes financières majeures, illégales, voire criminelles, ne profitant qu’aux initiés, banquiers, intermédiaires, et autres rehausseurs de crédit , uniquement soucieux de leurs bonus » 

Dans ce livre, vous ne vous contentez pas de désigner les coupables.

Vous proposez une minutieuse analyse historique, suivant, jour après jour le déroulement de la crise depuis le début des années 2000…..

Mais la surprise  vient de la solution que vous apportez, pour  sortir du cercle infernal dans lequel est plongé le Monde actuel.

 

Optimiste, visionnaire, vous dites : « Nous sommes capables de faire en sorte que cette crise ne soit qu’un accident de parcours » 

En résumé vous demandez à ce que soit mise en œuvre une  véritable Révolution !

Dans l’immédiat : une Gouvernance Mondiale « modeste »

La mise en place d’une monnaie Unique Internationale.

Une police et une justice Planétaire…    

 

Chacun de nous pensera ce qu’il voudra des propositions, dont il est vraisemblable, d’après l’auteur lui-même :

« Qu’on n’en fera rien à moins d’une catastrophe » 

 

Utopiste, possible, mais il  reste néanmoins que Jacques Attali propose un ouvrage argumenté, clair, et vigoureux, qui ne s’arrête pas (fort heureusement) au catastrophisme des premiers constats..  

A noter, que l’auteur propose  « malicieusement » un résumé au début du livre.

.L’a-t-il prévu pour aider ceux qui veulent parler de son livre dans les dîners mondains,  sans se donner la peine de le lire ??

Qu’à cela ne tienne, surtout, si vous avez envie de rêver d’un "Monde meilleur", n’hésitez pas à débourser 14 euros, pour ces 210 pages éditées chez Fayard, 

 

Vidéo : Jacques Attali, lors de son passage chez Ruquier…..claque la porte, et quitte le plateau…

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