Le Parti Socialiste exhale un parfum d’amertume . Hier soir, sur l’antenne de TF1, l’ancien ministre a répondu à l’appel de Nicolas Sarkozy.

"Après avoir mûrement réfléchi, ma réponse est oui".

Jack Lang n’entre pas au gouvernement, sa participation à ce comité de réflexion ne doit pas être mal interprétée par la cellule socialiste.

En mon for intérieur, je ne vois aucun manichéisme de la part du chef de l’Etat. En voulant créer ce comité de réflexion, Nicolas Sarkozy désire passer au-dessus de la notion de parti. La divergence des opinions ne peut qu’accélérer le processus des réformes constitutionnelles. Débattre de la proportionnelle ou du statut présidentiel, en faisant fi du sempiternel clivage droite/gauche est une révolution démocratique.

Jack Lang se déclare lui même un homme libre de penser. Sa fidélité envers le Parti Socialiste n’est pas à remettre en question. L’ancien ministre apporte sa contribution au façonnement de l’outil constitutionnel. Je trouve cette démarche tout à fait légitime.

Le PS n’a pas a se lancer dans des accusations sans fondement. Il faut voir dans cet acte, l’éclosion d’une démocratie participative. Il faut savoir reconnaitre la différence. Point de manoeuvre politicienne à l’horizon.

Le PS, en voulant accuser Nicolas Sarkozy, d’élaborer un stratagème pour déstabiliser les forces de gauche se fige dans l’immobilisme. Les échec répétitifs sont la résultance d’une politique passéiste. La France était désireuse d’un changement radical de politique. Le succés de François Bayrou en est la preuve. Le chef de l’Etat insuffle la perspective d’une nouvelle vision politique.

Pour relancer l’économie, des capitaux doivent être débloqués. L’ISF n’a fait que contribuer à un exode massif des capitaux vers l’étranger. Alors l’aberrance des propos sur la constitution d’un Etat patronnal, d’un empirisme vers les richesses personnelles…Une idéologie complétement désuette, la notion du capital a été enterré avec Karl Marx.

Jack Lang prend la bonne décision, n’en déplaise à la vague socialisante et bien mal informée sur cette prise de position. La participation n’est pas un renoncement de son idéal politique. Alors une polémique me parait bien dépassée. Il faut laisser cette commission de réflexion nous prouver l’étendue de ses capacités…