J.-F. Copé : les Français plus désabusés ou rigolards que vraiment « atterrés »

Jean-François Copé plus traqué par la presse dominante et la caste médiatique que l’était Jean-Marie Le Pen ? On se marre franchement… Ayant donné une conférence de presse d’à la suite d’un truc qu’il somme la presse de taire en la menaçant de sanctions dont il n’a pas la maîtrise (franche rigolade dans les rédactions), Laurel-Copé, celui du Hardy-Fillon, met sous clefs (et hors de portée de Fillon-Hardy) la comptabilité de « son » parti, l’UMP. Bien joué !

Mais pourquoi donc s’en tenir aux partis présentant un candidat à la présidentielle ? Pourquoi ne pas exiger la transparence de tous les candidats à toutes les élections (municipales, par exemple, comme dans le cas de Dassault, propriétaire du Figaro) ?

Jean-François Copé, après qu’il ait été dit dans la presse ce que la presse est sommée par lui de taire à présent, vient de faire un coup d’éclat.

Tous les partis (ayant présenté des candidats à la présidentielle) doivent rendre publique leur comptabilité à tout le monde. Vous voulez un café gratuit ? Allez donc rue de Solférino ou au siège des Verts, des Rouges, des Bleus, des Noirs, des Gris… Vous demandez à éplucher la comptabilité (mieux vaut prendre un rendez-vous, car la place risque d’être occupée par un autre quidam) du parti. Ce serait étonnant qu’on ne vous propose pas un café.

Cela vaut pour tous les partis sauf pour… l’UMP. Pour la comptabilité de l’UMP, il faudrait attendre qu’une proposition de loi fasse la navette entre l’Assemblée et le Sénat et qu’elle soit adoptée pour que n’importe qui puisse la disséquer. Dans cette (longue, fort longue, voire interminable) attente, hop, un huissier vient sceller toutes les pièces comptables. Plus question d’étayer ce dont la presse ne peut plus parler sans risquer qu’un magistrat courroie de transmission lorgnant sur une promotion en cas de retour de la droite au pouvoir lui tape sur les doigts.

La phrase du jour : « ma personne, mes proches, sont l’objet d’une véritable chasse à l’homme ». Rien que cela ! Mais qui veut donc transformer Copé en abats-jours ? Ou le faire monter au bucher après l’avoir soumis à la question selon des « méthodes dignes de l’Inquisition » (c’est bête de se mettre à dos ainsi l’électorat catholique-romain : on croirait entendre un laïcard genre combinard – un partisan du Petit Père Combe).

« Les victimes de ce triste spectacle sont avant tout les Français qui regardent, atterrés, ce nouveau cirque médiatique, » surtout les Françaises et les Français victimes de l’insécurité maquillée – pour la minorer – sous Sarkozy ou du chômage. Nous serions donc plus qu’atterrés, en fait désespérés, navrés, sur le point de nous arracher les cheveux et de gémir en constatant le sort de Copé, nouvelle Blandine jetée dans la fosse aux lions ? Allons donc !

Copé veut que la presse soit soumise aux mêmes obligations de transparence que les parlementaires. Donc, publication des notes de restaurant lors des invitations par Copé et Fillon de journalistes ou directeurs de publications, divulgation du nom des propriétaires des avions privés emmenant journalistes et candidats ou soutiens lors des campagnes électorales, transparence totale : ont-ils pu reprendre du café, ces journalistes, en compagnie de leurs amphitryons de la caste politique ? Ne leur aurait-on pas confié en douce une petit ménage, une petite pige, pour un titre proche de tel ou tel parti ?

Après maints coups de menton, Copé a crânement énoncé qu’il ne se consacrerait plus qu’à la campagne électorale des municipales puis à celle des européennes. Foin de société Bygmalion pour l’épauler : il glissera lui-même les professions de foi dans les enveloppes qu’il scellera au risque de se gercer les lèvres !

Bref, entre la presse et Copé, ce serait « cui k’il dit k’y est encore davantage » ?

Le Figaro évoque pourtant l’affaire dont la presse ne peut plus parler en donnant la parole au très droitier maître Gilles-William Goldnadel, chroniqueur attitré du quotidien de Dassault et régulier du site Atlantico. C’est accessoirement « un ami de longue date de l’intéressé » (aux bénéfices de sociétés de com’ de l’UMP, soit J.-F. Copé).

Il souligne qu’un parti peut s’adresser à n’importe quel fournisseur de son choix et qu’il n’est absolument pas interdit ni désagréable de se montrer agréable à son endroit. C’est genre je retape ma salle de bains avec de la robinetterie dorée ou argentée mais je te prie de me la facturer au poids de l’or et de l’argent (en ajoutant bien sûr ta commission). Il n’y a pas de conflit, la prochaine présidente ou le successeur fera de même, chacun son tour. Au FN, c’est de père en fille, mais à l’UMP, c’est l’alternance, et personne ne s’accroche à son poste, loin de là…

Bref, Copé peut accepter n’importe quel montant d’honoraires de la part de Gilles-William Goldnadel et passer la facture à l’UMP.

Je me souviens d’un rapport bidon d’un cabinet d’études bidon ayant encaissé le pognon d’une collectivité territoriale : pour gonfler le dossier, une liste des communes du département avait été scannée avec, en regard, en guise de chiffres de la population, les codes postaux. Ce qui faisait qu’un quasi-hameau était plus peuplé que la préfecture. Bah, Madame Tiberi en faisait bien d’autres au Conseil régional d’Île-de-France… Mais pour un chef de parti et ses potes, tout est permis.

Bah, Copé, ce n’est quand même pas Ianoukovitch l’Ukrainien. Certes, comme dit l’autre, c’est bel et bien « le président légitime » (de l’UMP). Mais il n’a pas encore flanqué tous ses comptes personnels dans sa piscine… D’ailleurs, contrairement à l’autre qui accumulait les berlines, chacun sait que Jean-François n’a qu’une paire de pinces à vélo déjà copieusement rouillée.

Le patron du Point, Étienne Gernelle, a commenté : « Tout est prouvé (…) il y a quelque chose qui s’appelle une presse libre et indépendante, il le découvre. ». Pour lui, la riposte de J.-F. Copé est certes à pleurer, mais « de rire ».
Mais ne dites plus comme lui que « c’est gros comme une maison », dites plutôt que « c’est gros comme le siège de l’UMP sous Jean-François Copé ». 

D’autant que, comme le souligne la presse, les comptes des partis sont déjà publics depuis 1990 et doivent être certifiés par deux commissaires indépendants lorsqu’ils sont arrêtés au 31 décembre au plus tard et transmis à la Commission nationale (…) des financements politiques au plus tard le 30 juin suivant. Eh oui, dans CNCCFP, il y a bien comptes, et de campagne, mais aussi « financements politiques ». Les comptes de l’UMP peuvent bien rester sous scellés jusqu’à fin 2014, mais ils devront être communiqués le 30 juin 2015.

Quant aux aides à la presse, elles n’ont rien d’occulte. Le Canard enchaîné communique chaque année ses comptes à ses lecteurs, y compris à Jean-François Copé, Le Monde fait de même. 

Ouest-France, pourtant peu ultra-gauchiste, a estimé que « le président de l’UMP tente de reporter le débat à plus tard en le plaçant sur le terrain législatif. ». En fait, « au final, la leçon risque d’être rude, alimentant dans l’opinion publique le sentiment du “tous pourris” ».

Pour ne pas avoir à répondre à de telles accusations, J.-F. Copé n’a pas vraiment organisé une conférence de presse mais une allocution devant la presse. Aucune question n’était permise à l’issue de ses déclarations.

En fait, Copé, qui n’avait pas déposé d’amendement en son nom lors du récent débat sur la transparence des parlementaires, avait fait freiner très fort par l’UMP. Il avait voté contre la loi qui a été adoptée. Laquelle UMP n’aura plus accès à ses propres comptes pendant de longs mois.

Pendant que l’UMP met ses comptes au secret, Le MoDem et François Bayrou clament qu’ils vont tout dire à tout le monde et qu’ils ne mettront « aucune condition » à la mise à disposition des comptes de cette formation.

Rémi Noyon, de Rue89, souligne : « Celui qui s’était opposé au texte de loi sur la transparence porté par les socialistes souhaite que les “principaux dirigeants et salariés des médias” soient soumis aux mêmes contrôles que les parlementaires, à savoir la déclaration de patrimoine.  ».

Serge Dassault va-t-il imiter François Bayrou ? Il aura beau jeu de dire qu’en étant parlementaire, il le fait déjà. 

En tout cas, la surfacturation de certaines prestations de Bygmalion est avérée : si jamais cette société a touché le moindre sou pour avoir concocté cette ébouriffante et hilarante riposte, cela confine à l’escroquerie ! Si ce n’est pas le cas, et que Copé s’est passé de ses services, que penser de la qualité des services antérieurs ???

Copé a pour le moment récolté une mention très médiocre auprès de diverses personnalités de l’UMP. Roger Karoutchi a considéré que son président a réagi tel un écorché vif. Il lui pardonne cependant son allusion à l’Inquisition (qui n’était quand même pas un tribunal coranique, s’est-il retenu d’ajouter). Thierry Mariani considère que porter plainte contre Le Point, « c’est délicat ». C’est délicatement déposé dans le jardin de Copé.

Côté UDI, Yves Jégo se gausse puisque les comptes des partis sont déjà contrôlés : « s’il faut aller plus loin, nous n’avons pas de blocage. ».

Bref, Copé va-t-il se retrouver à devoir refaire le coup du RPR devenu UMP pour faire table rase du passé (comptable aussi) et changer le nom du parti ? Si le PS va plus loin qu’il le souhaite, que fera-t-il ? Il s’abstiendra ?

L’UDI, trop récente pour traîner de lourdes gamelles, reste prudente : il faut laisser passer les périodes électorales pour se pencher sur les  propositions de Copé. Ce dernier l’espère même ardemment sans doute. Si PS et Front de gauche et EELV relevaient le gant, disaient chiche, et hâtaient les choses, il y aurait comme des réclamations de nouveau vote interne à l’UMP.

En tout cas, alors que Nicolas Sarkozy avait promis de loger tous les SDF, on s’aperçoit qu’il y a des pièces vacantes à l’UMP : les pièces comptables seront placées « dans une pièce qui sera scellée par un huissier ». 

Au fait, croit-on vraiment que ce soit le PS qui ait si bien renseigné Le Point sur la comptabilité de l’UMP ? Ne serait-ce pas plutôt un « copain-coquin » (ou un concurrent de Bygmalion) ?

Le Parisien a la dent dure contre Jean-François Copé en ressortant de ses archives les déclarations d’un certain Copé, Jean-François, qui dénonçait la manière de « piétiner » les parlementaires en les obligeant à la transparence alors qu’ils sont « profondément honnêtes dans leur immense majorité ». Il réclamait alors que la transparence s’applique aussi « pour tous les fonctionnaires d’autorité dans notre pays (…) peut-être aussi les directeurs d’administrations centrales, d’autres corps de l’État, des journalistes, des syndicalistes. ».
Ah, pour les journalistes, il n’a pas oublié. Mais quid donc des autres ? Ce n’est plus nécessaire ? Quant à divulguer son patrimoine de suite, il n’en voyait pas l’utilité, car il ne voulait pas concourir « à ce numéro de voyeurisme, d’hypocrisie ».

On a compris, c’est pour ne pas sombrer dans l’hypocrisie et le voyeurisme que les comptes de l’UMP seront mis sous scellés… Et que doit aussi régner le silence dans des rangs de l’UMP qui n’ont nullement été mis au courant de la fulgurante initiative de leur président qui a convoqué la presse pour annoncer sa très personnelle décision…
Du coup, Juppé prend ses distances, Hortefeux ne voit pas l’intérêt de la proposition Copé que Busserau qualifie d’initiative toute personnelle « dont nous n’avons pas parlé les uns aux autres au sein de l’UMP ». Mais l’UMP Wauquiez va plus loin et dénonce une manœuvre de dilution et procrastrination : il faut « lever les doutes » sur les comptes du parti sans plus tarder. Il ne veut pas d’huissier mais d’un commissaire aux comptes indépendant.
Woerth, qui en sait très long, garde prudemment le silence.

Mais si Copé tient parole et porte plainte non seulement contre Le Point mais contre tous les medias ayant évoqué l’affaire dont la presse est sommée de ne plus parler, il risque de mettre l’UMP sur la paille. Tant de médias, cela alourdira les frais de justice qu’il n’est pas du tout sûr que l’UMP n’ait pas à régler d’une manière détournée… à moins de débarquer Copé.
Il y a un véritable problème : qui est réellement diffamé par Le Point ? Copé, Jean-François ou aussi les instances de l’UMP qui ont approuvé les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ?
Ne sont-ils point solidaires ? Il n’y a pas, aujourd’hui que « le pauvre Copé » à se montrer, selon les termes de Franz-Olivier Giesbert, « pathétique ». Il a bien été élu par la base de l’UMP, le pathétique, non ?

Event & Cie, la filiale de Bygmalion, a facturé plus de 26 359 pour l’éclairage de…la Mutualité de Paris : cela fait vraiment très cher du cierge et de la chandelle ou des briquets distribués aux participants pour qu’ils les tiennent allumés à bout de bras.
Saint-Brice-sous-Forêt, localité perdue entre les montagnes de Sarcelles et Montmorency, complètement isolée par les hauteurs de Villetaneuse et les pics de Bouffemont-Domont, avait dû être reliée à l’Internet pour…un peu plus de 3 000 euros (un peu moins qu’à Saint-Just/Saint-Rambert, banlieue proche de l’aéroport de Saint-Étienne, bien moins que pour Recy, localité jouxtant les gaves et gouffres de Châlons où la Marne coule, encaissée entre d’immenses falaises). Sans doute en raison d’une incontournable location d’un Zeppelin-relais au-dessus de cette localité perdue du grand nord du Neuf-Trois. La connexion Internet du meeting de Montpellier n’avait coûté que 2 155&bsp;euros. Tandis qu’à Meaux, ville de J.-F. Copé, ce fut plus cher (2 670). On peut comprendre qu’il faille faciliter le travail des journalistes et que les sherpas acheminant les très lourds ordinateurs et tablettes qu’on leur prête facturent le franchissement des obstacles au prix de la conquête de l’Everest…

En tout cas, on apprend, au vu des factures que reproduit le site du Monde, que la traduction en langue des signes rapporte environ 250 euros de l’heure. Pas mal…
Et puis, allez, soyons patriotes : pas question de récupérer des drapeaux d’un meeting pour en parer un autre. Donc, pour chaque, parfois jusqu’à 1 300 euros de drapeaux et oriflammes comme à Nantes ou Bordeaux (730 pour Meaux où la mairie est chiche en drapeaux municipaux, presque comme en Avignon). Tandis que dans la socialiste Lyon, le maire a dû prêter maints drapeaux : aucun n’est alors facturé pour le meeting local…

De tout cela, tant Nicolas Sarkozy, qui en connaît long depuis la campagne de Balladur, que les ténors de l’UMP, savent ce qu’il leur convient d’en penser. 

La palme revient à James, caricaturiste, qui se souvient que « quand NKM estimait le ticket de métro à quatre euros », la candidate UMP confessait : « c’est Bygmalion qui me vendait les tickets. ». Le même considère que FOG et Copé sont montés au créneau pour faire diversion sur l’affaire Dassault et ainsi réduire la pression sur Le Figaro.

C’est toujours cela de pris. Au fait, Copé avait promis avant la fin 2013 une proposition de loi pour que le droit du sol et l’accession à la nationalité française d’enfants d’étrangers nés en France soient revus. Il manifeste à présent de toutes autres priorités. Ses belles intentions sur la nationalité et l’identité française ont fait pschitt. 

 

 

 

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

6 réflexions sur « J.-F. Copé : les Français plus désabusés ou rigolards que vraiment « atterrés » »

  1. Je vous disais tout à l’heure, sur l’article précédent, que je ne me fie qu’à mes petites enquêtes personnelles… et mes intuitions, généralement très bonnes :

    [url]http://lci.tf1.fr/france/justice/chevaline-plainte-pour-violation-du-secret-de-l-instruction-8375679.html[/url]

    [url]http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tuerie-des-alpes-les-pistes-148452
    [/url]

  2. Selon Olivier Biffaud (un ancien du Cuej de Strasbourg retrouvé à Paris pour je ne sais plus quel réveillon de Nouvel An du côté de la rue de Réaumur, crois-je me souvenir ; et ancien de la Sdr du [i]Monde[/i]), sur [i]Slate[/i] (.fr), « [i]les factures acquittées par l’UMP n’arrivent pas dans les colonnes des journaux par l’opération du Saint-Esprit[/i]. ».
    « [i]Les fuites viennent de l’intérieur de la maison [/i]», précise-t-il.

    Si Biffaud avait été fait-diversier, il aurait au moins évoqué l’hypothèse de plusieurs maisons… Car on pense bien sûr à la maison UMP. Mais des factures, cela se converse aussi en double chez l’émetteur. Et là, allez savoir qui a été vexé, remercié proprement ou salement ?
    Cela peut provenir aussi de quelqu’un qui a découvert après coup et estimé qu’il avait bien droit à une petite commission, non ?
    Ou de la concurrence (en la matière, l’UMP n’a sans doute pas un unique fournisseur ou prestataire).
    Imaginer aussi un·e permanent·e de l’UMP remercié·e et qui se rend compte qu’on est plus prodigue avec des boîtes extérieures qu’avec le personnel ?
    Cette histoire n’est pas forcément au départ un coup politique.
    De toute façon, être droit et honnête, ce n’est pas ce qu’on attend d’un chef à l’UMP. Il doit être tordu, retors, vicelard, et quelque part l’afficher.
    C’est la même chose ailleurs, mais il convient souvent de ne surtout pas l’afficher.
    Copé aurait peut-être mieux assis son autorité en proclament que ce qu’on attend de lui, c’est d’agir en franche ordure. Là, il se couvre de ridicule.

  3. [quote]De toute façon, être droit et honnête, ce n’est pas ce qu’on attend d’un chef à l’UMP. Il doit être tordu, retors, vicelard, et quelque part l’afficher.
    C’est la même chose ailleurs, mais il convient souvent de ne surtout pas l’afficher.
    Copé aurait peut-être mieux assis son autorité en proclament que ce qu’on attend de lui, c’est d’agir en franche ordure. Là, il se couvre de ridicule. [/quote]

    J’ai eu affaire à des ordures de tous bords.

    Ce qui distingue le chef de droite des autres, c’est bien qu’en général il se comporte comme sa base l’attend, en [b]franche[/b] ordure, et tout compte fait, ce n’est peut-être pas plus mal que ce qui se fait ailleurs, car au moins, avec lui, on sait où on va.

    La pire des ordures, c’est quand même bien celle qui joue les saintes nitouches et se pose fallacieusement en gardienne de valeurs morales qu’elle est la première à piétiner, transgresser ou pire, puisqu’elle s’est quand même aussi fait connaître et reconnaître comme la plus grande spécialiste de leur inversion totale.

    La Sainte Josette fangeuse ne cesse de me faire gerber depuis que je la connais. Et j’en ai pourtant connu d’autres avant… de la sphère Copé, justement, entre autres…

  4. Pour votre gouverne, Saint-Brice sous Forêt est dans le 95 (val d’oise) donc aucun rapport avec le « grand nord du 93 » même si la ville de Deuil La Barre située non loin de Saint-Brice y est limitrophe.

    Par ailleurs, je serai ravi de voir une copie d’écran de photo me montrant une « montagne de Sarcelles » que vous confondez probablement avec Montmorency, Montmartre ou le mont Valérien de Suresnes pour les hauteurs…..

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