Toutes les provinces italiennes comptant moins de 2 500 km² ou moins de 350 000 habitants sont amenées à disparaître. Pour le moment, celles de quinze régions à « statut ordinaire » ou proches de grandes villes métropolitaines, seront éliminées fin 2013 après une période d’adaptation voyant le nombre de leurs élus réduits à quatre (un président, trois conseillers). Il n’en subsistera plus que 51 au lieu de 86. Les provinces des cinq régions à statut spécial seront elles aussi regroupées ultérieurement.
Selon un sondage CSA à paraître demain dans Le Cri du contribuable, 69 % des Français estiment que le nombre d’échelons politiques et administratif est trop élevé et 40 % seraient favorables à la suppression d’un échelon.
78 % jugent que 600 000 élus sur l’ensemble du territoire, c’est trop.
D’autant que ces élus disposent d’assistants, de fonctionnaires, &c.
En Italie, le dégraissage a débuté. Ce jour, un décret-loi a supprimé 35 provinces et d’autres suivront.
Par exemple, comme pour Paris, ville métropolitaine et département, Rome se retrouvera à même enseigne, sa province disparaissant.
Mais les futurs élus romains ne cumuleront pas les fonctions (et rémunérations ou avantages).
Ailleurs, comme dans le Piémont, les provinces de Biella et de Vercelli seront réunies tandis qu’une autre fusionnera avec la ville métropolitaine de Novare. En Lombardie, Come, Varese et Lecco ne feront plus qu’une province. Des préfectures et des préfectures de police devront aussi être regroupées. Monza sera rattachée à Milan.
L’Italie comptait jusqu’à présent 109 provinces et une région à statut particulier, le Val d’Aoste, qui jouit d’une grande autonomie, ainsi que des régions telles le Frioul, le Trentino Haut Adige, la Sardaigne ou la Sicile, à statut spécial. Au final, le nombre des provinces devrait chuter de plus de moitié. Dans trois régions, l’Ombrie, la Molise et la Basilicate, les anciennes provinces se confondront avec ces échelons régionaux.
Filippo Patroni Griffi, ministre de la Fonction publique, a déclaré que le processus était irréversible.
La nouvelle carte administrative italienne est désormais, jusqu’à nouveau stade de la réforme, dans six mois, comme suit :
Piemont : Torino (Turin), Cuneo, Asti-Alessandria, Novara-Verbano-Cusio-Ossola, Biella-Vercelli
Ligurie : Imperia-Savona, Genova, La Spezia
Lombardie : Milano-Monza-Brianza (Milan), Brescia, Mantova-Cremona-Lodi, Varese-Como-Lecco, Sondrio, Bergamo, Pavia (Pavie)
Venitie : Verona-Rovigo, Vicenza, Padova-Treviso (Padoue-Trévise), Belluno, Venezia (Venise)
Emilie Romagne : Piacenza-Parma; Reggio Emilia-Modena, Bologna (Bologne), Ferrara (Ferrare), Ravenna-Forlì-Cesena-Rimini (Ravenne)
Toscane : Firenze-Pistoia-Prato (Florence), Arezzo, Siena-Grosseto, Massa Carrara-Lucca-Pisa-Livorno (Pise)
Marche : Ancona (Ancone), Pesaro-Urbino, Macerata-Fermo-Ascoli Piceno
Ombrie : Perugia-Terni.
Lazio : Roma (Rome), Viterbo-Rieti, Latina-Frosinone
Abruzzes : L’Aquila-Teramo, Pescara-Chieti
Molise : Campobasso-Isernia
Campanie : Napoli (Naples), Caserta, Benevento-Avellino, Salerno (Salernes).
Pouilles : Bari, Foggia-Andria-Barletta-Trani, Taranto-Brindisi, Lecce.
Basilicata : Potenza-Matera.
Calabrie : Cosenza, Crotone-Catanzaro-Vibo Valentia, Reggio Calabria.
L’Espagne pourrait suivre le mouvement de concentration. Elle compte 17 régions, 50 provinces et plus de 8 000 municipalités.
[b]D’ici que nous ayons la même chose en France ![/b]