Alors que la fierté des sionistes, Tsava Haganah Le-Israel, autrement nommée Tsahal, a été lancée à l’assaut de l’asphyxiée bande de Gaza dans le but de lustrer son image ternie par le fiasco de la guerre menée contre le Liban durant l’été 2006, il semble que ladite armée sombre dans l’enfer.

Pourtant, seulement sept de ses soldats ont été déclarés morts.

Les journalistes étrangers, interdits d’entrée en territoire de guerre ne peuvent vérifier ces chiffres.

Mais les Palestiniens disposent encore de moyens de communication. Le Centre Palestinien d’Information (www.palestine-info.cc/fr) délivre en continu des communiqués de la Résistance ; le 8 janvier à l’aube, le Hamas déclarait la mort d’une trentaine d’attaquants israéliens. La couardise n’est pas l’attribut des combattants islamistes.

Sûrement est-ce là la raison de l’incroyable déferlement de haine et de violence qui s’abat de plus belle sur civils, humanitaires, et bâtiments protégés.

"En raison de l’augmentation des actes hostiles contre ses installations et son personnel", l’agence de l’Organisation des Nations Unis chargée de l’assistance aux réfugiés palestiniens a suspendu son activité à Gaza.

Face à cette absence totale de discernement, le monde entier ne peut que condamner la folie meurtrière qui s’est emparée de Tsahal : son fidèle pourvoyeur de fonds états-uniens lui-même tempère son soutien.

Israël s’acharnera-t-il longtemps à laver le sang de ses soldats tués ? Il semble pour l’heure que les plus de 760 Palestiniens tués ne lui suffisent guère à équilibrer ses propres pertes.

Une grave erreur.