Le Président israélien, actuellement en visite en France, inaugurerait bien jeudi 13/3 l'ouverture du Salon du Livre, tandis que le Président de la République française se serait déjà envolé officiellement vers d'autres cieux pour le Sommet Européen de Bruxelles.
Après avoir dit à Shimon Peres, dans son propre Salon de l'Elysée "rares sont les hommes d'État qui incarnent autant que vous l'histoire de leur pays", et que ce dernier lui ait répondu "cette visite résume les 60 années de l'histoire d'Israël, … (…) …", Nicolas Sarkozy abandonnerait-il ainsi à son histoire le Chef de l'État hébreu dans les allées du Salon du Livre ?
D'autant plus que pour cette année l'invité d'Honneur en est l'État hébreu,
D'autant plus que certains pays, ainsi que l'Union des Écrivains palestiniens et plusieurs éditeurs ont ouvertement appelé au boycottage de cette exposition,
Et d'autant plus que ce Salon sera placé sous très haute sécurité ???


Tout cela est-il bien raisonnable ?
En constatant une fois de plus le décalage entre ces discours anecdotiques et ces manières désinvoltes pleines de conséquences, dès que l'occasion se dessine, plutôt que de profiter tous ensemble d'un lieu et d'un moment d'échanges privilégiés pour partager "justement" nos belles histoires à vivre.
Je me demande encore et toujours dans quel État j'erre…,
Car nos histoires ne sont-elles pas constituées par l'accumulation de ce que nous décidons de faire ou de ne pas faire à chaque instant chaque jour ?
Sinon…, c'est un peu comme les pâtes : "plus on en parle…, et moins on en mange !".