C’est dans une maison située à Rovon, en Isère, qu’une jeune femme de 24 ans aurait été séquestrée pendant plus d’un mois. Sa disparition était signalée depuis le 25 août dernier.

Selon son témoignage, le lundi dernier en fin de matinée et en l’absence de son ravisseur, elle aurait réussi à détacher ses liens, elle s’échappe puis alerte un automobiliste qui la recueille dans sa voiture.

« En état de panique et de terreur, les chaussures à la main, pieds nus, elle est venue en courant, je lui ai même dit de remettre ses chaussures mais elle n’a pas fait attention car elle était ailleurs et j’ai ensuite appelé la gendarmerie », explique Diego Gulisano, témoin.

Le ravisseur présumé nie les faits et présente la jeune femme, mère de deux enfants, comme sa petite amie, il affirme qu’elle était consentante.

Âgé de 68 ans, l’homme a longtemps été gardien à la mairie de Grenoble, c’est aujourd’hui un retraité bien connu de ses voisins.

« C’était quelqu’un de simple, sympa, on avait besoin de lui il était là, on ne pensait pas à ça, on est choqué et même moi je suis étonné », confie Claude Scaglione, voisin.

Pour autant des faits plus anciens refont surface. Il y a une quinzaine d’années, Jean-Louis Dalmonte avait porté plainte contre le ravisseur présumé pour des attouchements sur sa fille mineure. Il l’avait invité chez lui avec d’autres enfants.

« Un jour, il nous avait invités chez lui pour manger des crêpes, et au bout d’un moment, il a fait partir tous les enfants, il n’a gardé que ma fille et a essayé de l’embrasser », explique-t-il à son tour.

Interpellé près de son domicile, le suspect a été mis en examen pour enlèvement, séquestration et violences sexuelles. Il est écroué depuis mercredi…