Plus de 50 millions d’électeurs iraniens sont appelés à voter pour désigner un successeur au président Mahmoud Ahmadinejad et cela parmi six candidats. Parmi ceux-ci, 1,6 million voteront pour la première fois.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8 h, heure locale, et devrait fermer à 18 h. Le ministère de l’Intérieur iranien a prolongé de deux heures, cependant, le processus de vote en raison de "la participation massive." Les résultats devraient être annoncés demain matin, ou en tout cas dans les 24 heures suivant le vote.
 

L’ancien président iranien Akbar Hashemi Rafsanjani, qui soutient le candidat réformateur  Hassan Rohani, a déclaré qu’il espérait aujourd’hui que les élections présidentielles favorisent une plus grande «cohésion» nationale pour faire face aux "dangers internes et externes."     "Nous devons éviter les divisions qui sont un poison", a déclaré Rafsandjani après avoir voté à la mosquée  de Jamaran dans le nord de Téhéran. "J’espère que le résultat des élections encourage une plus grande cohésion nationale, une condition nécessaire pour faire face aux dangers internes et externes et résoudre les problèmes", a t-il ajouté, cité par les médias locaux.

Le Guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé les citoyens a se rendre aux urnes et n’a pas rater l’occasion pour polémiquer avec les États-Unis. "La chose importante est que tout le monde vote", a t-il dit, parlant à la télévision en direct, après le dépôt de son vote dans la mosquée de l’Imam Khomeiny, situé dans le complexe où il a son bureau et sa résidence dans le centre de Téhéran. «Notre chère nation est venu voter avec enthousiasme et vivacité, à savoir que le destin du pays est entre leurs mains, et le bonheur du pays en dépend." Et puis il a ajouté: "Je viens d’entendre que quelqu’un au sein du Conseil national de sécurité américain a déclaré qu’il n’accepterait pas le vote en Iran. Eh bien, on s’en fou. "

Selon Khamenei, "il y a des complots venant d’ennemis visant à dissuader la nation de participer au vote".

" Khamenei et tout le clergé chiite indiquant la ligne du régime théocratique, ont adressés plusieurs appels à la participation au vote parce qu’ils considèrent chaque élection comme un référendum pour légitimer et approuver la République islamique.