Nul doute que la formidable technologie qu’est Internet est un atout majeur désormais dans notre société. Cet outil est devenu un incontournable dans notre quotidien. Les ordinateurs ont envahies nos vies à un rythme fou et maintenant c’est toute la population et les groupes d’âges qui s’affèrent sur ces machines. Que ce soit pour les messages électroniques pour les gens d’affaire, l’immense banque d’informations pour les devoirs, les recettes de «pet de sœurs» de grand-maman, Internet répond efficacement à nos multiples besoins.

 

Il y a un aspect par contre qui me tracasse un peu. En voulant «relier» le monde entier ensemble en quelques cliques seulement, je crois que nous perdons un aspect social de notre vie très importante. Exemple rapide, vous croisez un de vos amis qui est tout content de vous apprendre que sa copine est enceinte. C’est merveilleux ! Mais ça fait déjà une semaine que vous le savez, car vous avez sa copine sur votre Facebook et dans un élan de générosité universelle, elle s’est exclamé haut et fort sur son babillard : «Je suis enceinte!!» Ce n’est qu’un exemple, ce n’est pas si dramatique. Cependant, nous sommes tellement tous rendu accro à ce genre de site, de phénomène qu’est Facebook ou Msn que nous perdons la notion de sociabilisé dans la «vie réelle». Nous avons accès à toute la vie de nos confrères en quelques secondes à peine…

 

Pour ceux qui savent faire la différence encore entre le virtuelle et la vie réelle, y’a pas de problème. Si ce n’est qu’à temps perdu qu’ils passent en revu l’actualité de leur copain sur le Net, ce n’est rien.

 

Le danger réel provient de ceux (en majorité les plus jeunes) qui sont plus timides et qui ont du mal à se faire des copains à l’école, dans la vie en général. Internet devient leur moment pour se recueillir. C’est facile ! Ils ont pleins d’amis à leur disposition. Ce n’est pas gênant, ils peuvent aborder n’importe lequel sujet sans rougir, chercher leur mot ou avoir peur de faire rire de soi. Ces amis virtuels sont bien souvent des gens du quatre coins du Québec ou du monde même. Cela devient une sorte d’illusion de popularité. Ils se sentent acceptés au travers leur écran d’ordinateur et leur clavier qui leur sert de moyen de communication. Ça devient une drogue pour eux. Le jour, ils sont tels des ombres à l’école, le soir à la maison ils rêvent de changer le monde avec leurs copains virtuels…

 

Bon, j’ai visé ces jeunes qui dépendent d’Internet en se créant une vie sociale, mais il faut admettre qu’on est pas mal tous rendu très accro à notre Facebook ou Msn. J’en fais partie, bien entendu de cette vague Facebook. Je ne pensais jamais accrocher autant à un site, qui à la base, sert à afficher des photos et retrouver des gens de longue date. Les faits sont autrement, on passe notre temps à faire des quiz farfelus afin de nous dire que l’on va mourir l’année passé. Ah bon… ça marche pas…. Sincèrement, c’est pour passer le temps, mais on peut sous estimer la vertu de ses tests sur notre état de santé mentale tellement c’est du grand n’importe quoi.