Interdiction de fumer: le café résistant de Lyon se fait verbaliser

On en parlait hier , le 203, café situé à Lyon ne voulait pas se soumettre à l'interdiction de fumer dans tous les cafés, restaurants, discothèques, effective au 1er janvier 2008. Ce même café a subi une grosse médiatisation et a donc attiré de nombreux clients. Mais la police ne l'entendait pas cette oreille.

Jeudi soir, deux camionnettes de CRS se sont garées devant le café lyonnais. Plusieurs CRS en civil ont pénétré dans le café et ont commencé à verbaliser un fumeur pris en flagrant délit de grillage de clope. Ce client devra payer une amende de 68€.

Le patron recevra lui aussi une amende non seulement pour avoir laisser les clients fumer dans son établissement mais aussi pour avoir laisser les cendriers sur les tables du café, ce qui pousse à enfreindre la loi. Il risque en principe 135 euros d’amende pour le fumeur repéré et 750 euros pour l’incitation

Non content de cette grosse amende, il s'est aussi engagé à payer les procès verbaux de ses clients.  

19 réflexions sur « Interdiction de fumer: le café résistant de Lyon se fait verbaliser »

  1. Logique
    C’est la moindre des choses que quelqu’un qui brave les lois et décrets soit verbalisé. L’amende n’a rien de mirobolante, mais elle peut être répétée tous les jours et il finira bien par comprendre. Dans tous les pays qui interdisent de fumer dans les bars on trouve ce genre de rigolos au début.

  2. C’est peut-être logique, Benoît… Cependant, je tiens à rappeler que cette interdiction de fumer n’est pas une loi, qui a été votée à nos deux Assemblées ! C’est un décret gouvernemental pris sous le Gouvernement de Villepin : c’est là toute la différence, ce, MÊME SI UN DECRET PROMULGUE A FORCE DE LOI !
    Donc, il était logique que ce fumeur récalcitrant et ce patron soient tous les deux verbalisés : là, vous avez raison !

    Cependant, la Loi Evin, même si elle était imparfaite quant aux modalités de son application, permettait de respecter les non fumeurs…
    Alors, pourquoi pondre un décret imbécile et ubuesque ?
    N’aurait-il pas été logique, comme en Espagne, de déclarer que les propriétaires des lieux dits « de plaisir », tels les cafés, bars, tabacs, restaurants, boîtes de nuits, casinos… pouvaient, à partir du moment où c’est clairement affiché, de déclarer leurs établissements « non fumeur » ou « ou fumeur » ?

    J’estime qu’il y en marre de ces décrets ou de ces lois qui sont destinés à nous infantiliser…
    L’Etat, dans cette affaire, est hypocrite : en vendant un paquet de cigarette, des cigares, du tabac ou des dérivés, il perçoit, en plus de la TVA, une taxe destinée à la Branche « Maladie » de la Sécurité Sociale…
    Or, ces produits étant licites à la vente, pourquoi en interdire l’usage partout ?

    Entendons-nous bien :

    – Ou bien l’Etat déclare le tabac dangereux et il en interdit clairement la vente ;

    – Ou bien l’Etat déclare que l’abus de tabac peut être dangereux pour la santé, y compris la fumée passive, et, dans ce cas, il met en oeuvre l’application stricte de la Loi Evin dans toute sa rigueur !

    Mais, il ne peut pas agir de manière hypocrite !

    Aussi, au lieu de pondre ce décret, il aurait été beaucoup plus simple, pour l’Etat, si le fait, pour un SDF (dont l’espérence de vie ne dépasse pas l’âge de 45 ans), de vivre continuellement dehors dans la saleté et dans un manque d’hygiène considérable (sans compter les rigueurs de la météo), de ne pas manger à sa faim…, n’est pas un problème de santé public aussi -sinon plus- important que le problème de santé public soulevé par l’usage du tabac !

    Voilà toute ma pensée que je me fais de ce décret imbécile et ubuesque !

  3. C’était nécessaire
    Pourquoi pondre un décret imbécile et ubuesque ? Tout simplement parce que la loi Evin était ouvertement bafouée par la plupart des cafés et restaurants. Qui plus est, que faites-vous des employés de ces « lieux de convivialité » ? N’ont-ils pas le droit d’être protégés de la fumée passive ?

  4. Cher Dominique Dutilloy,

    êtes vous fumeur? Si vous ne l’êtes pas, vous comprendrez comme moi qu’il est très désagréable de respirer toute cette fumée alors que l’on souhaite juste prendre un verre. Ou encore rentrer chez soi après un verre dans ce même café avec une odeur désagreable de fumée sur soi. C’est donc pour ça que je trouve ce décret (désolé d’avoir employé le mot loi) très bien car même s’il est hypocrite, au moins il protège les non-fumeurs.

    Pour ce qui est d’imiter l’Espagne, ce n’est pas vraiment une bonne idée. Il n’y aurait que très peu de cafés non-fumeurs alors.

  5. @ Eve
    Eve, je n’ai pas besoin d’un décret gouvernemental pour savoir si ma fumée (je fume occasionnellement le cigare, mais uniquement chez moi ou dans la rue !)… Je ne supporte pas l’odeur des cigarettes ou du tabac blond : aussi, lorsque quelqu’un fumait cigarette sur cigarette dans la zone fumeur d’un café, j’allumais mon cigare, tout en demandant, néanmoins, si cela ne gênait pas tout le monde !

    Lorsqu’elle existait, j’ai toujours respecté la Loi Evin, ne fumant que lorsque cela était autorisé ! Par ailleurs, même en zone fumeur d’une salle de restaurant, je n’ai jamais fumé, ne serait-ce que pour respecter mes voisins entrain de savourer un bon plat !

    D’autres personnes, je le sais, agissent comme moi…

    Malheureusement, des lois et ce décret anti-fumeurs ont été pondus, parce que de nombreuses personnes ne sont guère montrées citoyennes et courtoises… Et, c’est bien dommage !

    Cependant, il faut que l’Etat arrête cette hypocrisie !

    – soit, le tabac est dangereux (au point de provoquer des cancers ou d’autres maladies mortelles) pour celui qui le fume et pour son entourage, est on l’interdit purement et simplement, en sachant bien que des millieurs d’€ de taxes destinées à la Branche « Maladie » de la Sécurité Sociale,

    – soit, le tabac doit être consommé avec modération, tout comme l’alcool, sans pour autant gêner autrui !

    Mais, l’Etat doit prendre ses responsabilités, comme il les a pris quand il a interdit formellement l’utilisation de l’amiante (qui, maintenant, est illicite à la vente et à l’utilisation) !
    Cependant, à partir du moment où un produit est licite à la vente, il s’agit, pour l’Etat, de se demander « pourquoi ? »…
    Au lieu de cela, il agit en hypocrite en disant implicitement : « chez vous et dehors, vous pouvez fumer ! Mais, vous ne pouvez plus fumer dans un lieu ouvert au public »…

    Donc, Eve, j’en reviens à vous poser une question : Considérez-vous que la mort d’un SDF (dont l’espérence de vie est de 45 ans) est un problème de santé public beaucoup moins grave que celui soulevé par le tabac ?
    Pourtant, il n’est pas logique de laisser des SDF crever de froid, de faim, de manque d’hygiène dans les intempéries… sans réelle volonté politique…
    Alors, avant de pondre un décret sur le tabac, le Gouvernement aurait du s’atteler à la tâche pour s’ingénier à pondre des décrets visant à interdire formellement toute délocalisation des entreprises, tous plans sociaux (anti-sociaux pour moi), tous licenciements boursiers…, et visant à faire respecter la Loi SRU…
    Il aurait du aussi pondre un décret visant à augmenter tous les minimas sociaux !

    Alors, pour moi, même si je respecte strictement les non fumeurs, la dangerosité du tabac, pour moi, c’est un problème secondaire…

  6. @ Freak
    Avant d’être Journaliste, j’ai travaillé dans la restauration et dans les cafés…
    J’ai connu beaucoup d’établissements, qui se déclaraient « non fumeurs », et, qui interdisaient à leur clientèle de fumer : à l’époque, la Loi Evin n’existait pas… Le personnel fumeur avait l’autorisation, toutes les heures, d’aller fumer dehors…

    Alors, je pense que l’expérience espagnole pourrait très bien s’adapter à la France : il suffirait, pour cela, de rendre les choses plus strictes de manière à faire respecter cet arrêté !

    Mais, il faut arrêter de diviser notre pays en deux clans : celui des fumeurs (les pestiférés) et celui des non fumeurs (les gens bien)…

  7. en tant que fumeur…
    je n’aime pas la fumée quand je mange, quand je suis en concert ou en boite c’est horrible et pourtant je suis fumeur(mais dans ces cas là j’arrive a m’abstenir et sortir m’en grillé une). Mais il faut etre honnete sur la question du bar,

    prenons l’exemple d’un petit bar de quartier (qui vend du tabac) ou la plupart se connaissent et se reunissent pour picoler et fumer (parce que les deux sont associé en general) probablement que le patron ne perdra pas ses quelques clients, mais juste pourquoi les reprimander ?! quel non fumeur ça va gener ?!
    la liberté est pour tous !

    avec ce gouvernement c’est tout ou rien ce qui ressemble a de la repression (sarkozy l’avait dit « ceux qui n’aime pas la france n’ont qu’a la quitté »)

    bref, faire la part des choses n’a jamais fait de mal a personne.

  8. Ce café aimerait bien faire croire qu’il innove, qu’il se lance dans une expérience artistique (pourquoi pas bruler des voitures et présenter cet acte comme un engagement artistique aussi ?), alors qu’il ne fait que prolonger ce qui existait depuis de nombreuses années, à savoir le non respect du droit à des conditions de travail décentes. Autrement dit, il s’agit d’un café réactionnaire comme on pouvait prévoir qu’il y en aurait. Quant à la personne qui s’est faite verbaliser, elle n’a rien à dire. De toute façon elle était en faute et elle le savait. Les CRS n’en ont verbalisé qu’un, comme ça les autres étaient trop contents de ne rien prendre et ont choisi courageusement de ne pas la ramener. Pourquoi pas ? Sur le fonds je m’en ficherais volontiers de ce café s’il ne cherchait pas volontairement à rendre publique son action pour encourager d’autres patrons à faire de même et finalement saper complètement un très bon décret soutenu par une large majorité de Français. Y compris sans doute des Français qui ne vont pas dans les cafés et discothèques mais sont soucieux du respect des droits des travailleurs. Si je suis contre l’esclavage ça veut dire que je ne me contente pas de ne pas employer d’esclaves, je demande que l’on pourchasse tous ceux qui continuent à le faire. De même je n’accepte pas que de proche en proche on finisse par saper l’esprit d’un texte qui évitera à des milliers d’employés de subir la fumée des clients contre leur gré. Les grands intellectuels que les pro-tabac appellent à la rescousse vivaient à une époque où les rares hommes qui ne fumaient pas n’osaient pas dire que la fumée les dérangeaient pour ne pas passer pour des mauviettes, et les femmes avaient appris depuis qu’elles étaient petites qu’elles devaient tout accepter. S’ils vivaient aujourd’hui et savaient que la fumée dérangeait les autres, rien ne permet d’affirmer qu’ils se rangeraient dans le camp de la réaction.

    Le décret a été pris par le gouvernement Villepin mais il était approuvé par l’ensemble de la classe politique, à l’exception de M. de Villiers (très hostile), Jean-Marie Le Pen (plutôt hostile), l’aile droite de l’UMP et de l’UDF, et quelques hommes politiques fumeurs, éparpillées sur l’échiquier gauche-droite. Le Parti Socialiste voulait aller plus loin, et MM Fabius, Strauss-Kahn étaient en faveur de l’interdiction complète de fumer dans les lieux publics, puis plus tard Mme Royal s’est aussi prononcée sans la moindre ambigüité en faveur de l’application du décret Bertrand, y compris quand elle était interrogée par les buralistes. Un décret permettait d’éviter une guerre d’amendements et de consacrer l’énergie du Parlement à d’autres questions. De toute façon la loi Évin laissait une grande marge d’appréciation à l’exécutif, et spécifiait explicitement que les détails seraient décidés par décret. Le décret Bertrand est beaucoup plus fidèle à l’esprit de la loi, qui stipulait qu’en aucun cas un non fumeur ne devait être exposé à la fumée des autres, alors que le décret précédent ne faisait aucun cas du personnel de la restauration.

  9. la li anti-tabac, un écran de fumée pour masquer les vrais problèmes.
    Je suis chef d’établissement et l’interdiction de fumer s’appliquent aux élèves et aux profs depuis quelques mois …le résultat est fantastique!!!aux récréations et aux inter classes , les élèves et les profs quittent massivementles établissements pour aller en griller une devant le lycée ….les non fumeurs accompagnent leurs camarades et les vendeurs de shit se mêlent à la foule pour faire leur trafic illicite en toute impunité.Voilà la triste réalité et les conséquences d’une interdiction que nous maîtrisions avant la loi avec facilité au sein de nos établissements en délimitant des zones réservées aux fumeurs et contrôlées par les surveillants.
    Aujourd’hui , tout nous échappe et les fumeurs sont toujours aussi nombreux bien sûr alors quel est l’intérêt de cette interdiction et quel bénéfice pour nos élèves ?

  10. Dieu est un fumeur de Havane…belge!!!
    Nos voisins belges devraient appliquer cette loi castratrice depuis plusieurs mois mais si vous allez en Belgique , vous constaterez que dans les cafés , estaminets , bars et autres salles de jeux , les fumeurs ont toujours leur place parmi les non fumeurs comme avant la loi !!les Français sont des veaux , les Belges sont attachés aux libertés fondamentales et ils le prouvent ….Le 203 à Lyon nuance mon commentaire mais c’est bien peu.

  11. eh oh!!! le belge
    ma liberté a moi est de rester chez moi avec mes enfants parce que les restaurants sont pleins de fumeurs, et de m’interdire de boire une bière tranquille accouder a un bar parce que je suis Asthmatique.
    Merci mais si c’est ça la liberté, moi j’en veux pas…..
    Heureusement j’habite au Québec et la loi existe depuis deux ans et tout le monde respecte les nouvelles mesures.
    Il n’y a aucuns problèmes entre les fumeurs et les non fumeurs.
    Et n’oublies pas qu’il n’y a pas si longtemps on fumais dans les trains et les avions et que nos professeurs fumaient en classe.
    J’espère un jour que mes enfants diront: tu te rends compte! Avant nos parents fumaient dans les restos et les bars ….c’était DINGE NON!!!!

  12. ne pensez-vous pas?
    L’état touchant des bénéfices sur le tabac et en interdisant la cigarette va encore améliorer ses bénéfices et ne pensez-vous pas que sous le couvert de la cigarette tout doucement on nous retire nos droits, le droit de fumer, le droit à un jour en moins de congé dans l’année et j’en passe. Bien sûr je comprend les non-fumeurs. Mais en s’attaquant à la cigarette l’état sait très bien que cela va opposer et que si personne ne manifeste, si personne ne dit rien c’est gagné et je suis sûr qu’après cela vous aller voir poindre d’autres lois qui celles-ci ne toucherons pas que les fumeurs. Car si ce n’était pas pour enlever un droit que l’on a depuis des années, pourquoi ne pas inscrire comme il a été dit plus haut « bar fumeur » et  » bar non-fumeur » cela aurait été plus simple. Je suis fumeuse mais j’ai toujours respecté les non-fumeurs, mais je crois à autre chose derrière tout cela. Et surtout l’état voit que si jamais ce n’est pas respecté, vu qu’il est très dur de s’arrêter il va augmenter les caisses de l’état par les amendes.

  13. @Dominique Dutilloy

    Il n’y a pas besoin de loi. La loi existe, c’est la loi Evin et elle disait très clairement « Il est interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif (…) sauf dans les emplacements expressément réservés aux fumeurs. » (texte intégré en 1993 au code de santé publique) Elle indiquait que les modalités d’application étaient appliquées par décret.
    Ce sont juste ces décrets sur la définition des emplacements réservés aux fumeurs qui ont été modifiés. Pourquoi ? Parce que les emplacements précédemment définis étaient un échec. Mais ils ne sont pas supprimés : un patron de bar ou resto a toujours la possibilité de mettre un endroit fumeur s’il est clos et si le personnel ne peut pas s’y rendre.

    Sans entrer dans un débat moraliste ou hygiéniste, il faut juste que vous vous rendiez compte que la fumée de clope, ça pue. Le débat serait sans doute différent si la fumée de cigarette sentait bon. Je sais bien que c’est difficile pour un fumeur de s’en rendre compte car le goût de sa clope lui est agréable, mais pour un non-fumeur, ça schlingue. Sans parler de l’odeur de tabac froid qui imprègne les cheveux et les vêtements. Et ce n’est pas une question de modération : une seule cigarette pue tout autant que 10.

    Vous voulez que l’Etat supprime la vente des cigarettes parce qu’on vous interdit de fumer dans une salle ? Je ne comprends pas très bien cette exagération : vous avez toujours la liberté de fumer à l’extérieur ainsi que dans les pièces aménagées. Pourquoi vouloir tout arrêter ? Si vous le voulez, il n’y a pas besoin d’une loi, juste de volonté.

    Et puis quel rapport avec les délocalisations ? Parce que le gouvernement ne s’en occupe pas de la manière voulue, il doit autoriser le tabac dans les lieux publics. Excusez-moi, mais la logique de l’argumentation m’échappe.

    Faites un tout sur le site buraliste.fr qui défend la cause de fumer là où on vend du tabac (comme si on utilisait des suppositoires là où on les achète). Malgré les déclarations catastrophistes de leur président, ils publient un sondage qui montre que 7% des gens fréquenteront davantage les bars, 7% les fréquenteront moins et le reste ne changera pas ses habitudes. Désolé si vous êtes dans les 7% qui n’iront plus dans les bars, mais c’est vous que vous punirez.

    On ne trouve maintenant sur les forum que des fumeurs qui disent respecter les non-fumeurs. C’est étrange, mais en 2007, je mangeais tous les midis au restau et je ne vous voyais pas.

    Autre exemple : vous fumiez quand vous alliez chez des amis non-fumeurs ? Probablement pas, vous allez sur le balcon et probablement spontanément, sans qu’on vous le demande. Alors pourquoi un changement d’attitude lorsque vous êtes entourés d’anonymes ? Le fait de ne pas connaître intimement ses voisins de table constituent un motif valable d’empuantissement ?

    De nos jours, on trouve normal de ne pas fumer dans les hôpitaux, dans les salles de classe, dans les cinémas, dans les supermarchés. Est-ce que cela vous brime ? Et dans les endroits consacrés à la sublimation du goût, vous trouvez normal que les odeurs et les saveurs soient saturées d’odeurs tabagiques ? Ne vous en faites pas, dans 2 ans, vous n’y penserez plus.

    La déclaration des droits de l’homme dit « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Un fumeur nuit activement à celui qui ne fume pas. Mais inversement, un non-fumeur qui demande à ne pas subir de nuisance n’atteinte pas à la liberté de celui qui lui nuit. A ce moment-là, tout serait permis et tout serait affaire de compromis : je rentre chez vous et je négocie ma liberté de vous piquer des objets face à votre liberté de les conserver. Ou alors, je ne peux pas me plaindre de mon voisin qui fait la bringue avec ses amis à 3h du mat parce que ce serait attentatoire à sa liberté ! Soyons sérieux…

    Monsieur le chef d’établissement : vos élèves et vos profs sortent dans la rue pour fumer. Oui, et alors ? Est-ce une raison pour les autoriser à fumer dans l’établissement ? Ah oui, il y a des vendeurs de shit sur le trottoir. Etes-vous naïf au point de croire qu’il n’y en avait pas avant dans votre établissement ?

    Enfin, nous sommes heureusement dans un pays où les malades sont encore pris en charge par l’ensemble de la société, et ce, même s’ils ont une attitude d’autodestruction. Donc, avant de crier à la privation de liberté, songez également que nous assumons tous vos jours de maladie pour bronchite tabagique sans parler des cancers et des soins adaptés.

  14. @ Jean L
    Jean L, j’estime que la Loi Evin était amplement suffisante : il suffisait tout simplement de la faire respecter dans toute sa rigueur.

    J’estime également que les non fumeurs ont le droit d’exiger de ne pas être enfumés par la fumée des autres : j’ai toujours respecté ce principe-là, n’ayant besoin d’aucun décret pour le faire de moi-même !
    Qu’il soit interdit de fumer dans les hôpitaux, dans les lieux publics, je suis tout à fait d’accord avec ce genre de mesure ! De plus, cela ne me brime pas du tout !

    Cependant, dans les lieux dits « de plaisir », tels les cafés, les bars, les tabacs, les restaurants, les hôtels, les casino, les boîtes de nuit, j’estime que c’est aux patrons de ces établissements de décider si leur lieu sera « fumeur » ou « non fumeur », comme cela se passe de manière intelligente en Espagne : encore faudrait-il que cela soit clairement indiqué.

    Pourquoi je parle des délocalisations ? Tout simplement parce que j’estime qu’il fallait pondre un décret pour les interdire, dès lors qu’une entreprise était bénéficiaire après impôts et charges sociales !

    Mais, il faut que l’Etat cesse ce genre d’hypocrisie qui consiste à traiter les fumeurs comme des pestiférés. Beaucoup d’anti-fumeurs oublient trop souvent que le tabac, qui est licite à la vente, rapporte, outre la TVA, des recettes qui sont reversées à la Branche « Maladie » de la Sécurité Sociale.
    Par ailleurs, le prix du tabac est contrôlé par l’Etat, qui en fixe les augmentations : en effet, contrairement à d’autre pays, c’est la France qui décide du prix du tabac !
    Donc, l’Etat ne doit pas parler en utilisant un double langage…

  15. Parlons-en de l ‘espagne
    Je reviens de Barcelone : quasiment tous les bars et restaurants ont opté pour l’option fumeur. Je n’ai trouvé qu’un restaurant péruvien et un salon de thé qui étaient non-fumeur ? Elle est où l’intelligence ? Elle est où la différence avec avant ? Stop à l’hypocrisie du modèle espagnol.

  16. Dominique : vous voulez que la loi Evin soit appliquée dans toute sa rigueur. C’est ce qui est fait : il n’y a pas eu une nouvelle loi, il y a eu un changement de l’application de la loi, dans le sens que vous voulez, c’est-à-dire plus de rigueur et suppression des abus.

    Si vous voulez faire un bilan économique, beaucoup de fumeurs oublient ce que leurs maladies coûtent à la société. Les estimations donnent entre 15 et 20 millions de journées de travail par an perdues à cause des bronchites, principalement (mais pas exclusivement) dûes au tabagisme. En France, mais également aux USA, les études ont montré que les accidents du travail étaient deux fois plus fréquents chez les fumeurs. En 2005, en France, le tabac à coûté 48 milliards d’euros à la société et en a rapporté environ 11 milliards.

  17. J’attends avec impatience que le gouvernement interdise enfin l’usage des véhicules automobiles sur les voies publiques.
    Ce jour là je (et la très large majorité des piétons) vais enfin pouvoir sortir de chez moi sans être gêné par cela, pourvoir faire un tour sur les trottoirs, alors qu’avant je n’y mettais pas les pieds par crainte d’avoir l’odeur imprégnée des gaz d’échappement de bagnoles égoistes toxiques et puantes.

Les commentaires sont fermés.