Tu me suis à la trace et je te hais,
Toi, sombre, noire, aux plans pré-dessinés
Nous le savons, comme un rat je suis fait
Puisque tu ne me quitteras jamais.
Tu me dévores tout de l’intérieur,
De me consumer, tu as cet honneur
De toi, moi, il n’y a pire laideur
Que ce pus injecté dans mon vieux coeur.
Je suis las de la pâleur de mes jours
Ils sont tristes à souhait, compte à rebours,
Sont mornes à souhait, viens donc faire un tour,
Et de le porter, le mal est si lourd.
Tu me suis à la trace et je t’abhorre,
De te dresser contre moi je t’honore
Me voilà à l’article de la Mort,
Je te souris et quitte enfin mon corps.
© Terhi Schram (texte inédit) – 02.02.2012.