A l’age de 89 ans, Ingmar Bergman nous tire sa révérence. Le cinéaste Suédois nous laisse en héritage, une oeuvre magistrale.
La condition humaine et ses tragédies. Un souffle émotionnel anime le réalisateur, nous transportant dans les lymbes de la vie, la mort, exprimant sa peur constante de la solitude. Vibrant de sincérité et teinté d’une poésie crépusculaire, Ingmar…
Comment pouvoir décrire ce que l’on ressent dans la vision de l’oeuvre du maitre Suédois ?
Une quarantaine de films, vous plongeant dans l’univers bergmanien. Fanny et Alexandre, récompensé par quatre oscars, le cinéaste arrivant a exorciser une enfance douloureuse et compliquée. Un trait qui étouffe son parcours cinématograpique. La douloureuse réalité de la condition humaine, empli d’un mysticisme permanent, la quête de Dieu…
Cris et Chuchotements, les Fraises Sauvages, Sonate d’Automne, Souvenirs d’une Nuit d’Eté,etc…
Mon film préféré d’Ingmar Bergman restant le Septième Sceau. Une oeuvre magnifique, malgré ses défauts, tout simplmement l’un des plus beaux films que j’ai vu.
Entre le métaphysique et la poésie, une allégorie autour de la mort et du jugement dernier. Max Von Sidow, incarnant un chevalier, donnant au personnage, tout son talent. En résumant, le chevalier joue aux échecs contre la Mort, dans l’optique de gagner du temps et de découvrir le sens réel de la vie…
Dieu, la vie, la mort, la solitude de la vieillesse. Le quotidien de l’exstence même, visité par un prodige de la caméra. Après le décés, en 1995, de sa cinquième épouse, Ingrid Von Rosen, Ingmar dit:
"Le fait de vivre est lourd. Ma vie est devenue un enfer supportable…"
Le maitre s’est éteint tranquillement. Ses démons exorcisés, en paix avec lui même…La partie d’échecs est terminée.