Le Comité National de la Route a tenu sa 6ème session le 27 mai 2014 sous la houlette du premier Ministre Camerounais, Philémon Yang…

Les travaux de cette session du Comité National de la Route ont pris l’allure d’un mini conseil de cabinet. Sous la houlette du PM, Philémon Yang, les ministres impliqués dans les activités se rapportant à la route ont tous répondus à l’appel, ce qui n’a pas manqué de donner aux travaux un certain sens de l’urgence.

 Les travaux de cette session du Comité National de la Route ont pris l’allure d’un mini conseil de cabinet. Sous la houlette du PM, Philémon Yang, les ministres impliqués dans les activités se rapportant à la route ont tous répondus à l’appel, ce qui n’a pas manqué de donner aux travaux un certain sens de l’urgence. A tous ces maîtres d’ouvrages à la tête des départements en charge des Travaux Publics, de l’Habitat et du Développement Urbain, de l’Agriculture et du Développement Rural, de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, celui de la Forêt et de Faune, le PM a rappelé l’enjeu qui tient dans : « le rôle central que les infrastructures routières sont appelées à jouer (…) pour propulser le Cameroun dans le très fermé club des pays émergents en 2035 ».

Pour ne pas manquer au rendez-vous de 2035, il est impératif pour le Cameroun d’accélérer les chantiers de l’augmentation des ressources générées par la route, de redorer le blason terni du Fonds Routier.

Sur le premier point, à savoir des ressources issues de la route, il est urgent de lancer l’automatisation des péages. « Ce n’est pas avec les péages actuels que nous allons construire l’émergence envisagée » a préciser dans ce sens ; le secrétaire permanent  du Conaroute, le Dr Moumbain Issofa.

Des routes moins couteuses et en matériaux locaux

Mais, selon le PM, Philémon Yang, il faut rapidement réduire significativement les coûts des intrants routiers et rendre effectif l’utilisation dans les chantiers routiers des produits autres que le bitume.

Sur la même lancée que le PM, le Dr Moumbain Issofa souligne que : « tout sera mis en œuvre pour infléchir à la baisse, de manière significative, les coûts des granulats, du fer à béton, du ciment et du bitume afin de ramener le coût d’un kilomètre de route bitumée de 200 millions à 100 millions de FCFA qui représente le niveau moyen en Afrique ».

En substituant le bitume aux matériaux locaux, recours doit être davantage fait à des produits de revêtement moins couteux et locaux, tels que le ROCAMIX ou le CARBONCOR.

Mais, le PM n’a pas fait que poser un regard plat sur l’état du secteur routier au Cameroun. En effet, concernant le Fonds Routiers, il a déploré que celui-ci ne suit pas le mouvement et ne présente plus sa superbe d’antan, laissant désormais indifférents les PME soumissionnaires des marchés publics qui peuvent lui requérir des financements.

Willy Zogo