Les familles des enfants libyens contaminés par le sida ont indiqué avoir commencé à recevoir des dédommagements en argent liquide. Il s’agit d’une contrepartie de leur renonciation à la peine de mort à l’encontre des infirmières et du médecin bulgares.
Les infirmières bulgares et le médecin palestinien sont accusés d’avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés. Détenus depuis 1999, ils clament leur innocence, affirmant que leurs aveux ont été arrachés sous la torture.
Toutefois pour mettre toute les chances de leur côté, ils ont déposé une demande de pardon et de clémence auprès du Conseil supérieur des instances judiciaires.
L’avocat libyen des infirmières, M. Othman Al-Bizanti, a précisé que les six détenus ont en outre signé « Un engagement pour garantir qu’ils n’engageraient pas de poursuites contre l’Etat libyen pour leurs années de détention ».