Les incendies qui ont ravagé le sud de la Californie au cours des derniers jours ont donné lieu à une couverture online particulièrement riche. Les ressources propres au web, les médias sociaux et la collaboration “apportent un plus énorme” estime le journaliste Mark Glaser .

Voici quelques exemples.

 

KPBS, la station de télé de San Diego a fourni des cartes des incendies mises à jour en temps réel. On y trouvait des informations aussi bien sur les incendies eux-mêmes que sur les refuges. Très utiles pour la population sinistrée ou risquant de l’être.

Twitter a fait la preuve de son utilité pour le journalisme pour tenir les gens au courant du développement d’une crise. KPBS s’en est servi pour envoyer de brefs messages que les usagers recevaient sur leurs mobiles ou sur leurs ordis. Un des avantages du système est qu’il fonctionne même quand les sites ou les lignes téléphoniques sont engorgées. Twitter permet également aux usagers de contribuer au flux d’informations avec celles dont ils disposent (voir par exemple ce qu’a fait Viss – mais il faut remonter aux heures les plus intenses pour trouver ses messages du moment).

 

Les plus Geeks pouvaient (et peuvent encore) suivre la marche des incendies sur ce site personnel avec Google Earth, grâce à des infos constamment mises à jour en provenance souvent de sites du gouvernement local ou fédéral.

Le San Diego Tribune a créé HelpInSanDiego un blog collectif d’informations pratiques. Le blog a été ouvert sur Blogspot, c’est-à-dire qu’il n’implique aucune infrastructure spéciale (ni contrôle particulier) de la part du journal.

Un nombre considérable d’informations provenaient de blogs particuliers (ou municipaux) et de sites non spécialisés dans l’information comme Craigslist , YouTube ou Flickr.

Un groupe spécial a été crée sur Flickr. Il compte plus de 250 membres et plus de 1500 photos. Il y a même une carte permettant de situer les lieux où les photos ont été prises.

NowPublic, le site canadien de journalisme citoyen a maintenant une section “Emergencies ” dans laquelle on trouvait un flux régulier d’articles bien documentés.

Trois choses me frappent:

>>> L’importance des cartes et de la visualisation des données;

>>> L’utilité de Twitter pour le journalisme;

>>> Le rôle des usagers et de multiples groupes ou institutions à côté des médias traditionnels.

Et vous ?