Si vous faites un peu travailler votre mémoire, je suis sure que vous allez vous en souvenir !! De quoi ? Mais de cette émission télé qui avait, dans le temps, divisée l’hexagone en deux…

 

 

D’un coté il y avait les shadokophiles et de l’autre les shadokophobes. D’accord… cela remonte à près de 44 ans puisque la première émission a eu lieu le 29 avril 1968. Vous ne voyez toujours pas ? Allez je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, je veux parler des shadoks.. Ces affreux volatiles… ça y est je vous vois sourire, les souvenirs reviennent en masse.

Ce n’était que de tout petits épisodes qui ne duraient que deux à trois minutes, mais il y a eu tout de même 208 épisodes, c’est dire si cela plaisait !!Canal + avait d’ailleurs reprit une quatrième série en 2000. La voix des shadoks était celle de Piéplu. je l’entends encore…

C’était Jacques Rouxel qui avait eu l’idée de ces émissions. Il était rentré à l’ORTF en 1965 et s’était intéressé à une drôle de machine: l’animographe. Elle avait été mise au point par des chercheurs, et c’est cette machine qui lui donna l’idée de créer deux familles de personnages tel les shadoks et les Gibis.
C’était donc tous les soirs après le journal télévisé de 20 h que les spectateurs pouvaient passer quelques instants devant ces shadoks, volatiles bêtes et méchants, qui n’avaient en tête que des proverbes idiots comme : s’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème.
De l’autre les Gibis, intelligents et gentils qui réglaient ensemble leurs problèmes en les mettant en commun sous un chapeau melon d’où l’expression, travailler du chapeau. Ces deux camps vivaient sur des planètes, les uns à droite du ciel, les autres à gauche, et au milieu se trouvait la terre.
Il y avait l’insecte Gégéne qui vivait seul sur la terre. Est ce que cette phrase : c’est tout pour aujourd’hui" vous dit quelque chose ? » c était la voix du musicien Robert Cohen qui créa tous les bruitages. En 2004, Jacques Rouxel nous quitta, peut-être pour aller rejoindre ses amis les shadoks sur leur petite planète.
Vous devez vous demander pourquoi je vous parle de cela? Et bien out simplement car les jeunes de nos jours connaissent et regardent encore ces mini-feuilletons!

Comme quoi tout peut-être intemporel!