Vous ne le connaissez pas, mais vous en avez certainement entendu parlé ces dernières heures. Chesley Sullenberger III est le nouveau héros des Etats-Unis. Cette homme âgé de 67 ans et pilote de ligne était aux commandes de l'Airbus A320 de la compagnie US Airways qui s'est abimé dans le l'Hudson River, le fleuve traversant New York.

Hier, vers 21 heure GMT, un airbus A320 de US Airways qui venait de décoller de New York a entamé un virage après avoir très certainement heurté des oiseaux. Au départ l'objectif du pilote était de rejoindre l'aéroport, afin de poser son appareil sans dommages. Mais en quelques secondes, le pilote a du prendre une décision en urgence, avec des conséquences très graves pour la vie de plus de 155 personnes, passagers et membres d'équipage.

En effet, estimant qu'il ne serait peut-être pas en mesure  de rejoindre l'aéroport, Chesley Sullenberger III a préféré atterrir sur l'Hudson River plutôt que de prendre le risque de se crasher en plein Manhattan. Ainsi, il a effectué une approche "contrôlée", afin de perdre petit à petit de l'altitude, lui permettant d'engager la procédure d'atterrissage en "douceur".

Tout un sang froid, il a posé l'appareil la queue en premier, afin de toujours conserver le contrôle, et de pouvoir poursuivre ce qu'il avait entamé. Aussitôt l'avion posé sur l'eau, les passagers sont sortis sur les ailes pour pouvoir être évacués par les nombreux ferries naviguant sur l'Hudson et qui se sont déroutés pour porter secours aux "naufragés".

De son côté, selon des témoignages de passagers, alors que l'appareil commençait à s'enfoncer dans les eaux du fleuve, le pilote a effectué  deux allers-retours dans les allées de l'avion, pour s'assurer que plus personne n'était à bord. C'est seulement une fois ces vérifications effectuées, qu'il est lui-même sorti pour être secouru.

De plus, toujours d'après les passagers, il a toujours conservé son sang froid lors de son amerrissage, informant calmement et au fur et à mesure, l'ensemble de ses passagers.

 

A quelques jours de l'accès à la présidence des Etats-Unis par Barack Obama (le 20 janvier), les américains se sont trouvés un nouveau héros, qui sera parvenu a éclipser la vedette au futur "commander in chief".

Pourtant, le nouveau héros lui-même ne cherche pas à médiatiser ses actes, puisqu'après avoir été secouru et soigné, il a disparu au nez et à la barbe des journalistes, qui aimeraient tous pouvoir le retrouver pour l'interviewer.