« A quelque chose malheur est bon. » Quand le mois d’août est pourri, on trouve dans nos régions boisées une consolation formidable : la cueillette des champignons.

En général quand juillet a été chaud, le mycophage averti sait qu’après le 15 août, il va pouvoir s’adonner à son passe-temps favori. Muni d’un panier et d’un couteau, il parcourt dès l’aube les forêts de conifères à la recherche des précieux cèpes dont il fera de délicieuses fricassées.

Il faut emmener les enfants, ils adorent ça ! C’est la chasse au trésor et souvent, ils ont une meilleure vue que nous.

Et puis quel plaisir de se promener en forêt, même sous la pluie, on n’est pas en sucre !

Attention, bien sûr, on sait que la cueillette des champignons n’est pas sans risque et qu’il est impératif de ne récolter que des spécimens parfaitement identifiés. En cas de doute, il est plus prudent de s’abstenir ou d’aller voir le pharmacien.

Les cèpes et les bolets sont facilement reconnaissables avec leurs tubes sous le chapeau. Ce sont des comestibles délicats qui feront merveille en hiver en accompagnement d’un plat de gibier. Pour les conserver, il y a plusieurs solutions : après les avoir nettoyé, on peut les mettre au congélateur ou les faire sécher. On peut aussi les stériliser.

Dans les prairies, on peut aussi récolter l’agaric champêtre, appelé chez nous « champignon de prés », à condition de savoir se lever tôt car il y a tellement d’amateurs que l’on revient souvent bredouille faute d’être arrivé le premier.

Malheureusement, certains cueilleurs de champignons vendent le produits de leurs recherches ce qui contraint certaines communes à interdire la cueillette.

Gardons le moral. De la pluie, il en faut et, s’il fallait qu’on pleure à chaque fois qu’il pleut, dans nos régions, nous n’aurions pas assez de mouchoirs.