André Rieu est un violoniste qui fait rêver des milliers de fans dans le monde entier. Ne souriez-pas, s’il vous plaît ! Epargnez-moi les commentaires un tantinet moqueur, méprisant, et les grimaces condescendantes.
Inutile de faire les malins en l’opposant à Mozart ou Beethoven… parce que, lui, n’en a rien à faire. Tout comme ses fans, alors vous voilà prévenu !
Il fait de la musique comme bon lui semble, à sa manière. (Il jouait du violon debout, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup).
Au bout de son archet, c’est toujours la même passion et les mêmes envies. Il distribue des rêves en musique et son public adore.
Je ne suis pas un fan, et pourtant ! Je dois bien avouer qu’il y a de la magie en lui. J’ai assisté à l’un de ces nombreux concerts et j’en suis ressorti avec du plaisir à fleur de peau.
L’artiste voit les choses en grand. Une cinquantaine de musiciens l’accompagnent sur scène dans des décors somptueux. Plus ou moins 3 heures de spectacle à couper le souffle… et les oreilles !
Lui, son objectif, c’est de reprendre les grands succès de la musique classique pour les arranger à sa sauce. Pour qu’elle soit entendue du plus grand nombre en devenant accessible partout dans le monde. Avec lui, pas besoin d’être mélomane averti. Il suffit juste d’y croire et d’aimer la musique. Le reste n’est que broutille, n’est-ce pas ?
Né d’un père chef d’orchestre, André Rieu apprend le violon dés l’âge de 5 ans. La suite viendra tout naturellement après des études au conservatoire royal de Liège puis de Bruxelles. Pas mal !
Aujourd’hui, partout ou il se produit, les salles de spectacles et les stades sont pleins à craquer. Adoré en Australie, il a même le privilège de vendre plus de tickets d’entrée que Robbie Williams ou Sting. Croyez-moi, cela n’est pas donné à tout le monde !
Revers de la médaille, le train de vie de la troupe en tournée et les décors grandioses lui donnent du fil à retordre. Malgré ses nombreux concerts et ses milliers de disques vendus à travers le monde, la société qui produit ses spectacles s’est retrouvé en 2008 avec une perte de 14 milliards d’euros. Un déficit important, il faut bien l’avouer.
André Rieu, lui, ne s’inquiète pas de la situation et continue à enchanter le public, son public, toujours fidèle… comme si les récents déboires financiers n’avaient pas de prise sur lui. Et c’est tant mieux !
Il continue à jouer de la musique comme si de rien n’était, avec le même sourire aux lèvres, avec la même fougue. L’homme est un artiste jusqu’au bout de la musique, voilà-tout !
Souhaitons-lui en tout cas que ses problèmes financiers se soient amélioré depuis…
Petite precision; Rieu est [b]hollandais[/b] et a appris le violon à l’excellent conservatoire de Maastricht
Et ses tickets se vendent à moins de 18 €!! pas cher ;D 😉
Tant mieux si André Rieu ouvre la porte de la musique classique à un public éclectique qui restait obstinément éloigné des salles feutrées à l’ambiance figée, foulées trop souvent par un public guindé qui a la fâcheuse tendance de s’auto-attribuer tout le privilège du plaisir et de la compréhension de la musique classique. Quand bien même cette tendance tend à se démocratiser.
Vous avez raison, il y a quelque chose d’aérien qui se dégage d’André Rieu et tant pis si ses spectacles ont l’honneur de déplaire à certains et de faire railler d’autres.
Merci Juan pour les précisions.
Commentaire juste, Nadine.
Et vive la musique, peu importe son style ou son origine… pourvu qu’elle plaise !
14 milliards, c’est la Sécu ce Rieu.
@ Jacques Monnet
On le kidnappe ?
En duo avec Kerviel!!
C’est un violon d’argent !!!
Euh…ils ne l’ont pas fichu au violon tout court ?
Quand on pense que violionist se dit aussi fiddler en anglais, je vous laisse imaginer qui peut leur tenir compagnie 😀 😀
Rhoooo Juan !!