Au Québec, la DPJ est pointée du doigt

L’adolescence est une période difficile pour plusieurs jeunes. En effet, c’est le moment où plusieurs d’entre eux essaient de nouvelles choses telles que les relations sexuelles, différentes drogues ou toutes autres expériences. C’est également le moment où un jeune se rend compte qu’il va bientôt entrer parmi les adultes même s’il n’est pas nécessairement prêt à affronter ce nouveau monde. C’est l’une des raisons qui explique pourquoi un jeune fugue de sa maison et/ou de sa maison d’accueil.

Au Québec , la Direction de la protection de la jeunesse, mieux connue sous le nom DPJ, fait surface dans les médias, car il semble qu’ils soient la cause de plusieurs fugues depuis quelques temps. Regardons pourquoi il y a des fugues et examinons des solutions qui pourraient changer les choses et diminuer le nombre de fugueurs.

 

Depuis quelques années, le taux de fugues est en hausse. En fait, selon Enfant-Retour Québec, 43 nouveaux cas de disparition ont été déclarés entre juin et août dernier, comparativement à 16 pour la même période en 2010.

L’une des principales raisons qui explique ce phénomène est que depuis 2007, la Loi sur la protection de la jeunesse empêche les centres jeunesses de verrouiller les portes des chambres des jeunes de leur Centre, donc plusieurs fugueurs s’évadent pratiquement lorsqu’ils le désirent. Quant à lui, le Centre jeunesse de Montréal est victime d’une croissance de fugues depuis les trois dernières années. Qu’est-ce qui se passe lorsque les centres qui s’occupent des jeunes fugueurs n’ont pas l’autorité nécessaire pour garder les jeunes là ou il est le mieux pour eux de rester? C’est une situation alarmante et inquiétante. Si les jeunes commencent à entrer et sortir des centres jeunesses, là est le problème. Cette situation doit être prise au sérieux. En effet, «plus de la moitié des cas qui nous sont rapportés sont des jeunes qui s’échappent des centres jeunesse. Parfois, cinq, six, dix fois de suite. Ce n’est pas normal. Va-t-on enfin se pencher un jour là-dessus?», demande Pina Arcamone, directrice générale d’Enfant-Retour Québec[1]. Ce n’est pas très rassurant pour un parent de savoir que son enfant est dans un endroit qui est supposé être qualifié pour la protection des jeunes et qu’il peut s’évader de là presque autant qu’il le désire. Il faut absolument trouver un moyen de changer les choses. Nos enfants doivent être en sécurité et encadrés dans un endroit digne de confiance. Bref, si nous réussissons à trouver un moyen d’empêcher les fugues des centres jeunesses, nous allons réduire de 50% le nombre de fugues, ce qui serait une bonne amélioration concernant ce dossier. Peut-être devrait-il y avoir plus de règles et/ou de lois concernant les jeunes qui habitent les centres d’aides pour la jeunesse? Si ce serait le cas, il y aurait des jeunes beaucoup plus encadrés et grandement moins de fugueurs, donc moins de parents et de familles inquiètes. Il est grand temps de prendre ce dossier au sérieux avant que la fugue devienne un mode de vie adopté par la plupart des adolescents.


Jérémy Suess-Bouchard

Étudiant en Sciences Nature au Collège d’Alma

 


[1] http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/09/20110921-074700.html

 

2 réflexions sur « Au Québec, la DPJ est pointée du doigt »

  1. [b]Jerem,

    très bon article, félicitations. Le sujet n’était pas simple à traiter, mais il faut avouer que vous avez vraiment bien expliquer les choses.
    Félicitations

    Tom[/b]

  2. Ils enferment les jeunes dans les chambres et s’étonnent que cette méthode ne fonctionne pas?
    Faut leur couper les pieds comme ça ils fugueront moins !
    C’est quoi cet organisme d’état qui ne sait pas ce qu’est un jeune?

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