Ich liebe Dich

L’équipe d’Allemagne a encore une fois forcé l’admiration dans son quart de finale contre l’Argentine. Elle est la favorite du mondial et la plus méritante.

 

 

 

 

Beaucoup pensaient à l’Angleterre, au Brésil, à l’Argentine, à l’Espagne. Et même si cette dernière formation est toujours en lice, la plus en vue se nomme l’Allemagne. Déjà très convaincante dans les phases de qualification et dans les matches amicaux, l’Allemagne a encore une fois ébloui le monde du football avec sa prestation contre l’Argentine en marquant pour la troisième fois en cinq matches quarte buts à son adversaire. Pour son match d’ouverture, elle avait étrillée une équipe australienne à la rue. Elle s’était fait peur ensuite en s’inclinant, complètement contre le cour du jeu, contre la Serbie, en étant réduite à dix après l’expulsion sévère de Klose avant d’assurer une victoire étriquée mais suffisante dans un match anodin contre le Ghana. 

 

Depuis, cette équipe a pris de l’assurance. D’abord en dominant l’Angleterre (4-1). Certes, il y a eu ce but anglais de Franck Lampard injustement refusé, et peut-être que ce but aurait changé la physionomie du match. Mais globalement, les joueurs de Joachim Löw ont dominé les débats d’une rencontre à sens unique où les Anglais n’ont rien vu venir des contres menés à vitesse éclair par des Allemands conquérants et extrêmement habiles avec le ballon. Samedi, pour sa demi-finale contre l’Argentine de Maradona, l’Allemagne affrontait l’autre équipe séduisante de ce tournoi. Mais le suspense a très vite été anéanti par Müller auteur dès la 3ème minute de jeu de son quatrième but du mondial. En déroulant tout au long de la partie et en déployant un jeu basé sur le contre efficace, rapide, fluide, les joueurs Allemands ont séduit par leur capacité à proposer un football alléchant qui a trop manqué aux amoureux du vrai football pendant cette coupe du monde. L’Allemagne réputée pour son jeu agressif et physique, a complètement changé de visage. Métisée avec ses joueurs d’origine africaine ou turque, l’Allemagne a réussi à transformer son jeu. Avec de la vitesse dans les transmissions, l’Allemagne n’a pas besoin comme l’Espagne de faire circuler le ballon pour trouver des solutions.

 

L’Espagne, toujours présente, malgré ses faibles prestations, a de quoi avoir peur. Même si finalement, elle pourrait profiter de son statut d’outsider contre des Allemands qui seront privés de leur meilleur joueur, Müller. Mais elle aura quand même de sérieux atouts en sa possession avec des joueurs comme Klöse, Ozil, ou Schweinsteiger, le métronome du milieu de terrain. Des atouts qui poseront d’énormes problèmes à l’équipe espagnole, mercredi, dans cette demi-finale qui s’annonce alléchante.