Un parfum de…

 

 

A l’époque, on n’avait rien vu venir. « La France s’ennuie ». La mixité à Nanterre avait envoyé de Gaulle à Baden-Baden et une descente des Champs-Elysées, fin mai 1968. Des raccourcis certes, mais pour bien peu, sont arrivés une flopée d’événements.

Il semble, au fil des nouvelles, que le pays peut prendre n’importe quel virage. Une Flashball inutile reçue par un lycéen, des dépôts d’essence fermés, des manifestations hebdo-madaires. Besancenot qui appelle à la grève générale. Et un pouvoir qui vacille ou stagne. Il est en vacance.

Il y a mis du sien en annonçant trop tôt un changement de gouvernement. Dans les ministères, on fait ses cartons et parfois on pense à sa promotion ou à son parachutage vers des sinécures. On y espère que dieu reconnaîtra les siens !

Sans qu’une vague tsunami ne soit annoncée, elle peut arriver à tous moments si la conjonction du ressassé, du recuit s’amalgame. Il en vient de partout avec des lycéens en goguette, des radicaux dans le pétrole, la SNCF qui merdoie, un Parlement hors du temps présent qui vote un plan de retraite refusé par une majorité de Français.

Ce capharnaüm peut aussi bien finir en implosion qu’en explosion.

Peu de medias reniflent ces relents, ces odeurs, ce parfum de 1968. On ferait pour la 1° fois mai en octobre. Il faut compter sur l’individualisme forcené pour que le souffle s’époumone. C’est sans doute la certitude des conseillers de l’Elysée.

Quelle tête ferons-nous si… ? Déjà en région, c’est la ruée vers les pompes… comme en juin 1968.

L’avenir est incertain. Halloween va tout sauver !