Humaine, victime de la science… ou le hold-up d’une vie

Atteinte de dislocation,
Victime d’un enfermement,
Candidate à la déshumanisation,
Finie par leur l’acharnement.
 
Ces mots sont durs, reflets d’une vie tourmentée,
D’une vie frêle et sacagée,
De joies à tout jamais perdues,
Entourée d’âmes confondues.
 
La peur et la colère l’ont conduite à une sombre perte,
Au début juste affolante,
Endormie par la pseudo science,
Lentement emmurée dans les douceurs déviantes.
 
Un jour enfermée, encerclée de vrais fous,
Cernée de visages gris, teintés d’hallucinations,
 Les hommes en blouse blanches et leurs attentes du garde à vous,
Ont fait d’elle un simple et vulgaire morpion.
 
On la cache aujourd’hui car elle contamine,
Son fardeau est conséquent et ne cri plus famine,
Ils ont rajoutés un peu à la dose prescrite,
Elle a tentée d’en finir avec sa vie trop triste…
 
Saches que je te regarde et que je te vois,
Toi la femme que plus rien ne déçois,
Perdue, errante au sein de ta déchéance,
Bien loin de toute forme d’innocence.
 
Décrépitude est ton mot d’ordre,
Tu perds pieds, survole une vie gâchée,
A cause de quoi ? De ton profond désordre,
Qui te ferme, te consume, résignée quant à ta vie volée !

  

Ces quelques mots sont destinés à une personne de mon entourage.
Au début dépressive suite à la perte suicidaire d’un être cher.
Cette femme est enfermée aujourd’hui dans sa dépendance aux psychotropes.
Elle ne connait plus le jour. Personne ne l’a entendue, n’a su l’écouter vraiment.
On a minimisé sa profonde détresse. On l’a « guérie » en lui créant un nouveau problème : celui de la dépendance !
On a cherché à la soigner en l’internant en hôpital psychiatrique. Elle n’y avait pas sa place et la noirceur qu’elle a côtoyée n’a fait que l’enfoncer un peu plus… A tel point qu’aujourd’hui, elle ne sait plus ce qui ne va pas chez elle !
Aujourd’hui, elle n’a plus d’espoir, plus aucun contact sain, plus aucune interaction.
Cette femme a une famille, des enfants et petits enfants.
Plus rien ne la réjouit…
Sa vie s’est arrêtée il y a plus de trente ans !
Et elle a cautionné son enfermement.
Plus personne n’espère… plus personne ne comprend.
Je la soutiens, de loin, car elle ne comprendrait pas, ne saurait que dire sur son état qu’elle ne voit plus. Attendant simplement que la mort l’emporte, alors qu’elle n’a pas encore soixante ans !

27 réflexions sur « Humaine, victime de la science… ou le hold-up d’une vie »

  1. [b]Ange,

    je n’ai pas les mots pour dire combien ta prose est incroyable d’émotion et combien cette histoire est tragique.

    Merci pour cet humanisme

    Amicalement

    Tom[/b]

  2. Wahou Tom! Que tes compliments me touchent!

    Plus personne ne sais quoi dire face à un tel drame.
    Sa famille est divisée. Les gens qui ne comprennent pas cherchent à la secouer.
    A côté de cela, les gens bien intentionnés cherchent à la sortir de son gouffre.
    Mais comment aider quelqu’un qui n’a plus goût à rien, plongée dans des abimes dont elle seule peut sortir.

    Ce drame réside surtout sur me fait que son histoire aurait pu être toute autre. Si elle avait été écouté et comprise, que personne n’avait cherché à la faire taire avec de traitements assommants, elle aurait certainement repris goût à la vie.

    Merci Tom de ton passage et de ces magnifiques compliments!

    Amicalement,
    Ange

  3. [b][/b]Ange,il faut croire qu’elle avait un mauvais médecin,les bons médecins écoutent et cherchent des solutions!

  4. Bonsoir dame poétesse,

    Disons qu’elle a eu une tripotée de mauvais médecins alors.
    Elle en a consultés un certain nombre, dans différents établissements, différentes villes.
    En une trentaine d’année, elle a connu de nombreux internements.
    Aujourd’hui elle est complètement assommée et totalement incapable de vivre seule, ni de s’exprimer correctement.

    Certains médecins ont tentés de la désintoxiquer mais à chaque fois ça provoque chez elle des envies suicidaires.

    Cette histoire est tragique et je pense qu’elle n’est pas un cas isolé.
    Comme dans toute profession, il y a d’excellents médecins et de très mauvais.
    Elle n’a pas eu la chance de croiser les meilleurs. Ceux qu’elle a consulté ont cherché à l’endormir avant de la prendre en considération.

    Merci de ton passage étoilé douce et piquante mélomane.
    Ange

  5. Petite aparté pour le gentil(le) modérateur(triche) qui a rajouté les metadonnées que mon cerveau confus avait oublié de mentionner!

    Ange

  6. [b][/b]Ange,Un bon médecin ne donne pas uniquement des médicaments,il faut un bon accompagnement!Je sais comme c’est difficile!Ma fille à Paris a mis des mois avant de trouver une psychothérapeute convenable(avec qui elle avait des affinités)Maintenant,elle avance…La prise de conscience pour se faire soigner a été longue:il faut être aussi motivé!

    Il faut se faire aider mais la famille est ce tjs la solution??

  7. Bye Ange,

    Excellente prose, la feuille blanche a délivré son doux nectar.
    Si je serai cynique j’affirmerai tout simplement que la Terre est un asile de fous, mais cela n’est pas scoop !
    La déshumanisation dans toute sa splendeur.
    De la lobotomie aux psychotropes, finalement le reflet de notre société.

    La démence, chez l’individu, est quelque chose de rare, chez les groupes, les partis, les peuples, les époques, c’est la règle. Friedrich Nietzsche.

    C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de Fous. Erasme.

    Je t’embrasse bien fort.

    Michel

  8. Mozarine,

    C’est vraiment bien pour ta fille. C’et très dur d’établir une relation de confiance avec un psy…chologue…chotérapeute… chiatre.
    Effectivement, ils ne devraient pas se contenter d’une prescription, qui a de nombreux effets pervers, mais dans certains cas « graves » sont nécessaires.

    Le problème de cette femme est son « intoxication » initiale et du manque d’écoute à la base.
    Maitenant elle est complètement engluée et finalement les problèmes se sont multipliés avec les années.
    Pour un rétablissement (auquel malheureusement je ne crois plus trop), il faudrait de très longues années pour qu’elle revoit enfin le jour. 30 années gâchées, pourries, alors qu’en apparence elle avait tout pour être heureuse.

    Quant à la famille, je pense qu’effectivement cela n’a pas favorisé sa guérison.
    Voulant bien faire, tout le monde lui mettait la pression. Lui disant qu’elle allait s’en sortir, qu’il fallait qu’elle se reprenne en main, sans vraiment voir la profondeur du mal être qui la hantait.
    Aujourd’hui, personne, ou presque, ne comprend. Les gens la prennent pour une feignante qui ne veut pas bosser. Pensent qu’elle est une usurpatrice.
    Comment avoir une bonne image de soi dans ces conditions?
    Elle n’a plus aucun ego!

    C’est très difficile d’aider. J’ai décidé de l’aider de loin, en faisant taire les gens. Mais que faire de plus quand chacun de tes mots est mal interprété?

    Cela a dû être très difficile pour toi, en tant que maman.
    Si ce n’est pas trop indiscret, comment as tu réussi à lui venir en aide?

    Ange

  9. Bonsoir mon Michel yoda!

    Mon cerveau s’endort sur le clavier…
    Je reviens demain te répondre, les doigts plus alertes…
    Ce monde est fou… Oui oui oui!

    Je t’embrasse bien fort avant de rejoindre Morphée.

    Ange qui baille…

  10. [b][/b]Je vais aller dormir,toi aussi!

    Pour ma fille,je lui ai dit qu’elle devait se faire soigner,elle ne voulait jamais.Quand elle allait très mal ,je l’ai accompagner chez un médecin(que je connais)qui lui a dit la même chose.cela a duré des années…c’est trop long à te raconter.!

    Elle a fait du yoga,de la sophrologie etc… etc…Elle n’a pas fini,c’est très long!

    Bonsoir,Ange.+

  11. Ange

    J’ai perdu en Aout, une amie de 52 ans, victime des hommes, de sa dependance, et de sa confiance en des psychiatres pour l’aider; elle avait fait 2 TS, la 3 eme a été la bonne; elle me parlait de ses obsessions suicidaires, du manque de soins et d’ecoute en HP ou chez son psy et de l’incomprehension de sa famille.

    Elle ne savait pas se battre, pour elle ou quelque chose; recevoir et donner des coups , utiliser la mechanceté de l’autre et lui faire peur; elle a donc retourné la violence qu’elle ne savait exprimer contre elle. La vie est une bataille et elle avait peu d’armes.

    et sa famille en la cloisonnant dans le conventionnel, le devoir l’a achevée.

    Une autre amie de 60 ans a sombré dans l’alcool apres son divorce; les « soins » et psychiatres n’y ont rien fait; elle alterne HP et sorties recidives; elle est psychiquement morte; elle etait peintre mais ne peint plus depuis 20 ans.

  12. j’aime beaucoup votre poeme surtout les derniers vers
    [quote]
    Décrépitude est ton mot d’ordre,
    Tu perds pieds, survole une vie gâchée,
    A cause de quoi ? De ton profond désordre,
    Qui te ferme, te consume, résignée quant à ta vie volée [/quote]

    l’amie en question s’est consumée, discretement; elle etait tres agreable à vivre, mais angoissée; on lui avait donné des psychotropes ou AD mais elle ne les supportait pas (comme 30 % des patients parait il)

    elle avait gardé tout son esprit (puisque non dependante chimiquement) mais ne pouvait dormir ou etre inactive à cause d’obssessions suicidaires qui lui faisaient mal physiquement.
    une semaine avant sa mort, nous avons diné ensemble et parle politique, famille..

  13. Ange ,

    Que de mots liés , que ta plume est marquante . Ce texte est si poignant … L’Humain a son coté obscure , on ne saura jamais trop l’expliquer .. un jour ca arrive , une situation , une histoire , la vie est bien plus vicieuse que l’on croit ,ou joueuse , au choix , sourire … elle nous tourmente autant qu’elle nous ravie , elle est aussi capable de nous construire autant qu’elle peut nous détruire ..
    En tout cas cette prose est juste majestueusement écrite.

    Mademoiselle

  14. Bonjour Michel,

    Je reviens plus alerte…
    La feuille noircie m’a soulagée et vidée de mots durs qui habitent un peu moins mon cerveau…

    Nous sommes champions, surtout en France, pour toute forme de médication. Au plus grand plaisir des industries pharmaceutiques.
    Les prescriptions, parfois inadaptées, accompagnées de l’isolement peuvent conduire à la démence, alors qu’à l’origine de véritables solutions pourraient être mises en place dans le temps.
    Plus personne, ou du moins pas grand monde, ne se soucie vraiment de l’autre, notre frère l’Humain.
    Alors oui, dans ce cas, je dirais que les gens sont fous. L’égoïsme est roi. On pose un voile sur ses yeux pour adoucir sa vie. Je comprends, car ce n’est pas en ramassant tous les chiens errants que l’on réussit à y voir plus clair. Malgré tout, un peu de douceur mêlé à une écoute et un vrai partage n’ont jamais fait de mal à personne !

    Pour accompagner tes citations, je rajouterai celle-ci de Paulo Coelho « La folie, c’est l’incapacité de communiquer ses idées. »… partant de là, beaucoup de gens sont fous…

    Et pour finir, Voltaire a dit « La folie pendant la veille est de même une maladie qui empêche un homme nécessairement de penser et d’agir comme les autres. Ne pouvant gérer son bien, on l’interdit ; ne pouvant avoir des idées convenables à la société, on l’exclut ; s’il est dangereux on l’enferme ; s’il est furieux on le lie. »

    Je t’embrasse bien fort.
    Ange

  15. Bonjour Agnès,

    Votre témoignage m’a bouleversé !
    Je suis sincèrement navrée ! Merci pour elles de ne pas les oublier.
    Vous illustrez très bien mes propos avec vos « expériences » douloureuses.

    Je n’irai pas jusqu’à dire que les professionnels, surtout ceux en HP, ne sont pas compétents. Comme je le disais plus haut, il y a de bons et de mauvais médecins, comme dans toute profession. Mais il est vrai que les « malades » remettent leur vie entre les mains d’Hommes en qui ils ont confiance.
    Parfois les internements sont très destructeurs. La violence qui est présente ne peut que marquer encore plus une vie déjà bien douloureuse. Et le manque d’écoute, de temps à accorder aux patients, la « contenance » que l’on tente d’inculquer à certains par la prescription de médicaments ne font qu’enfermer encore plus.
    Je ne généralise pas. Dans certains cas, c’est salvateur, pour le patient qui n’arrive pas à canaliser la violence en lui et tente de la retourner contre lui ou contre les autres. Malgré tout, certaines pratiques sont à vomir.
    Cette femme dont je parle est ressortie profondément marquée après chaque internement. SI vous la croisiez dans la rue, elle vous paraitrait complètement vide. Ses yeux n’expriment plus rien, son visage non plus. Elle est morte de l’intérieur et plus rien ne semble l’atteindre.
    Tout comme votre amie, elle extériorise sa colère et sa douleur en se mutilant et cherchant à en finir avec sa vie, qui n’a plus aucun sens, aucun but. Tout cela malgré une famille présente à ses côtés, complètement démunie.

    Merci infiniment de votre témoignage tellement touchant, et aussi pour vos compliments !

    Ange

  16. Merci Mozarine !

    Ce doit être une expérience très douloureuse, surtout quand c’est ta propre chair qui est touché.
    Et se faire accompagner par son entourage ne doit pas être évident, car on reconnait par là même que quelque chose ne tourne pas rond. Tu as beaucoup de courage de réussir à en parler, surtout que rien n’est encore terminé.
    Je pratiqué des cours de sophrologie (dans le cadre de préparation à la naissance) et cela fait beaucoup de bien. Je ne savais pas que les « médecines douces », si on les considère ainsi, pouvait être efficace. Quoiqu’il en soit, je trouve cette démarche très saine, beaucoup plus que tout ce qui est chimique et addictif.
    Tu dois être une très bonne maman, attentive, aimante et courageuse !

    Pour la peine, je t’envoie un gros bisou
    Ange

  17. Mademoiselle,

    Merci pour tous ces beaux compliments !
    Effectivement, les êtres humains sont fait de blancs et de noirs. Aucune vie ne saurait être complètement lisse, cela pourrait même en devenir ennuyeux…
    L’Homme grimpe ses propres montagnes, puis les redescend, parfois de façon très brutale.
    La vie est ainsi faite. Ce qui est dommage, c’est que l’on n’accorde pas plus de crédit aux « passages à vides », dont tout le monde peut être atteint. Dans notre société, on n’a pas le temps, pas le temps de s’attarder, pas le temps d’écouter l’autre, pas le temps de s’apitoyer un peu pour ensuite repartir d’un meilleur pied.
    Alors parfois je me demande si nous ne créons pas tous ces troubles « psy » chez les Humains, involontairement bien sûr ! A force de ne plus se regarde, ne plus s’attarder…

    Merci de ton passage chère Mademoiselle !
    Ange

  18. [b]Chère Ange,

    En épluchant les titres du jour, et entre deux réunions, et un article, je viens de m’imprégner de votre texte poétique.

    La douleur psychique transpire au travers de vos mots.
    L’impossibilité de l’aider à se sortir de cette « prison » mentale, est aussi douloureuse que de voir s’enfoncer ceux que l’on aime dans le néant de la maladie d’Alzeimer.

    La dépression, ce n’est pas la même chose, je sais, on peut en guerrir, l’Alzeimer est une descente aux enfers dans l’inconscience du malade de façon irréversible.

    Jai connu la dépression, je ne vous dirai pas de quelle façon j’ai traduis mon désespoir.
    J’ai eu la chance d’être prise en charge, par un professionnel qui tout de suite m’a dirigé vers les bons thérapeutes, pour analyser tout ce qui s’était produit depuis mon enfance et que je répétais dans ma vie de tous les jours.

    21 jours de prise en main dans une clinique spécialisée, par une équipe formidable, sans médicaments sauf la première semaine assomée au Valium.

    Le reste fut de l’Analyse transactionnelle, de la programmation neuro linguistique, des séances avec psychologue, le tout en « communauté ».

    Il ya 12 ans de celà.

    La confiance en moi est revenue durablement même si mes moments de spleen sont encore présents de temps en temps, mais çà ne va jamais plus loin.
    Le lendemain j’ai retrouvé « goût à la vie »!

    Voila la confession, et le témoignage personnel que je peux apporter.
    Si j’ai eu le courage de me dévoiler un peu, c’est grâce à VOUS Ange, votre texte m’a donné envie de témoigner.

    Néanmoins, je connais ma fragilité.

    MERCI, Ange, de m’avoir permis de me « raconter ».
    Ce commentaire peut paraître très égoïste, mais mes confrères, qui ont commenté ci dessus ont tous participé à la douleur que vous pouviez ressentir de voir une personne proche de vous ne plus avoir la capacité de revenir à la réalité quotidienne.

    Je me joins à eux, bien entendu.
    je vous embrasse
    Sophy [/b]

  19. Bonsoir Sophy,

    Vous êtes mon plus beau cadeau de la journée!
    Votre témoignage est extrêmement touchant, d’autant plus que vous me le livrez ici, en guise de main rendue.

    Je ne sais que vous dire tellement je suis touchée par votre « confession »…!
    La dépression est une maladie terrible car souvent invisible et qui marque à jamais.
    Il faut être fort pour en parler. Beaucoup de gens qui ne l’ont pas vécue ne comprenne pas.

    Vous avez eu la grande chance d’être entendue, mais peut être est ce lié à des appels au secours « efficaces ».

    Merci infiniment chère Sophy. Vous m’avez touchée et surprise. Vous etes MON cadeau de la journée!

    Je vous embrasse très très fort
    Ange

  20. Bonjour angy,très touchant ton article, après mon divorce, puis suite à m& fibromyalgie j’ai fais de grosse dépression, heureusement que j’ai été bien encadré par ma famille, mes amis, et par des médecins qui ne m’ont pas pris comme cobaye,
    Beaucoup de médecins des psys, veulent nous bourré des d’antidépresseurs, de valium etc et après ils sont étonnés que notre cerveau ne réagit plus et que l’on se laisse aller.

    Je te dit à bientôt

  21. Bonjour Eric,

    Je suis ravie de te « revoir »!
    J’espere que tu vas bien!

    Effectivement parfois c’est à se demander s’ils ne prennent pas les gens pour des cobayes… Pour certains, la médication est nécessaire mais pas pour tout le monde. Et cela peut conduire à certaines « dérives ».
    Je pense également que l’entourage est primordial, même s’il est parfois difficile d’aider quelqu’un qui ne va pas bien et qui a des difficultés à exprimer son malêtre.
    Tu es la preuve que l’on peut s’en sortir, grandi qui plus est!

    Merci beaucoup pour ton passage!!!

    Je t’embrasse
    Ange

  22. Excellente plume chargée d’émotion et d’émotions… A lire et à re-lire… sans modération

    Joyeux Noël Ange

  23. Merci beaucoup pour ce beau compliment!

    A mon tour je vous souhaite un très joyeux Noël cher Catalan et de belles fêtes de fin d’année.
    Chez moi le paysage est superbe. Recouvert d’un magnifique manteau blanc immaculé. Je vous sais amoureux de beaux paysages et de notre chère amie Dame Nature et j’espère que là où vous vous trouvez la vue est toute aussi jolie.

    Amicalement
    Ange

  24. J’en profite pour souhaiter d’excellentes fêtes à mes amis Sophy, Michel, Tom,notre grande poétesse C4Nienne dans son bel habit de fête, sans oublier Mademoiselle et AgnesB.

    Eric, quant à toi, j’espère que tu vas bien. N’ayant plus de nouvelles depuis trop longtemps.
    Passes de bonnes fêtes et reviens nous en pleine forme!

    Pleins de bisous blancs.
    Ange

  25. [img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/plug_profilegallery/3804/pg_1046770123.jpg[/img]

    Non Ange,je ne t’avais pas oublié!Sois heureuse dans ta « sainte famille » avec ton bébé!

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